Je ne pense pas que Mireille ne veuille pas comprendre, mais plutôt qu'elle ne comprend pas parce qu'elle confond des couples d'opposés. C'est quand même commun que plusieurs personnes opposent hasard et aléatoire à « n'ont jamais "voulu" ou "planifié " ». Alors que le bon couple est plutôt « planifié/improvisé » et qu'improviser (s'adapter) n'est qu'une conséquence circonstancielle.
Salut Mireille,
Mireille, si un membre de votre famille manque d'attention ou de concentration et oublie souvent de verrouiller les portes vous allez probablement vous adapter et vérifier si vos portes sont bien verrouillées, non. Et bien dans cette situation, personne n'a « voulu » ou « planifié » la situation et sa résultante (que quelqu'un oublie et qu'une autre s'adapte) non?. Et pourtant, cela ne fait pas pour autant de la résultante (votre réaction) un acte hasardeux ou aléatoire! Ni de la situation dans son ensemble! Ce sont des incidences et des conséquences. Il faut juste saisir qu'il y a plein de trucs non planifiés et sans volonté qui se produisent sans pour autant qu'on puisse les qualifier d'aléatoire ou d'hasardeux.
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Sinon, dans une suite d'événement ou d'interaction, même pour du long terme, je suis donc plutôt d'accord avec Pardalis et je saisis pourquoi il écrit p. ex. :
Parc contre, ce genre de phrase ne me satisfait plus si on remonte à la cause des causes parce que ces « lois » et « principes » (simple ou complexe) sont intelligibles, raisonnable et surtout constant. Qu'il n'y ait pas de volonté au sens où nous la concevons, je suis d'accord. Mais si ces lois et principes sont ce qu'ils sont et non pas autre chose de complètement aléatoire, désordonné et inconstant, n'est-il pas raisonnable d'émettre l'hypothèse que leur source, leur origine ou leur « cause première » sont de même? Je parle surtout de ce qui n'évolue pas dans le temps (lois et principes).Pardalis a écrit : Je ne vois rien de nécessaire ni de volontaire. Je ne vois que des lois de la physique et des principes chimiques très simples, répétés à l'infini.
On pourrait interchanger seulement quelques mots de la phrase, tout en conservant ses implications logiques pour observer dès lors des résultats plutôt étranges :
«Je ne vois rien de nécessaire ni de volontaire. Je ne vois que des lois de justice et des principes juridiques très simples, répétés à l'infini. »
...Pour ainsi prétendre que rien ne les aurait créés
Dans tous les cas, il est toujours possible de focaliser uniquement sur la chaine infinie d'actions/réactions ou de causes/conséquences, mais cela ne permet aucunement de conclure pour autant que la cause première est exempt de volonté ou de nécessité ou de quoi que ce soit.
Mais, l'absence de preuve n'est pas une preuve, malheureusement. Et nous pourrions faire des hypothèses à l'infini et en cela je rejoins BJ quant au fait que si on ne peut ne rien départager, à quoi bon!