QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwine

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BeetleJuice
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#101

Message par BeetleJuice » 05 juin 2013, 20:45

dodo a écrit :Au mieux, "feuilleter", ou "survoler". Ce n'est pas la meme chose que dire l'avoir lu, meme ne serait-ce qu'un peu. Mais bon, c'est juste un détail.
Vous savez qu'entre le 24 mai et le 5 juin, il y a plus d'une semaine, donc j'ai eu le temps de pousser un peu plus avant la lecture entre temps...
Vous auriez pu aussi ajouter un gros mot non?
Non
Comme je le dis encore, ces caractéristiques, et différences surtout, semblent se transmettre de façon inter-générationnelle. C'est possible meme en supposant tout caractère purement culturelle de ces différences. Mais ce n'est pas parce que ces différences sont d'origine culturelle qu'elles seront aisément malléable. C'est l'argument qu'ils avancent.
Mais personne ne ni une reproduction des groupes sociaux, ce que je remets en cause c'est la pertinence de groupe fondé sur les phénotypes (donc l'expression des gènes) si le but n'est pas de prouver un effet de la génétique.
"Les noirs", c'est une catégorie basée sur un phénotype qui n'a, en dehors de l'aspect génétique, aucune pertinence du point de vue sociologique (à moins justement de supposer un effet génétique sur le QI, l'intégration, la culture...).

Donc soit le choix est raisonné de la part de l'auteur et c'est pernicieux de prétendre qu'il ne cherche pas à démontrer un effet de l'hérédité et des gènes, parce que le choix de ses groupes obligent à ce qu'on arrive à cette conclusion.
Soit c'est un choix qui n'est pas raisonné et l'étude n'a strictement aucune pertinence, parce que les groupes ne sont pas démontré non plus comme pertinent. Si l'auteur n'explicite pas la manière dont il crée les groupes qu'il compare, on peut aussi bien refaire l'étude en fonction de la couleur de cheveux ou des yeux, ou encore de la taille du compte en banque.

Soit sa méthode est brouillonne, soit il est malhonnête dans sa conclusion.
L'important est que la théorie culturelle "prédit" que les interventions vont booster vos QIs alors que la théorie génétique "prédit" l'inverse. Or les données montrent que la prédiction de la 2nde théorie est la bonne.
Donc il ne cherche pas un effet génétique, mais il le recherche quand même finalement...
Et c'est justement ces valeurs culturelles ou styles parentaux qui se transmettent génération en génération qui seraient imperméables aux interventions car le déterminant essentiel des différences dans les habitudes de vie est la transmission parentale via la culture par exemple. Mais ce que les parents transmettent aux enfants est lui-même dérivé, et fonction de ce que les parents de ces parents leur ont transmis, et ainsi de suite.
Oui, mais ça ne rend pas les groupes choisit pertinents pour autant. Si l'auteur voulait réellement mesurer ce que vous dites, il aurait choisit des groupes plus pertinent.
Donc je le redis, soit il est malhonnête et vous tentez de rendre plus acceptable son discours en faisant du rétro-pédalage, soit son étude n'est pas pertinente car sans objet.
Invoquer le débat nature-nurture c'est complètement hors-sujet.
Non, c'est vous qui tentez de l'éviter en faisant des circonvolutions de langages pour ne pas admettre que la thèse de Richwine tend clairement à démontrer une idée de QI qui serait en fonction de la race. Le choix de sa méthodologie, des groupes, sa conclusion vont dans ce sens.
Désolé mais vous éludez complètement la question.
Je n'élude pas, je conteste la pertinence du raisonnement en contestant la méthodologie. Vous tenez absolument à ce que je prenne pour acquis que la méthode et les résultats de Richwine sont valables. Or je ne vois rien de valable dans sa méthode et donc, je remets aussi en cause les résultats qu'elle donne. Pour que sa méthode soit pertinente, il faut qu'il tente de prouver un effet héréditaire et génétique, sinon elle ne l'est pas ou du moins est extrêmement brouillonne.

Je ne vais pas admettre sans raison les prémisses d'une étude simplement parce que vous en avez envie.
Et en quoi aussi la notion du facteur g est dépendante de la biologie ?
Sa définition.
Si le facteur g est, comme sa définition le proclame, la mesure de la part d'innée dans l'intelligence, alors il est relié à la biologie et on doit pouvoir prouver qu'il correspond bien à une réalité scientifiquement observable (par exemple dans l'expression des gènes responsable de la formation des neurones.

Sinon c'est une corrélation choisit arbitrairement qui ne démontre rien et en faire un élément concret repose sur une pétition de principe.

Pour le moment, rien ne montre que ce facteur recouvre une réalité démontrable en dehors du fait qu'il existe dans les test (mais une corrélation n'a de valeur que si on peut la rattacher à quelque chose de concret).
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#102

Message par Darkose » 05 juin 2013, 23:34

BeetleJuice a écrit :
Darkose a écrit : D'accord avec vous Kraeplin et Beetlejuice.
D'accord avec Kraeplin seulement plutôt, parce que moi, j'ai jamais parler de schéma cognitif et autre, c'est lui qui faisait cette remarque. Moi j'aurais tendance à plutôt penser que la question de l'inné et de l'acquis est une question pour une grande part obsolète.
Ben, c'est un peu prés ce que je pense, en fait. Je vois pas où réside l'opposition à parler de shémas mentaux d'une part, et à considèrer la question inné-acquis comme obsolète, d'autre part, comme étant nécessairement des points de vues antagonistes. Personnelement, que considère l'influence sociale comme prépondérante dans la formation des schémas mentaux. J'estime toutefois qu'ils nécéssitent des structures cérébrales sous-jacentes pour s'exprimer. Je ne me considère pas comme cognitiviste. Sociocognitiviste au sens de "l'école d'aix en provence", à la rigueur, et encore...
BeetleJuice a écrit :D'où ma question à Dodo sur la manière dont le chercheur qu'il cite parvient à justifier l'hérédité, sachant qu'il n'explique ni ne commente la notion d'acquis ou d'inné et qu'il fait un travail uniquement statistique et que je vois pas bien comment des statistiques ethniques permettraient de mettre en évidence un élément relevant de la génétique sans d'abord s'appuyer sur des travaux de génétiques...
Dodo m'a répondu "facteur g" sans réellement arriver à le définir et en fournissant des études dont le raisonnement sur ce paramètre est pas mal circulaire..
J'ai souvenir avoir écrit étre d'accord avec vous notament sur cet argument. Entre autre.


BeetleJuice a écrit :Mais au bout d'un moment, quelqu'un peut-il clairement expliquer ce que c'est que ce facteur g, sans fournir 50 études qui tournent en rond en faisant la pétition de principe que ce facteur g est bien ce qu'ils pensent qu'il est ou en préconisant la lecture de tel ou tel ouvrage que malheureusement j'aurais pas le temps de lire ?
La réponse est sans doute : personnes. Je ne suis pas sur que les inventeurs du terme savent de quoi ils parlent. Ils cherchent le saint graal. Ils trouvent une réponse empirique : le facteur qui justifie l'ordre du monde au moment où ils le photographient. Mais le facteur g n'explique rien. Au mieux, c'est un constat.

L'histoire des tests d'intelligence est longue. Elle commence avec Galton
http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Galton

L'idée de démontrer une supériorité de ceux qui se trouvent en position de la démontrer n'est pas nouvelle. Sans doute aussi vieille que l'humanité.

Edit : ma réponse est sans doute d'avantage politique que scientifique. Mea culpa. J'ai étudié les tests d'intelligence au cour de mes études. J'en garde l'impression désagréable d'avoir lu des idéologues aux service d'un ordre du monde, jamais d'avoir lu des scientifiques. La maturité aidant, j'envisage la possibilité de mettre trompé. Il me faudra des arguments contraires, toutefois...
Dernière modification par Darkose le 06 juin 2013, 00:20, modifié 2 fois.

Darkose
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#103

Message par Darkose » 05 juin 2013, 23:44

spin-up a écrit :Bonjour dodo,
dodo a écrit :Cette dissertation a été bcp commentée, mais rarement les commentaires se sont avérés utiles ou pertinents. Dans la plupart des cas, ça consiste en attaque ad hominem. Ca ne m'intéresse guère, pour être franc. Je serais plus intéressé à savoir si les chiffres avancés par Richwine sont vrais.
Tu te doutes bien qu'il est impossible de commenter en details tous les chiffres donnés dans cette these. Mais pour faire court:non, ces chiffres sont faux et cette these est de pietre qualité.
Je confirme. Il est pratiquement impossible que ces chiffres soient vraies. Globalement, ils correspondent à ceux qu'on obtient avec certains singes. La faiblesse des scores en dit moins sur les populations étudiées que sur les idéologies de ceux qui ont pratiqué les tests.

Edit : un différentiel de 10 points, voire 20 sur un indice, 100, pourquoi pas, notament si on considère les difficultés d'accés à la nourriture et à l'éducation, ce qui ne va pas franchement dans le sens de la thèse racialiste. 40 est le signe d'une tricherie. Les tests supposent l'incapacité de la majorité à utiliser le langage, à avoir une vie sociale (humaine), à comprendre des concepts trés simples. Excusez moi, seul un atardé peut sérieusement y croire.Vos 60 de QI, ils ont quand même créent des civilisations, des empires. Votre ignorance n'est pas une excuse de votre faiblesse à réfléchir de manière critique.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#104

Message par lefauve » 06 juin 2013, 06:13

J'ai regardé rapidement l'histoire de francis Galton, j'ai l'impression qu'il a plus participé à une "légitimation" de propagande eugéniste avec des méthode pseudo-scientifique. En d'autre terme il était le digne représentant de l'arogance britanique de l'époque.
L’erreur est humaine.
La catastrophe est informatique.
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#105

Message par Cogite Stibon » 06 juin 2013, 12:04

dodo a écrit : Néanmoins, meme si l'on admet que c'est vrai, il est difficile pour moi de tenir pour acquis que les différences de QI entre groupes divers sont dus à l'éducation. La raison en est que les différences de QI se réduisent de très peu après controle de ces facteurs là; je veux dire, éducation et revenus. Pourtant, ça n'empêche pas les différences d'etre grandissantes lorsque l'on monte aux niveaux supérieurs du statut social. La seule critique de ces chiffres là que j'ai trouvé sur des extraits de bouquins via googlebooks consiste à dire que les mesures du statut social sont imparfaites. Je ne suis pas franchement d'accord. Selon moi, le nb d'année d'éducation et le niveau de revenu sont des mesures fiables. Si elle ne le sont pas, il faudrait (1) proposer de meilleurs indices de statut social, et, j'insiste sur le "et", (2) démontrer que le revenu et l'éducation ne sont pas des mesures fiables pour catégoriser les individus selon leur niveau de pauvreté et/ou richesse. Pour le moment, je n'ai vu aucun psychométriciens ou sociologues qui s'est attaqué à cette question.
La question n'est pas que revenus et éducations soient des mesures fiables. La question est que l'ensemble des influences de l'environnement n'est pas corrélés à 100% aux revenus et au niveau d'éducation. Ce n'est pas parce qu'on a éliminé un biais particulier qu'on a éliminé tous les biais.
Je pense que la question n'est pas pertinente du moins. Selon l'auteur, les aides sociales envers les minorités sont décuplées par rapport aux générations précédentes. Pourtant, les différences en matière de QI non. Donc pour lui peu importe si le QI est génétique ou pas, vu que lorsque l'on attribue des subventions pour ce qui est des ressources, et bien apparemment, ça n'a pas bcp d'effet d'où son pessimisme.
Ben voyons ! Parce qu'une façon de résoudre un problème n'a pas eu les effets escomptés, on devrait arrêter de rechercher les causes du problème, et décider qu'il n'a pas de solution. Ca ne doit pas l'intéresser beaucoup de réduire les inégalités.
Bien sur. Il est évident qu'il a consacré plusieurs sections à cette question. Voir ses chapitres 1 et 5. Grosso modo, le facteur g extrait de différentes batteries de tests semble fortement corrélé les uns aux autres. Cela ne serait pas possible si le QI mesurait simplement et ni + ni moins que la capacité à faire les tests de QI. Car en ce cas, la variété des tests de QI n'aurait jamais réussi à produire des saturations extrêmement élevées sur le 1er composant principal (extrait d'une analyse en facteurs) qu'on considère traditionnellement comme étant le facteur général, g. Cela veut dire que les différents tests mesurent la même construction. On parle de facteur commun, ou variance commune à tous ces tests de contenus pourtant différents.
N'importe quoi. Le facteur g ne mesure pas la corrélation entre plusieurs tests de QI différents. Il mesure la corrélation entre différentes capacités cognitive testés au sein d'un test de QI. Constater l'existence d'une corrélation entre ces mesures de capacités cognitives (cad "produire des saturations extrêmement élevées sur le 1er composant principal") ne montre rien de plus que cela.
Par ex, Howard Gardner avait prétendu qu'il existait plusieurs intelligences, mais valider l'hypothèse du "g" revient à réfuter le modèle "MI" de Gardner.
Non. "g" n'est pas une hypothèse, c'est le constat d'une corrélation, un fait. Mais rien de plus que le constat d'une corrélation. Dire que l'intelligence est une entité unique, secondairement séparé en plusieurs sous-catégorie, ou une entité multiple composés de talent bien corrélés entre eux, c'est équivalent du point de vue de ce fait.
Par ex, on peut dire qu'on n'a pas pris en compte le nb de livres lu par semaine, consultation de librairies, styles parentaux (sévérité vs. tendresse/support). Le problème, que j'ai vu écrire plusieurs fois, consiste à dire que ces facteurs ne sont pas dissociables du niveau socio-économique des parents (revenus + statut professionnel + année d'études). Autrement dit, ils affirment que si vous ajoutez encore qq ajustements supplémentaires, l'effet de ces variables additionnelles ne sera pas "additif", càd, ne s'additionne pas, et donc par conséquent l'effet indépendant de ces variables additionnels sera tt au plus marginal.
Vous croyez vraiment qu'on ne peut pas contrôler une variable selon plusieurs variables corrélées entre elles ?
Il me semble avoir lu maintes fois que ces facteurs n'étaient pas indissociables des variables traditionnelles utilisées comme index de statut économique. Par ex, le niveau d'éducation et de revenu sont tous deux fortement corrélés, et corrélés également aux facteurs démographiques. Les personnes riches vivent dans des quartiers moins ségrégués car ce sont les plus aptes à quitter les quartiers ségrégués. Ils bénéficient aussi possiblement de meilleures écoles et professeurs mais c'est sans doute parce qu'à la base, le QI élevé des parents assurent leur succès économique et qu'ainsi ils peuvent se permettre d'investir davantage dans l'éducation de leurs enfants. Mais comme je l'avais dit, je recommande la plus gde prudence avec les études démontrant des liens entre scolarité et QI. Bien souvent, ces gains de QI s'évaporent et ne sont pas saturés en facteur g.
Magnifique exemple de raisonnement circulaire.
Pourtant, la critique ne tient pas. Souvenez vous qd je parle de facteur g extrait par analyses en facteur. Tout n'est qu'une question de corrélations. La question de la validité du QI est examinée en regardant les corrélations entre tests. Si le test n'est pas fiable ou biaisé, cela signifie que le test mesure des compétences ou demande des compétences différentes en fonction des individus ou des groupes (ethnie/race, sexe/genre). Si c'est le cas, les corrélations entre tests seraient différentes selon les groupes. Les probabilités de scorer haut ou bas sur un test serait corréler (ou non) de façon différente entre les personnes ou groupes de personnes. C'est ce qu'implique nécessairement un test biaisé.
N'importe quoi. Dans un test de QI intégralement rédigé en anglais, le score de QI, le facteur g, et le score à chaque test, tout est corrélé au niveau de maîtrise de l'anglais du répondant. C'est un exemple parmi d'autre de biais impactant de façon homogène toutes les composantes, et donc le facteur g.

Le fait que l'on retrouve la même définition de g d'un test de QI à l'autre ne montre que deux choses :
- d'une part, que les tests de QI mesurent globalement les mêmes capacités cognitives, en leur attribuant le même poids.
- d'autre part, que ces différentes capacités cognitives mesurées sont globalement corrélés de la même façon d'une population à une autre.
si la probabilité de scorer fort sur le test A est corrélée à la probabilité de scorer fort sur le test B, C, D, etc. et de même magnitude entre les groupes ethniques, le test est dit etre fiable comme étant le reflet d'une seule et même capacité requise. Mais pour estimer cette différence dans les corrélations, les chercheurs ont des standards très stricts. Par exemple, ils peuvent utiliser le coefficient de congruence, ou l'analyse en composante principale, la p-value et autre Chi-Square (pour ce que j'en sais). En général, une congruence ou corrélation de 90% est extrêmement élevée, mais selon les "standards" qu'ils appliquent, où un pourcentage inférieur à 95% est considéré faible, ça vous donne une idée de la chose. En général, les scores de QI entre groupes sont fortement congruents, à savoir proche de 99%, ou 98%.
Ouh la ! Tu parles de congruence entre quoi ? Quand tu dis "un pourcentage inférieur à 95% est considéré faible", tu parles de quelle technique statistique ? Du coefficient de congruence, ou d'autre chose ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
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uno
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#106

Message par uno » 07 juin 2013, 14:14

Cogite Stibon a écrit :Ben voyons ! Parce qu'une façon de résoudre un problème n'a pas eu les effets escomptés, on devrait arrêter de rechercher les causes du problème, et décider qu'il n'a pas de solution. Ca ne doit pas l'intéresser beaucoup de réduire les inégalités.
Je pense que c'est le meilleur description des posts de Dodo que l'on peut résumer en une phrase: «Peu importe la raison les noirs et les hispaniques sont plus c....euh je veux dire, ont un QI moindre, et on n'a pas réussit à régler le problème donc on ne peut rien faire ouin ouin ouin kikooo lol!»

Amusant!
Dernière modification par uno le 07 juin 2013, 17:33, modifié 1 fois.

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richard
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#107

Message par richard » 07 juin 2013, 17:23

bonjour! j'ai pas tout lu; oui! je sais que c'est pas bien! Aussi vais-je peut-être redire ce qui a déjà été dit. Je croyais que ça faisait longtemps que l'on sait que ces tests de QI ne sont pas universels, qu'ils ne sont applicables qu'aux occidentaux qui ont un certain niveau d'instruction...

dodo
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#108

Message par dodo » 09 juin 2013, 05:14

Je vais commencer par répondre à un commentaire précédent de Uno. Les autres, plus tard. (je fatigue)
uno a écrit :
dodo a écrit :Pour en revenir à l'argument du fait que le racisme fait baisser le QI, ou que sais-je, Malloy vient de publier sa propre méta-analyse sur plus de 30 études indépendantes depuis 1940 à 2003, soit sur 60 ans. (lien)
Tu prétends que sur cette «méta-analyse» portant sur divers «études» s’étalant depuis 1940 nous avons toutes les informations nécessaires sur la manière dont les données sont collectées?! Et avec ça tu traites les autres de menteur mon petit Dodo, tu mériterais que l’on te titre les oreilles et te colle un bonnet d’âne avant te t’envoyer au coin réfléchir à deux fois avant de taper sur ton clavier!
L'explication est que la plupart des tests sont conduits dans des écoles. C'est la raison pour laquelle je disais que le QI des noirs était biaisé vers le haut, non vers le bas, car on sait qu'il y a plus de noirs qui arretent l'école prématurément ou qui n'y sont pas, par manque de moyens, etc. Donc cette frange de la population est délaissé. Or, ce que vous semblez ignorer, c'est le fait que les chercheurs quand ils rapportent des études de QI et font des meta analyses, genre Dickens/Flynn, ou Vincent Ken, ils ne donnent pas de précision sur la façon dont les données ont été collectées car 1), l'influence expliquée par des administrations de QI déviant des normes habituels doit etre mince voire quasi inexistant 2), les tests de QI dans les pays occidentaux sont administrés correctement, contrairement aux QI en Afrique ce qui explique le pourquoi et comment des désaccords et débats style Richard Lynn versus Jelte Wicherts. C'est pourquoi il n'est pas besoin de donner les détails, et aucun chercheur ne le fait dans les méta analyses. Si vous avez l'habitude de lire les études, generalement section "méthode", "participants", c'est le genre de chose que vous lirez : que les tests sont conduits dans des écoles.

Par ailleurs, dr. James Thompson vient de commenter l'étude de Jason Malloy. Lien.
Si l’on se réfère à une étude particulière à l’échantillonnage limité mais dans un cadre environnemental contrôler nous avons des enfants noirs dont les performances aux tests surpassent les enfants blancs!
Vous connaissez les erreurs d'échantillonnage? Cette étude de 1972 n'a jms été répliquée par personne. En général, les études de ce genre donnent des conclusions incertaines car basées sur des échantillons limitées, donc difficilement représentatif. Erreur d'échantillonnage, encore une fois. Vous commettez la meme erreur ailleurs :
Ah et notons ce dernier point concernant les «Working Memories» en ajoutant que de manière concrète, c'est-à-dire en matière d'activité cérébrale ce genre d'entrainement ont des effets concrets, mais difficile d'évaluer car probablement très variables car l'effet de ces programmes qui seront eux-même tributaires d'autres facteurs, notamment de la durée de l'activité intellectuelle (éducative ou professionnelles) de la personne parallèlement et en dehors des tests, de sa motivation pour continuer à s'améliorer une fois les entrainement finis, etc, etc.....
Je suis désolé, mais vous ignorez totalement les problèmes récurrents dans les recherches en sciences sociales. Non seulement les plus communs comme les erreurs aléatoires de mesures, mais aussi les erreurs d'échantillonnage. Lisez ceci :
L’erreur d’échantillonnage se produit lorsqu’on estime une caractéristique de la population en étudiant seulement une partie de la population au lieu de la population au complet. Il s’agit de la différence entre l’estimation calculée à partir d’une enquête-échantillon et la « vraie » valeur qui aurait été obtenue si un recensement auprès de la population entière avait été effectué dans les mêmes conditions. Dans un recensement, il n’y a pas d’erreur d’échantillonnage étant donné que les calculs sont basés sur la population au complet.
Ceci, devrait etre su et connu même par le tout débutant en science sociales. Donc quand vous évoquez le fait que la forte variabilité dans les résultats entre études est due au fait qu'il y a des facteurs influant impossible à contrôler, ignorant les phénomènes de bases décrits plus haut, cela indique que vous n'avez même pas le niveau d'un bleu. Si je vous dis ça, c'est à cause de votre ton condescendant qui a l'air de dire "vous êtes des imbéciles, j'ai toujours raison". Bien que vous m'accusez d'etre faussement modeste, je dirais que la modestie fait partie surement de ce que je suis. Je préfère ça que de parler comme vous faites. Chacun son style.

Dans les méta-analyses, maintenant, il est fréquent de lire que la plupart des différences entre études est due à l'erreur d'échantillonnage. C'est pourquoi une méta-analyse adaptée permet de minimiser l'influence des erreurs dites de mesures ou d'échantillonnnage. L'aggrégation est également une de ces techniques pour y parvenir.

Et je n'ai pas fini. L'idée que l'on ne peut pas tout controler est un truisme, et une affirmation inutile car les chercheurs le savent déjà, surement mieux que vous. Pourquoi continuent-ils dans cette orientation ? La réponse est simple. Et double.

D'abord, les facteurs identifiés traditionnels (revenu, education, occupation professionnelle, lieu de résidence, ...) expliquent la majeure partie des variations. Donc ces facteurs impossibles-à-controler-comme-vous-dites-si-bien n'ont pas de grandes influences. Ensuite, est le fait qu'il n'existe pas beaucoup de facteurs sociaux indépendant les uns des autres. Càd qu'ils ne sont pas additifs. Si je suis riche, j'ai plus de probabilité de vivre dans un quartier plus huppés, et donc, moins ségrégué, moins violent, là où les services sociaux sont plus commodes, etc. etc. Les variables communément utilisées prennent déjà en compte, au moins, surement, une partie de ces fameuses variables invisibles-et-impossibles-à-controler.
Des études usant de statistiques et tentant par là-même de contrôler les variables socioéconomiques susceptibles d’influer ces différences entre noirs et blancs ont été mené. Et ces études en ont conclu que seul 1% de la variance des différences entre noirs et blancs étaient le fait des facteurs socio-économiques.

Pourtant dans une étude publiée 1997 des scientifiques ont eu l’idée de comparé non seulement des blancs américains avec des noirs-américains, mais également des noirs-africains provenant des mêmes régions d’où ont été amené les noirs américains. Or malgré un moindre métissage avec les blancs, les nouveau-nés africains étudiés n’ont pas cette différence notable de poids à la naissance par apport aux blancs. Exactement le contraire de que prédit l’hypothèse génétique pourtant soutenue via un prétendu contrôle de variable sociales! ..... ..... Tout cela pour dire que même dans le cas d’une mesure aussi simple que le poids à la naissance, on ne parvient apparemment pas à contrôler comme il se doit les multiples variables environnementales susceptibles d’influer ces différences intergroupes! Avec le QI c’est bien évidemment pire car nous avons là des tests foutrement scolaires influencés par une multitudes de facteurs si bien que personne ne peut décemment affirmer avoir contrôler toutes les variables environnementales au point de dire qu’il y aurait des éléments probant en faveur de facteur génétiques expliquant les différences entres noirs et blancs!
Le journal de 1997 sur le poids de naissance que vous me citez, je la connaissais déjà. Elle est très citée. Pas étonnant que vous la connaissez. Un passage :
According to most studies, racial differences in birth weight persist independently of numerous social and economic risk factors. This has led some investigators to suggest that the differences have a genetic basis. Our findings challenge the genetic concept of race as it relates to birth weight. The African- born women in our study were new immigrants from the same region from which the ancestors of most U.S. blacks came, but without the estimated 20 to 30 percent admixture of European genetic material that has occurred since the mid- 17th century.
Il y a de multiples problèmes avec ça.

D'abord, selon ce que j'ai lu, je pense que la théorie génétique prédira que controler les facteurs économiques va diminuer cette corrélation. Je vous reconduis de nouveau à ce blog. La citation de Neven Sesardic suggère que le QI ainsi que la réussite économique sont en partie déterminés par les facteurs génétiques, et donc que, tenir compte de ces facteurs revient à controler directement les facteurs génétiques, et donc atténuer la corrélation.

Mais plus important, est le fait que les immigrés sont généralement des gens issus de la partie supérieure du QI de leur population propre. Et si QI et poids de naissance sont liés comme c'est le cas semble-t-il, alors ça peut expliquer ces faibles différences. N'oubliez pas qu'aux USA, les noirs arrivés initialement n'étaient pas immigrés, mais faits esclaves. Et je doute que les esclaves avaient des QIs les plus hauts parmi leurs congénères. Donc meme sans tenir compte des facteurs économiques il n'est pas nécessairement étonnant d'y trouver une faible relation entre les variables évoquées.

Enfin, le taux d'admixture n'est pas 20-30 percent, mais 17 selon les données les + récentes. Ne vous attendez donc pas à de fortes différences.

D'ailleurs, la thèse de ces auteurs est loin d'etre unanime. Selon d'autre, ce serait des facteurs inter-générationnels.

Public Health Approach to the Study of Mental Retardation
Maternal intergenerational factors clearly play a role in low birthweight (Emanuel, 1986; Emanuel, Filakti, Alberman, & Evans,1992), and it is likely that other aspects of development, including cognitive development, also have an intergenerational component (Chapman & Scott, 2001). Intergenerational factors may explain, in part, why race differences in mental retardation placements and risk factors associated with mental retardation, such as low birthweight, have persisted, even after controlling for maternal factors, such as age, education, SES, and prenatal care (G. Alexander, Kogan, Himes, Mor, & Goldenberg, 1999; Din-Dzietham & Hertz-Picciotto, 1998; Foster, Wu, Bracken, Semenya, & Thomas, 2000; Migone, Emanuel, Mueller, Daling, & Little, 1991; Starfield et al., 1991) (Chapman et al., 2008. Public Health Approach to the Study of Mental Retardation).
Certains vont encore plus loin et posent des facteurs génétiques, comme par exemple ceci.
Data from the National Center for Health Statistics (1996) on birth weights in interracial and monoracial babies are presented in Table 3. Black babies are born about half a pound (about 0.23 kilograms) lighter on average than White babies. Interracial babies, as expected under a genetic hypothesis, fell between the means of the two parental populations. The race of the mother had a greater effect than that of the father. A baby with a Black father had a mean birth weight 0.16 pounds (0.07 kilograms) lower than the mean of those with White fathers; the mean difference was about twice as much, 0.38 pounds (0.17 kilograms), for babies with a Black mother compared with those with a White mother. This implies that the uterine environment of the women is particularly important for birth weight, because a tug and push between maternal, placental genes and fetal genes may partially determine birth weight. Maternal effects have been found in other studies. For instance, Morton (1955) reported that the birth weight correlation across their half-sibling pairs was .58 for maternal pairs but only .10 for paternal pairs. A single gene is also involved in racial differences in birth weight. The maternally active GNB3 gene lowers children’s birth weight (Hocher et al., 2000). The low-birth-weight-risk allele has a frequency of 80% in Africans as opposed to 30% in Caucasians (Siffert et al., 1999); hence, this gene can explain a part of the lower birth weight of Black babies.
Rowe nous donne donc deux arguments. Une étude citant un allele C825T sur le gene GNB3 qui réduit le poids de naissance, et cet allele semble-t-il serait largement plus répandu chez les noirs. Ensuite une explication sur le fait que le poids de naissance est plus léger quand la mère est noire que quand la mère est blanche, chez les couples mixtes/mélangés.

Une autre étude énonce que ces différences de poids de naissance impliquent un certain gène SERPINH1, car ce dernier est relié au PPROM, plus simplement une rupture prématurée des membranes qui elle meme serait une cause de la prématurité.

A functional SNP in the promoter of the SERPINH1 gene increases risk of preterm premature rupture of membranes in African Americans
An initial case-control study demonstrated that the −656 T allele is significantly more frequent in African-American neonates (P < 0.0009) born from pregnancies complicated by PPROM compared with controls (odds ratio of 3.22, 95% confidence interval 1.50, 7.22).

The SERPINH1 −656 T allele is the first example of an ancestry-informative marker associated with preterm birth in African Americans.
Bref, quelque soit la plausibilité de chacun des points de vue, c'est beaucoup moins tranché que ce que vous essayez de me faire croire, Uno.

Enfin, concernant l'étude "Fractionating Human Intelligence" que vous mentionnez, je vous recommande de lire ceci, il y a un commentaire qui en parle, je ne sais plus lequel. Il y avait d'autres commentaires sur cette étude sur occidentalist.wordpress, mais je ne les retrouve plus. Sur l'étude de Horn, je suis désolé mais son point de vue n'est clairement pas l'unanimité. Si vous avez lu les autres documents que j'ai indiqué, notamment Johnson & Bouchard, vous verrez que le facteur g est réellement qui est dominant dans tous ces tests. Le second facteur explique une faible variance des tests et sa validité prédictive n'est pas semble-t-il aussi forte que le facteur 1er. Vous pouvez aussi lire "Still just 1 g" si vous avez l'accès.

+++++++++++++++++++++++++++++++

Je répondrais aux autres demain.

Ceci étant dit, un détail néanmoins concernant le facteur g. Je rappelle (encore une fois) que "g" (abbrévation de "général") est juste un "nom" donné pour désigner la variance commune de tous les tests utilisés dans l'analyse en facteur ou composantes. Vous pouvez l'appeler facteur commun, variance commune, c'est la même chose.

En parlant de "chose" d'ailleurs, maintenant que je relis Gould, il fait je crois une erreur quand il énonce la "réification de g". Le facteur g est un facteur "latent" non observable, par opposition aux scores "observés" sur les tests de QI. Car les chiffres que vous trouvez sur les tests de QI, sont des scores observables, pas les scores latents qui sont bien différents. L'intéret de l'analyse en facteur est de tester la plausibilité que les scores de QI aient différentes causes et interprétations, plus précisément, que les différents tests impliquent des compétences différentes. Si c'est le cas, le facteur 1er, "g", ne possèderait pas les saturations les plus élevées pour chacun des tests entrés dans l'analyse en facteurs. Quand les saturations sont les plus élevés sur le facteur 1er, on dit qu'ils forment un "cluster" càd se regroupent.

D'ailleurs, John Carroll dit la même chose que moi et aussi à propos de Gould. Et croyez le ou non, il est sévère avec Gould. Très sévère. Genre, quand il écrit :

"The biologist Bernard Davis (1983; see also Gould, 1984; Davis, 1984) called attention to the fact that reviews in the popular and literary press, such as The New York Times Book Review, The New Yorker, and The New York Review of Books, were almost universally effusive in their approbation, whereas most reviews in scientific journals, such as Science (Samelson, 1982), Nature, and Science '82, tended to be critical on a number of counts."

"Gould goes on to discuss factor analysis, which he says "is, to put it bluntly, a bitch" (p. 238). (Some have called his exposition masterful, but I would call it masterful only in the way one might use that word to describe the performance of a magician in persuading an audience to believe in an illusory phenomenon.)"

Reflections on Stephen Jay Gould's The Mismeasure of Man (1981)

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#109

Message par uno » 09 juin 2013, 14:57

Columbiforme lourdaud a écrit :Image
Hormis le fait que le seul qui ignore ces choses est ta méprisable petite, et même très petite, personne, je ne te parlais pas d’échantillonnage qui aurait été mal faite espèce sinistre zigoto, tu réponds totalement à côté de mon précédent message sans doute parce que tu n’en captes pas le sens, en ignorant les arguments et étalant un pédantisme lourdaud constitué d’assertions n’ayant rien à avoir avec ce dont on te cause, bref tu trolles!
Columbiforme lourdaud a écrit : D'abord, les facteurs identifiés traditionnels (revenu, education, occupation professionnelle, lieu de résidence, ...) expliquent la majeure partie des variations. Donc ces facteurs impossibles-à-controler-comme-vous-dites-si-bien n'ont pas de grandes influences.
Et avec ça tu te targues d’être modeste et honnête, preuve que tu n’es qu’un petit troll qui cache sa médiocrité derrière un insipide pédantisme! Si ces facteurs sont impossible à contrôler, ou ici à évaluer l’impact quantitativement, c’est parce qu’on ne parvient pas à quantifier donc à comprendre comme il se doit les dynamiques culturelles et sociales.

Si tu avais un tant soit peu de connaissances en Sciences sociales, tu serais par exemple que les études quantitatives même si mettant en avant des données intéressantes, des associations statistiques rigoureuses entre celles-ci, ne suffisent souvent pas à comprendre la réalité sociale, c’est pour cela que parallèlement à cela il y a également les études qualitatives et ethnographiques, visant à comprendre les dynamiques sociales de manière plus concrète et détaillés en mettant le doigts sur tout ce que les approches quantitatives ne peuvent justement pas quantifier. Les études qualitatives ont également leurs faiblesses mais donc néanmoins utiles car informatives!
Columbiforme lourdaud a écrit : Mais plus important, est le fait que les immigrés sont généralement des gens issus de la partie supérieure du QI de leur population propre.
Source du QI moyen des immigrants dont le poids à la naissance n’est pas moindre que chez les afro-américains malgré une moindre contribution génétique européenne? Liens génétique entre le QI et le poids à la naissance? Cette étude n’y répondant nullement!

D’ailleurs en parlant de cette étude mon tout petit Columbiforme, celle-ci ne répond nullement à l’objection que je t’avais fourni concernant l’absence de contrôle des variables! Même pas un petit peu car aucune information n’est donné sur la fréquence de l’allèle incriminé chez les immigrants africains précédemment mentionné.

Encore une fois tu te caches derrière un pédantisme insipide en ne répondant absolument pas aux objections fournies!
Columbiforme lourdaud a écrit :Bref, quelque soit la plausibilité de chacun des points de vue, c'est beaucoup moins tranché que ce que vous essayez de me faire croire, Uno.
Image

Malhonnêteté crasse de ta part mon tout petit Columbiforme, tu es un gros malhonnête car j’ai souligné exactement le contraire, à savoir que ce n’est pas simple du tout! Tout l’ironie de la chose étant que tu te réfères en revanche à un certain David C. Rowe simplifiant les choses à outrance!

À ce titre l’association entre un ou même deux ou même trois allèles particuliers (plus fréquent chez les afro-américains) et un risque accru de naissance prématuré, même en ayant effectué les contrôle adéquat permettant d’incriminé l’allèle en question, ne signifie bien évidemment pas que l’allèle explique les différences constatées entre afro-américains et blancs surtout que hormis divers facteurs environnementaux divers autres facteurs génétiques peuvent également influer les risques de naissances prématurés. Divers allèles et facteurs génétique dont nous ignorons encore l’existence et les fréquences relatifs d’une population à l’autre.

De la même manière et je suis sûr que le racialiste que tu es (même si tu es bien trop lâche et méprisable pour l’assumer) sera d’accord pour dire que ce n’est pas parce que statistiquement l’allèle d’un gène particulier (à savoir ici le gène HMGA2) est associer avec un léger + en matière de QI nous pouvons inférer à l’échelle des différences de QI inter-populationnelle. Et cela surtout si l’allèle en question (ici l’allèle C), celui-là même associer à un QI plus élevé, semble plus fréquent en Afrique qu’en Eurasie n’est-il pas?

Image

Dès lors c’est bien que tu te fous de la gueule du monde mon petit Columbiforme tout comme ton Rowe qui ignore la complexité des liens entre génétique et des traits phénotypiques complexes, ces derniers étant généralement le fait de nombreux gènes et donc allèles, en plus d’être tributaire de l’environnement!

Molecular Genetics as Deus ex Machina

Mais maintenant mon tout petit Columbiforme tu es prié de cessé de tenter de noyer le poisson à répondant chaque fois à côté via un pédantisme aussi insipide que ridicule pour faire oublier ton indécrottable médiocrité sur des thématiques dont tu ne captes que pouic, tu vas cesser de noyer le poissons en répondant simplement à la question suivante:

Comment mesure-ton le «facteur g» et/ou l’intelligence d’une personne illettrée?

Question simple tu y réponds simplement et on développera ensuite!

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#110

Message par uno » 10 juin 2013, 14:35

Juste pour le fun!
racialiste ne s'assumant pas a écrit :D'abord, selon ce que j'ai lu, je pense que la théorie génétique prédira que controler les facteurs économiques va diminuer cette corrélation. Je vous reconduis de nouveau à ce [Blog de Chuck A.K.A le racialiste théorisant sur linfériorité intellectuelle d'origine génétique des noirs].
Remember!
dodo a écrit :Où ai-je écrit ou insinuer une "cause génétique" comme le prétend Uno? Donc soit il est hors-sujet, soit c'est un homme de paille.
Non c'est clair à part toi tout le monde dans le présent topic savait dès le début que tu te faisait le port-parole de thèses racialistes soutenant que les noirs sont génétiquement moins intelligents que les blancs, bref tout le monde a pu noter l'étendu de ta duplicité pour le moins mal dissimulé (se référer à un crétin comparant sur un blogs les noirs à des singes ce n'est pas malin mon chéri), reste à savoir si tu vas continuer à nier ton racialisme puant après avoir fournit pour la énième fois un lien théorisant sur l'infériorité génétiques des noirs en matière d'intelligence en précisant toi-même qu'il s'agit d'une «théorie génétique», c'est-à-dire nier tes propres excréments que tu étales à tour de bras dans le présent forum! Il n'y a pas à dire «Les cons ça ose tout c'est même à ça qu'on les reconnait»!
racialiste ne s'assumant pas a écrit :Mais plus important, est le fait que les immigrés sont généralement des gens issus de la partie supérieure du QI de leur population propre. Et si QI et poids de naissance sont liés comme c'est le cas semble-t-il, alors ça peut expliquer ces faibles différences.
Bon trêve d'amusements, quoi que c'est toujours bon de rappeler que tu es un faux-cul de catégorie «premium»! Oui trêve d'amusements car je veux que ça rentre bien dans tête pour ta prochaine réponse et par «ça» j'entends bien sûr que tu ne répondes pas à côté de ce dont on te cause, car hormis que «contrôler le facteur économique» via notamment le revenue, ne signifie justement pas être forcément parvenu à «contrôler l'ensemble des facteurs environnementaux (facteurs sociaux et culturels divers et variés compris)» il est nécessaire que tu captes bien l'importance de la publication de 1997 notamment, sur la manière dont l'ascendance géographique, donc la contribution génétique d'origine africaine (plus exactement la même région d'Afrique que celle d'où provenaient les esclaves noirs ancêtres des afro-américains), ne constitue donc pas un bon «prédicateur» du poids des enfants à la naissance, car te référer à cette étude ne réfute pas la démonstration, sauf si:

1. Tu as une source démontrant que les immigrants africains dont le poids à la naissance est donc très supérieur à celui des afro-américains, ont une fréquence pour l'allèle incriminé (où les allèles incriminés), bien moindre (donc plus similaire à celle observée chez les blancs) que chez les afro-américains.

2. Que les immigrants africains ont un QI substantiellement plus élevé que celui des afro-américain et que ce QI plus élevé est associé à cette moindre fréquences des allèles incriminés chez les immigrants africains!

Chose de très peu probable et encore je pèse mes mots sachant que l'ensemble des aptitudes innées pouvant prédisposés à un haut QI (dans certaines conditions) n'est pas déterminé par deux ou trois gènes, donc deux ou trois allèles, on le sait cela est tributaire de multiples gènes donc de multiples allèles pour l'écrasante majorité encore non-identifiés. Donc même si l'on suppose que les immigrants africains ont, en moyenne, un QI plus élevé que les afro-américains, et même si l'on suppose que la raison en est avant tout génétique (ce qui est déjà en soi un postulat foutrement contestable), et bien rien n'indique que cela induise une sélection en défaveur, des quelques allèles incriminés précédemment mentionnées chez les dits migrants africains! Ou alors cela voudrait dire que la différence de QI pourrait se résumer aux allèles prédisposant négativement à un faible poids à la naissance, ce qui semble foutrement capilotracté poils aux nez!

Cela m'amenant à ta deuxième assertion!
racialiste ne s'assumant pas a écrit :N'oubliez pas qu'aux USA, les noirs arrivés initialement n'étaient pas immigrés, mais faits esclaves. Et je doute que les esclaves avaient des QIs les plus hauts parmi leurs congénères. Donc meme sans tenir compte des facteurs économiques il n'est pas nécessairement étonnant d'y trouver une faible relation entre les variables évoquées. Enfin, le taux d'admixture n'est pas 20-30 percent, mais 17 selon les données les + récentes. Ne vous attendez donc pas à de fortes différences.
Cette assertion est particulièrement grotesque car étant identique en tout point à celle d'un créationniste dont s'était à juste titre moqué le biologiste Paul Zachary Myers! En effet ce créationniste stipulait qu'il fallait «louer l'ADN américain» parce que justement constitué de migrants forcément plus courageux et entrepreneur de Nature parce que migrants. Ce créationniste soutenant que les esclaves étaient les exceptions! De plus si l'on en revient à la thèse d'un Jason Richwine, tous les migrants ne seraient donc pas à loger à la même enseigne car les Hispaniques même si eux-aussi des migrants, seraient néanmoins génétiquement inférieurs en matière d'intelligence! Bref on marche sur la tête mais on a l'habitude avec les créationnistes comme avec les racialistes ce n'est pas une nouvelle! Mais oublions un moment l'intelligence et le QI (en rappelant que ces deux choses ne sont pas synonymes) pour revenir au poids à la naissance et en mentionnant une autre catégorie de migrants noirs aux États-Unis, à savoir les Haïtiens!

Les Haïtiens comme les afro-américains sont des descendants d'esclaves! À la différence près que les immigrés Haïtiens aux États-Unis viennent d'un pays extrêmement pauvre! De plus les Haïtiens ont en moyenne moins d'ascendance européenne que les afro-américiains! Et pourtant même si descendants d'esclaves et même avec une contribution européenne moindre, les immigrés Haïtiens ont un risque d'environ 50% moindre d'avoir un faible poids à la naissance par-apport aux afro-américains! Certes là encore tu pourrais t'adonner à une pirouette consistant à affirmer que les migrant haïtiens seraient pour la majorité la crème de la crème, et sans doute ceux ayant le plus d'ascendance européenne (notons que chez les afro-américains la contribution européenne est extrêmement variables certains afro-américains ayant davantage de contribution européenne que de contribution africaine), mais là encore je demanderai des sources et cela surtout lorsque l'on sait que les vagues de migration haïtiennes étaient très hétéroclites (en terme de représentant des diverses strates sociales d'Haïti) et que l'on y comptait également des «Boat People» issus des classes les plus misérables, l'immigration en provenance d'Haïti étant en grande partie celle d'une fuite de la misère! Bref il y a donc plusieurs incohérences et surtout plusieurs points auxquels tes scénarios ad hoc ne répondent absolumenet pas, pas même la publication génétique auquelle tu te réfères, il n'y a pas besoin de creuser beaucoup pour voir que derrière ton pédantisme tu n'as strictement aucune maîtrise de ces thématiques bio-anthropologiques et génétiques!
Dernière modification par uno le 10 juin 2013, 19:35, modifié 2 fois.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#111

Message par spin-up » 10 juin 2013, 14:57

uno a écrit : 2. Que les immigrants africains ont un QI substantiellement plus élevé que celui des afro-américain et que ce QI plus élevé est associé à cette moindre fréquences des allèles incriminés chez les immigrants africains!
Ce qui est etrange c'est de lire que les immigrants africains ont un QI plus eleve que celui des afro-americains alors que les QI mesurés dans leurs pays d'origine sont ridiculement bas. La selection migratoire ne peut pas tout expliquer.

D'autre part, comment expliquer que les Nigerians (QI moyen=69) soit le groupe d'immigrants qui a le plus de succes dans la scolarité et les etudes superieures aussi bien aux U.S. qu'au Royaume-Uni, egalant ou surpassant les immigrants est-asiatiques (QI moyen=105)?

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#112

Message par uno » 10 juin 2013, 16:39

spin-up a écrit :D'autre part, comment expliquer que les Nigerians (QI moyen=69) soit le groupe d'immigrants qui a le plus de succes dans la scolarité et les etudes superieures aussi bien aux U.S. qu'au Royaume-Uni, egalant ou surpassant les immigrants est-asiatiques (QI moyen=105)?
Non elle ne le peut pas c'est une explication ad hoc pour ne pas avoir à tenir compte comme il se doit de ces anomalies de toute manière il apparait clairement que le racialiste auteur du présent topic ne maîtrise même pas les notions qu'il balance ici dans ses longs et insipides pavés, il se contente de retranscrire les sophismes de blogs racialistes anglophones sans vraiment lui-même en capter quoi que ce soit, ces derniers propos en matière de génétique prouve amplement que c'est une coquille vide!
Dernière modification par uno le 10 juin 2013, 19:36, modifié 2 fois.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#113

Message par Wooden Ali » 10 juin 2013, 17:18

spin-up a écrit :Ce qui est etrange c'est de lire que les immigrants africains ont un QI plus eleve que celui des afro-americains alors que les QI mesurés dans leurs pays d'origine sont ridiculement bas. La selection migratoire ne peut pas tout expliquer.
Surtout que la sélection migratoire ne va pas vraiment dans le sens où l'indique dodo. Actuellement et en règle générale, ce sont les plus démunis qui émigrent, pas les mieux nantis.
dodo a écrit : Et je doute que les esclaves avaient des QIs les plus hauts parmi leurs congénères.
En plus, il doute mal ! Si je ne me trompe, les esclaves étaient plutôt originaires des ethnies pastorales et/ou agricoles. Elles étaient victimes des ethnies guerrières pour qui pourvoir les européens en esclaves était un moyen de subsistance conforme à leurs us. A moins bien sûr, que dodo considère que les vertus guerrières des uns étaient forcément corrélées à un haut QI et que les péquenots qui leur servaient de proie étaient forcément de races inférieures et donc à bas QI.
Ce qui ne m'étonnerais pas du tout vu l'acharnement hypocrite qu'il met à vendre ses salades racistes.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

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BeetleJuice
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#114

Message par BeetleJuice » 11 juin 2013, 23:00

Et je doute que les esclaves avaient des QIs les plus hauts parmi leurs congénères.
Bon, je laissais le bénéfice du doute à dodo, mais là c'est juste pas possible de dire un truc pareil.
Entre le coups des riches noirs qui sont riches parce qu'ils sont supérieur aux autres noirs alors que si les autres reste dans le ghetto, c'est en substance qu'ils sont trop con, et ça, où les esclaves ont un moindre Qi (sous-entendus, c'est quand même un peu de leur faute, ils étaient un peu bête), c'est juste franchement à gerber.

Je laisse aux autres le soin de s'occuper de ce topic, moi je vais ouvrir la fenêtre, ça commence à sentir.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

Ryuujin
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#115

Message par Ryuujin » 11 juin 2013, 23:43

Premières remarques :
1) le QI en soit n'est pas un indicateur très pertinent. On ne forme pas un QI, on embauche pas un QI.
2) un QI moyen sur une population ne veut RIEN dire. On embauche pas un QI moyen. L'adéquation entre la distribution des QI et les besoins serait plus pertinente. Par exemple, si j'ai absolument besoin de QI supérieurs à 150, je peux avoir plus d'intérêt à recruter parmi un population ayant un QI moyen de 100 avec un écart type important que parmis une population d'un QI moyen de 120 avec un écart type de zéro.

Ensuite, sur le fond : c'est quoi ces études où on fait des tests et des régressions sans nous donner de p-value et d'intervalle de confiances ?!? Très franchement : c'est du baratin sans intérêt.
Ceci par exemple : http://humanvarieties.org/2013/01/15/se ... ility-gap/ c'est à désespérer.
Si un étudiant me rend un truc pareil, je lui colle 4/20 pour l'effort, avec en appréciation "Moi aussi je peux trouver n'importe quoi en interprétant du bruit !!".
Sérieusement : il suffit de voir ce graphe et le paragraphe qui suit :
http://humanvarietiesdotorg.files.wordp ... =440&h=253
pour comprendre qu'on peut passer son chemin sans trop se poser de questions. Je sais pas vous, mais moi je vois 1 avec du bruit autours.

Est-ce que le reste est de la même facture ? Ça vaut le coups d'y jeter un coups d’œil ?

Gilles F.
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#116

Message par Gilles F. » 12 juin 2013, 00:58

Dire qu'il existe encore des études de psychologie de l'intelligence, se basant sur des moyennes, alors que la psychologie différentielle a montré combien les variabilités inter-individuelles ou intra-individuelles étaient importantes et invitaient à dépasser cette approche.
Quant aux études présentées de Dodo défendant je ne sais quoi de "racialiste", beurck.
D'autres études montrent que la conception unitaire de l'intelligence ou l'évaluer par le simple QI sont dépassées elles-aussi, également le facteur g.
J'avais renvoyé à une bibliographie plus haut de mon "mentor" Jacques Lautrey...

Le type qui a écrit cette thèse devrait visiblement revisiter sa bibliographie, ainsi que ses méta-analyses (les données qu'ils envoient ne sont aucunement celles que l'on manipulait, cela sent le choix des données, mais bon). Il est complètement à l'Ouest de ce qui se faisait en psychométrie de l'Intelligence, la question de sa "mesure" (et si on peut mesurer celle-ci, vaste débat) ou sur l'Intelligence hors psychométrie et psychologie, au moins 6 ans en arrière.

A ce titre, j'aimerais poser deux questions à Dodo :

1) Quelle est ta définition de l'Intelligence ?

2) Après l'avoir définie, comment te proposes-tu de la mesurer avec des outils objectifs ?

Merci à toi.

Gilles.

dodo
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Inscription : 28 avr. 2013, 21:21

Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#117

Message par dodo » 12 juin 2013, 03:48

Bon...
uno a écrit :Et qu’une prise en charge étatique est une mauvaise chose car menant obligatoirement à des «réserves d’indiens». Mais au final avec Charles Murray on arrive naturellement à ce dernier résultat puisque selon lui les pauvres sont pauvres en raison de leurs gènes!
Voilà. Démasqué. C'est vous qui avouez maintenant que cette conclusion que vous leur attribuez est la votre, non qu'il s'agissait de la leur. Pourtant, c'est exactement ce à quoi on pensiez certainement quand vous écriviez :
uno a écrit :Bref en gros on parque les pauvres, principalement constituée de minorités visibles, dans des sortes de réserves d’Indien modernes, c’est-y pas magnifique?
Juste après ceci,
uno a écrit :«In short, by custodial state, we have in mind a high-tech and more lavish version of the Indian reservation for some substantial minority of the nation’s population, while the rest of America tries to go about its business» Richard Herrnstein and Charles Murray
Cette phrase "we have in mind..." suivie de la votre "Bref en gros on parque les pauvres" veut tout dire sauf "Et qu’une prise en charge étatique est une mauvaise chose car menant obligatoirement à des «réserves d’indiens»." Vous savez que ceci est impossible à deviner pour celui qui n'aurait pas lu tout le texte, et qu'automatiquement le "we have in mind" aurait nécessairement induit les lecteurs en erreur du fait de que "we have in mind" signifiait la recommandation politique de Herrnstein/Murray, alors qu'en fait ce n'était qu'un scénario qu'ils prévoyaient en fonction de la prédominance de l'etat-providence.

Alors je vous prie de cesser de parler comme ceci :
uno a écrit :Bref mon tout petit Dodo soit tu es un zigoto qui ne capte même pas les immondices qu’il répand ici soit tu es un fieffé menteur accusant les autre d’une malhonnêteté dont toi seul fait preuve ici!
Je ne savais que vous puissiez creuser encore plus bas. Un autre mensonge de votre part :
uno a écrit :
Cogite Stibon a écrit :Ben voyons ! Parce qu'une façon de résoudre un problème n'a pas eu les effets escomptés, on devrait arrêter de rechercher les causes du problème, et décider qu'il n'a pas de solution. Ca ne doit pas l'intéresser beaucoup de réduire les inégalités.
Je pense que c'est le meilleur description des posts de Dodo que l'on peut résumer en une phrase: «Peu importe la raison les noirs et les hispaniques sont plus c....euh je veux dire, ont un QI moindre, et on n'a pas réussit à régler le problème donc on ne peut rien faire ouin ouin ouin kikooo lol!»

Amusant!
J'avais précisé plusieurs fois sur le forum, pourtant, que je n'étais pas d'accord sur le fait que sous prétexte que les solutions précédentes étaient des échecs, que nous devrions arrêter. Relisez bien, s'il vous plait. J'inclus également Cogite Stibon.
dodo a écrit :Contrairement à lui, je ne suis pas le genre à des faire des raccourcis fallacieux. Le fait que les programmes subventionnés ont échoué à élever le QI ne signifie pas que le QI des noirs et hispaniques ne peut pas égaler celui des blancs avec des interventions bien construites et ciblés. Néanmoins, il reste tout à fait légitime d’être méfiant envers ce genre de programme, quand on connait l'historique de ceux-ci. Mais cela ne veut pas dire qu'on l'on doive abandonner les essais.
Ce serait donc bien de cesser de tout déformer.
uno a écrit :Non mais bordel qu’est-ce que tu ne comprends pas dans «pour les mêmes tests on constate que d'une génération à l'autre les gains se sont améliorés (effet Flynn) donc on re-standardise le tout» bougre de zigoto?!
Je ne vois pas ce que j'ai à craindre de quelqu'un qui n'a même pas jeté un oeil aux liens. Lisez ceci, en guise de complément des précédents :

“In What Way Are Apples and Oranges Alike?” A Critique of Flynn’s Interpretation of the Flynn Effect
Looking Through Flynn's Rose-Colored Scientific Spectacles

L'effet Flynn n'est pas réel, car l'effet se produit sur des compétences spécifiques, ou spécialisées. C'est ce que j'entendais par artéfact. Rien à voir avec ce que vous dites. L'étude de Alexandre Beaujean est particulièrement très éclairante par ailleurs. Mais vous n'avez pas un mot dessus. Je vous la redonne. Bonne lecture surtout.
uno a écrit :J’avais moi-même déjà fourni un lien répondant à ta «méta-analyse» ainsi qu’un autre mettant en avant l’impact de ses entrainements sur l’activité cérébrales, mais le plus important précisé en quoi l’effet des «working memory» est difficile à évaluer et à estimer car dépendant probablement d’autres variables.
L'article dont vous parliez n'est pas exempt d'erreurs. Il considère les sous-groupes sur lesquels l'effet peut différer. Le but d'une méta analyse est justement de réduire les erreurs aléatoires de mesures et d'échantillonnage. Aussi, dans un des papiers ci-dessous, il est fait état que les enfants à bas niveaux de QI ont tendance durant leur croissance à connaitre des régressions vers la moyenne. Donc l'effet de taille peut etre dû en partie à cela. On peut parler des enfants dislexiques ou avec ADHD, etc. , mais prendre en compte ces enfants dans les analyses n'a aucun sens, puisque la question était de savoir si l'on pouvait stimuler le QI d'un personne normale avec ce genre de tests. Meme si cela fonctionnait sur les enfants avec ADHD, ça ne veut pas nécessairement dire généraliser pour la population globale. Autrement dit, ça consisterait à gonfler artificiellement l'effet de taille pour considérer la population globale - l'usage d'échantillon non représentatif n'est pas recommandable. Une autre erreur consistait à dire que les tests de QI ne sont pas les memes. Mais sauf si un test n'est pas corrélé aux autres, ou n'a aucune validité prédictive, cette critique est mal placée et n'a aucun sens. Dernièrement, il est faux que la méta-analyse indiquée ne précise pas ses critères d'inclusion. Ils l'ont expliqué dans la section "méthodologie". D'ailleurs, ils ont selon moi été trop laxistes puisqu'ils ont inclus certaines études non viables, genre, celles de Jaeggi and co.

Le plus gros problème de ces études est que la question de la durabilité des gains de QI. Un suivi sur plusieurs années serait utile pour répondre à la question. Mais les chercheurs ne vont pas jusque là.

Pour finir. Beaucoup d'autres expériences de working memory ou dual-n back ne réussissent pas à produire des résultats probants. Les raisons données sont évidemment différentes des votres.

No evidence of intelligence improvement after working memory training: A randomized, placebo-controlled study
Improvement in working memory is not related to increased intelligence scores
Working memory training does not improve intelligence in healthy young adults
Improving Intelligence by Increasing Working Memory Capacity
Is Working Memory Training Effective?

Le site de Gwern vous donne une très bonne revue des études existentes, bien mieux que je le ferais. Notez aussi les commentaires de Moody sur Susanne Jaeggie. C'est extremement intéressant.
http://www.gwern.net/DNB%20FAQ
uno a écrit :Tu fais exprès d'oublier comme le dernier des cancres que toute la thèse d'un Jason Richwine dépend de la réalité du «facteur g» ainsi que du fait que ce dernier soit en grande partie tributaire du biologique et plus précisément du génétique?
C'est vous qui le dites. Ces deux affirmations ne sont nullement nécessaires, surtout la deuxième. Gould ne l'avait pas compris. Flynn, lui, l'avait compris. Quelque soit la réalité de la théorie de Spearman qui stipule "une" cause commune, représentée par g, il reste que le QI reste un prédicteur très important du succès économique. Dans Why g Matters, il y a une bonne revue des littératures existantes. Voir notamment pages 83-84.

dodo
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#118

Message par dodo » 12 juin 2013, 04:14

Ryuujin a écrit :Premières remarques :
1) le QI en soit n'est pas un indicateur très pertinent. On ne forme pas un QI, on embauche pas un QI.
2) un QI moyen sur une population ne veut RIEN dire. On embauche pas un QI moyen. L'adéquation entre la distribution des QI et les besoins serait plus pertinente. Par exemple, si j'ai absolument besoin de QI supérieurs à 150, je peux avoir plus d'intérêt à recruter parmi un population ayant un QI moyen de 100 avec un écart type important que parmis une population d'un QI moyen de 120 avec un écart type de zéro.

Ensuite, sur le fond : c'est quoi ces études où on fait des tests et des régressions sans nous donner de p-value et d'intervalle de confiances ?!? Très franchement : c'est du baratin sans intérêt.
Ceci par exemple : http://humanvarieties.org/2013/01/15/se ... ility-gap/ c'est à désespérer.
Si un étudiant me rend un truc pareil, je lui colle 4/20 pour l'effort, avec en appréciation "Moi aussi je peux trouver n'importe quoi en interprétant du bruit !!".
Sérieusement : il suffit de voir ce graphe et le paragraphe qui suit :
http://humanvarietiesdotorg.files.wordp ... =440&h=253
pour comprendre qu'on peut passer son chemin sans trop se poser de questions. Je sais pas vous, mais moi je vois 1 avec du bruit autours.
En répondant point par point :
1) je pense que vous devriez vous renseigner avant de faire des affirmations comme ça. Lisez Why g matters, une revue assez complètes des méta-analyses existantes, en particulier celles de Hunter & Schmidt, Validity and Utility of Alternative Predictors of Job Performance, ou encore Ackerman, Individual differences in skill learning: An integration of psychometric and information processing perspectives.
2) Cette remarque, "On embauche pas un QI moyen", je suis désolé, n'a aucun sens. Les psychométriciens vous diront toujours qu'un QI haut est plus productif au travail, indépendamment de l'expérience, du groupe (sex, race etc.) et niveau d'éducation. Voir les documents listés dans 1). La "formation" au travail des gens à bas QI est aussi extremement difficile. Voir ceci.
Individuals in the top 5 percent of the adult IQ distribution (above IQ 125) can essentially train themselves, and few occupations are beyond their reach mentally. Persons of average IQ (between 90 and 110) are not competitive for most professional and executive-level work but are easily trained for the bulk of jobs in the American economy. In contrast, adults in the bottom 5 percent of the IQ distribution (below 75) are very difficult to train and are not competitive for any occupation on the basis of ability. Serious problems in training low-IQ military recruits during World War II led Congress to ban enlistment from the lowest 10 percent (below 80) of the population, and no civilian occupation in modern economies routinely recruits its workers from that range. Current military enlistment standards exclude any individual whose IQ is below about 85.
Concernant le reste, une question que je me pose, c'est : savez vous ce qu'est une régression? J'ai quelques doutes à ce sujet. Ce que l'auteur du blog post a fait, c'est tracer des courbes à partir de points de données (disponibles sur le fichier excel attaché au blogpost cité), pour voir s'il y a une tendance à un rétrécissement. Donc quand vous parlez d'intervalles et de p-values, j'ai pas l'impression que vous sachiez réellement de quoi vous parlez, mais bon.

Voici ce que dit l'auteur sur le graph que vous citez :
John Fuerst a écrit :The graph shows a midway increase and then a slight decline. This analysis, though, is confounded by interactions between age, representativeness of scores, and the magnitude of the difference.
Donc il refait le graph en décomposant par tranche d'age. Il obtient ceci :

Image

Il n'y a effectivement pas bcp de commentaires à faire, si ce n'est que la conclusion est la meme de celle des chercheurs Dickens-Flynn ds l'échantillon adulte. Pas de réduction des différences de QI. Sauf que JF, lui, a étudié les différences non pas sur les 30-40 dernières années, comme faisaient Dickens, mais sur 90 ans. Sur l'échantillon adulte, il n'y a pas de réduction des différences. Je ne sais pas trop comment interpreter l'échantillon des enfants, qui comprend uniquement 5 points de données. Peut-etre un peu faible. Ceci est à comparer avec le graphique de Malloy, sur le QI des enfants noirs à l'age de 3 ans. Lien.

Image

Je ne vois aucune hausse sur 50 ans. Ce qui est étrange étant le fait que les différences ethniques, elles, ont connu des hauts et des bas pour l'échantillon des enfants. La seule explication que j'en fais est que comme on sait, le QI mesuré à l'enfance est généralement bcp moins stable que celui mesuré à l'âge adulte. Autrement dit, la variance comptabilisée par les seules erreurs dites de mesures est plus importantes, ce qui pourrait expliquer les fluctuations des différences de QI à un age précoce. Unreliability oblige. c'est pourquoi il est plus utile de regarder l'échantillon des adultes, quand les sujets ont atteint un age où le QI ne fluctue pas bcp, i.e., se stabilise.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#119

Message par dodo » 12 juin 2013, 05:00

Gilles F. a écrit :Dire qu'il existe encore des études de psychologie de l'intelligence, se basant sur des moyennes, alors que la psychologie différentielle a montré combien les variabilités inter-individuelles ou intra-individuelles étaient importantes et invitaient à dépasser cette approche.
Je ne sais pas si vous avez suivi toute la conversation, mais j'ai été pointilleux sur les erreurs dites d'échantillonnage, qui explique la majeure partie des différences entre études. La moyenne permet justement de minimiser ces erreurs aléatoires. Je peux recommander ce bouquin de Hunter & Schmit que je suis en train de lire: "Methods of Meta-Analysis: Correcting Error and Bias in Research Findings".
Quant aux études présentées de Dodo défendant je ne sais quoi de "racialiste", beurck.
Insinuez vous que Pedersen, Plomin, Wicherts, Dolan, Bouchard, Hunter/Schmidt, Nijenhuis, Cecil Reynolds, Lubke, et autres dizaines de chercheurs mentionnés sont racialistes? C'est quoi votre définition du racialisme d'ailleurs? Le fait que quelqu'un n'adhère pas spécialement aux thèses 100% culturel/environnemental?
Le type qui a écrit cette thèse devrait visiblement revisiter sa bibliographie, ainsi que ses méta-analyses (les données qu'ils envoient ne sont aucunement celles que l'on manipulait, cela sent le choix des données, mais bon).
Si vous parlez de Richwine, je rappelle une fois de plus que les données proviennent de l'enquete générale NLSY. Donc "choix des données", je ne vois pas ce que vous essayez d'insinuer.
Gilles F. a écrit :1) Quelle est ta définition de l'Intelligence ?

2) Après l'avoir définie, comment te proposes-tu de la mesurer avec des outils objectifs ?
La 1) est curieuse, car "je" n'ai pas de définition. "Ma" définition est celle communément acceptée par le milieu scientifique, si je ne m'abuse, qui consiste à dire plus simplement, que le Qi mesure la capacité à résoudre des problèmes nouveaux, et reflète la vitesse de traitement de l'information.

Voir le document, Is It the Epidemiologists’ Elusive “Fundamental Cause” of Social Class Inequalities in Health?.
Qques citations :
“The high generality of g is also seen in the more specific skills and abilities that typify high-g persons: reasoning, conceptual thinking, problem-solving, and quick and efficient learning. All are general-purpose abilities, applicable to any task or life setting. g fits many lay and expert definitions of the term “intelligence” and many intelligence experts have, in fact, adopted g as their working definition of intelligence.”

“g affects job performance primarily indirectly, by promoting faster and more effective learning of essential job knowledge, during both training and experience on the job. Higher levels of g also enhance job performance directly when jobs require workers to solve novel problems, plan, make decisions, and the like. g appears to have increasingly large direct effects when jobs are less routinized or less closely supervised; more fraught with change, ambiguity, unpredictability, and novelty (and hence are inherently less trainable); or otherwise require greater exercise of independent judgment and “innovative adaptation” (Schmidt & Hunter, in press).”

“Not all individuals learn equally well when exposed to the same instruction, because higher g promotes faster, more extensive, and more complete learning of what is being taught (Schmidt & Hunter, in press; Sticht, 1975).”

“The crucial point, however, is that g’s effects are pervasive and consistent. As gambling houses know well, even small odds in one’s favor can produce big profits in the long term when they remain consistently in one’s favor and other influences are more erratic. Information processing is involved in all daily tasks, even if only to a minor degree, so higher g always provides an edge, even if small. In contrast, other influences (fatigue, advice, etc.) tend to be more volatile and haphazard, and thus likely to cancel each other out over time.”
Pour répondre à 2), maintenant, j'aimerais qu'on ne me demande pas "que proposes-tu?". Je préfèrerais de loin qu'on me demande "quel est selon toi le meilleur ...xxx...".

A cette question, je dirais qu'il faut regarder si un test de QI est biaisé ou non ethniquement, et s'il a un bon niveau de fidélité (représenté par le "reliability coefficient"). La plupart des tests utilisés dans les documents de recherches sont fiables. Les deux seuls que je connaisse, qui sont à tort interprété comme étant une mesure de l'intelligence générale est le Wordsum et le PPVT. Le premier est un questionnaire à 10 items, de vocabulaire. Le second est un test de vocabulaire, avec je crois me rappeler des mots à associer avec des images. La longueur du 1er test est faible, donc reliability faible. Le deuxième a également un problème, qui est d'etre largement culturellement biaisé. c'est Jensen qui l'avait dit. Mais étrangement, les tests les plus culturels sont egalement ceux qui montrent les moindres différences de QI entre les noirs et les blancs. Je crois me rappeler que pour la comparaison avec les hispaniques, c'était un peu différent.

Si vous avez le temps, je recommande cette master thesis de Daniel Metzen, que j'ai trouvé tt récemment :
The Causes of Group Differences in Intelligence Studied Using the Method of Correlated Vectors and Psychometric Meta-Analysis
Metzen a écrit :The previous group comparisons concerned ethnic groups, and additionally we explored differences between subgroups within an e ethnic group. The analyses on subgroups that differ with regard to religious belief and the school type the subgroups attend, respectively, did not yield strong positive correlations, as is generally the case in comparisons between ethnic groups. In particular, differences in IQ between religious groups, namely Catholics, Protestants, and atheists, showed a correlation d x g of close to zero. Differences in IQ between school types showed a small correlation d x g. Therefore, subgroup differences do not seem to have a particularly strong relationship with g. These findings can be construed as providing support for the hypothesis that when comparing samples only group differences and generally not subgroup differences are strongly and positively related to g. However, it should be mentioned that te Nijenhuis et al. (2009) reported a rho = +1 for differences between gifted persons and average persons. Clearly, more exploratory meta-analyses are required to see which subgroup differences act like ethnic group differences. In previous studies, genetic variables were found to have a strong positive relationship with g. Therefore, we expected that also the heritability coefficients of reaction time measures would show a strong correlation with g loadings. A bare-bones meta- analysis on two studies revealed a correlation h² x g of .51. T his finding provides modest support for our hypothesis. A range of physical characteristics of the brain was found to have a substantial correlation with g . In the present study, we explored the relationship between brain volume and g. Results indicate a modest correlation d x g. Spitz (1987) hypothesized that biological-environmental variables mimic the pattern of genetic variables. Previous studies on this topic, however, did not indicate a pronounced relationship between the biological – environmental cocaine-, lead-, and smoke- exposure. Nonetheless, it was still possible to find support for Spitz’ hypothesis in studies of other biological – environmental variables. Therefore, we explored the correlation d x g of the variables iodine supplementation/ deficiency, prenatal cocaine exposure, fetal alcohol syndrome, air pollution, traumatic brain injury, and malnutrition. The picture that emerged from all this studies is straightforward: Differences in IQ caused by these biological – environmental variables are virtually unrelated to general intelligence. A further exploration of the psychological phenomena aging and autism revealed that IQ decline in aging has a substantial relationship with general intelligence, but the meta-analytical correlation is clearly not +1. The analyses showed that an analysis of gains on broad abilities is more likely to be helpful for understanding this phenomenon than the g factor. The IQ profile of autistic groups clearly does not correlate with general intelligence.
Mais le meilleur test de QI apparemment, serait les tests de temps de réaction. Voir notamment ceci, de Pesta et Poznanski :
Black-White differences on IQ and grades: The mediating role of elementary cognitive tasks

Ce genre de tests n'a pas le problème d'etre influencé par des contenus culturels, ou connaissances scolaires. D'après les méta-analyses de Vernon, ces tests sont très bien corrélés au facteur g. Donc c'est une bonne mesure, avec un coefficient de fidélité assez élevé. Sans doute vraiment le meilleur test de QI. J'ai trouvé l'autre jour un tableau intéressant, ici.

Je fatigue, alors je réponds aux autres dès demain.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#120

Message par dodo » 12 juin 2013, 05:15

BeetleJuice a écrit :
Et je doute que les esclaves avaient des QIs les plus hauts parmi leurs congénères.
Entre le coups des riches noirs qui sont riches parce qu'ils sont supérieur aux autres noirs alors que si les autres reste dans le ghetto, c'est en substance qu'ils sont trop con, et ça, où les esclaves ont un moindre Qi (sous-entendus, c'est quand même un peu de leur faute, ils étaient un peu bête), c'est juste franchement à gerber.
Hum, avant d'aller me coucher, je vais qd meme répondre à ça, parce que la mauvaise foi, à un certain point, ça m'agace. Les accusations gratuites et non fondées, ça va un moment, non. Tout ce que j'ai supposé est qu'ils avaient plausiblement un QI moins élevé, mais jamais je n'ai spéculé sur les causes fondamentales de ces déficits en Afrique. Je n'ai jms prétendu qu'ils avaient un QI plus bas du fait que "c'était de leur faute s'ils sont cons" ou je ne sais quoi.

C'est vous qui l'affirmez, alors s'il vous plait ne me pretez pas des propos que je n'ai jamais tenu.

Merci !

Par ailleurs, cette phrase "c'est quand même un peu de leur faute, ils étaient un peu bête" implique que c'est un déficit ayant une cause génétique. Sinon, vous n'auriez surement pas dit "c'est de leur faute". Or je n'ai jamais rien dit de tel. Le QI en Afrique est probablement bien plus influencé par des facteurs environnementaux que le QI des noirs-américains, qui eux, ont bénéficié d'un standard de vie plus élevé.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#121

Message par Etienne Beauman » 12 juin 2013, 07:11

dodo a écrit :Je n'ai jms prétendu qu'ils avaient un QI plus bas du fait que "c'était de leur faute s'ils sont cons" ou je ne sais quoi.
Et ce n'est pas du tout ce que te dis BJ :roll:
qi bas = ils sont cons
Quand tu suggère comme une évidence que les esclaves avaient un qi plus bas que leurs "congénères"*, tu dis implicitement que s'ils ont fini esclaves c'est parce qu'ils étaient cons.
C'est une justification hiérarchique de type caste à gerber.
Si ça te choques pas c'est parce que tu es raciste, et que tu aimes hiérarchiser les gens sur des critères arbitraires. :grimace:


*
C'est à ce propos une absurdité nauséabonde de plus :
congénère Être vivant de même genre ou espèce (qu'un autre).
Les "noirs" sont tes congénères.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#122

Message par spin-up » 12 juin 2013, 10:30

Bis, en attendant un commentaire de notre eminent racologue:
Ce qui est etrange c'est de lire que les immigrants africains ont un QI plus eleve que celui des afro-americains alors que les QI mesurés dans leurs pays d'origine sont ridiculement bas. La selection migratoire ne peut pas tout expliquer.

D'autre part, comment expliquer que les Nigerians (QI moyen=69) soit le groupe d'immigrants qui a le plus de succes dans la scolarité et les etudes superieures aussi bien aux U.S. qu'au Royaume-Uni, egalant ou surpassant les immigrants est-asiatiques (QI moyen=105)?
dodo a écrit :Mais le meilleur test de QI apparemment, serait les tests de temps de réaction. Voir notamment ceci, de Pesta et Poznanski :
Black-White differences on IQ and grades: The mediating role of elementary cognitive tasks
Une correlation de -0.24 entre QI et temps de reaction (lol...) :menteur: :menteur:

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#123

Message par BeetleJuice » 12 juin 2013, 10:39

Tout ce que j'ai supposé est qu'ils avaient plausiblement un QI moins élevé
Et vous supposez ça à partir de quelle donnée, selon quel raisonnement sinon en le liant au fait qu'il devienne esclave et pas les autres et donc en faisant le sous-entendu puant que je décris ?
Que vous ne voyez pas la pente glissante que vous prenez, je veux bien le croire, mais n'attendez pas des autres qu'ils ferment les yeux.

Entre ça et votre tentative pitoyable d'éviter le débat sur la pertinence de la méthodologie de votre chercheur, en noyant le poisson pour faire admettre d'emblée la valeur de ses chiffres, coute que coute, notamment en décrétant arbitrairement qu'il n'est pas pertinent de questionner l'établissement des groupes ou la cause des résultats obtenus mais que seul compte la conclusion qu'en tire le chercheur, honnêtement je ne n'ai plus les doutes que j'avais sur vous à la base.

Je vous soupçonnais de ne pas être honnête dans votre démarche et de promouvoir de façon rampante une idéologie, en fait, à mon avis, c'est même pire que ça, vous n'avez même pas conscience de ce qu'il y a de scandaleux et de malhonnête dans votre discours qui repose sur des données extrêmement discutables et est à géométrie variable.

Pour moi, l'affaire est entendue et je m'arrête là.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#124

Message par uno » 12 juin 2013, 11:06

Racialiste pleurnichard a écrit :L'article dont vous parliez n'est pas exempt d'erreurs. Il considère les sous-groupes sur lesquels l'effet peut différer. Le but d'une méta analyse est justement de réduire les erreurs aléatoires de mesures et d'échantillonnage.
Image

Et voilà comme à chaque fois, le faux-jeton que tu es zappe les trois quart de ce qu’on prend pourtant le temps de t’expliquer à avec nos mots pour répondre totalement à côté en balançant des liens vers d’insipides et illisibles pavés, en lieu et place de tenir compte de ce qu’on t’explique. À moins que tu sois simplet au point de ne tout simplement rien comprendre de ce que les autres t’écrivent.

Je répètes la chose une dernière fois à ta microscopique personne: Le problème dont je te cause n’est pas un problème d’échantillonnage triple bourricot crotté que tu es!

Dis autrement même si sur un échantillonnage représentatif les «Working Memories», échouent à donner des résultats probant sur le long terme, notamment sur le QI, cela (1) ne nous dit pas pourquoi les dits «Working Memories» échouent et (2) cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas être efficace dans certains cas qu’il n’existe pas de solutions potentiels pour qu’ils soient efficaces à plus large échelle donc dans un échantillonnage représentatif et le fait que cela ait des effet dans certains cas suffit à dire que faute d’être une solution à eux seuls pour l’ensemble de la population, les «Working Memories» sont une piste intéressante et démontre le caractère malléable de notre psyché donc notre palsticité cérébral. Surtout que ces «méta-analyses» n’amènent strictement aucune analyse sociologique, biologique ou psychologique de fond, elles n’amènent donc strictement aucune réponse aux deux points précédemment mentionnés!

Cela nous amenant inélucatblement à la question de ce que mesure concrètement les tests de QI dont tu prétends qu’elles mesureraient quelque chose de réel de «peu malléable», on suppose que tu parles de cette fumisterie qu’est le «facteur g» et qui n’est qu’une corrélation et non pas une entité réelle qu’elle soit biologique ou autre)! Car le méprisable lâche que tu es n’a toujours pas répondu à la question suivante!

Comment mesure-t-on le «facteur g» et/ou l’intelligence d’une personne illettrée n’ayant jamais passé le moindre test sur papier?

On développera ensuite ta réponse si tu te décides un jour à répondre! Mais je rappelle que nos capacités cognitives à passer les diverses batteries de test constituant un test de QI sont forcément tributaire de notre éducation notamment notre scolarisation, savoir que lire et à écrire augmentera mes performances aux tests verbaux, avoir fait des maths mais aussi de la géométrie m’aidera pour les tests mathématiques et spatiaux. De même qu’avoir fait des suites (également en mathématiques) me sera utile pour bon nombre de tests. Le simple fait d’avoir fait de puzzles, jouer au Domino m’a sans doute été utile pour résoudre les matrices de Raven, etc, etc… La question est donc simple si le «facteur g» est réel, comment le mesure-t-on chez des personnes n’ayant jamais été scolarisées, n’ayant jamais fait un puzzle ou un test sur papier, ni même jamais été devant un écran d’ordinateur? Comment mesure-t-on l’intelligence de ces personnes? Rappelons que durant la majorité de l’histoire évolutive de notre espèce (soit depuis il y a environ 200'000 ans), il n’y avait guère d’écriture et donc guère de tests sur papier!

Bref je demande au racialiste que tu es de t’en tenir au concret et de cesser tes fuites vers des capilotractages statistiques zappant totalement les questions qu’on te pose! Car il est évident que l’ensemble des pavées que tu mets en lien ne visent qu’à cacher l’absence totale de fondation scientifiques à l’édifice de conneries racialiste que tu défends! Aucune base sociologique, anthropologique, biologique et même psychologique!
Racialiste pleurnichard a écrit :Cette phrase "we have in mind..."[Ouin ouin arrêter de dire que je je suis raciste parce que je file des liens stipulant que les noirs sont génétiquement inférieurs sur le plan intellectuel]
Arrête de gesticuler, tu sais parfaitement que le corpus idéologique de Charles Murray est d’affirmer que les afro-américains sont pour beaucoup pauvres parce que génétiquement trop désavantagés sur le plan intellectuel pour réussir dans une société qu’il juge méritocratique (cela allant de pair avec sa vision de l’économie). D'ailleurs on a tous vu ici que c'est exactement ce point de vue puant que tu partages et que tu défends en grande pompe! Et oui c’est bien une des solutions qu’il suggère, l’autre n’étant rien d’autre qu’un appel aux populations pauvre à accepter leur statut social, il ne propose aucune solution crédible et ne pense pas que les inégalités raciales peuvent être résolus en raison du déterminisme génétique qu’il soutient. Si tu continues à nier c’est simplement que tu es d’un duplicité particulièrement infecte!
Racialiste pleurnichard a écrit :L'effet Flynn n'est pas réel, car l'effet se produit sur des compétences spécifiques, ou spécialisées. C'est ce que j'entendais par artéfact. Rien à voir avec ce que vous dites.
Bordel tu ne piges absoluement pas ce dont tu causes au point de ne pas capter que tes liens ne changent absolument rien à ce qu’on t’explique, à savoir que depuis des décennies les tests ont toujours été modifiés selon de nouveau standards pour avoir une moyenne continuant à tourner autour des 100! Mais encore une fois oublie tes capilotractages statistiques et soit concret, a-t-on avis si l’on faisait passer un test de QI moderne conçu pour des gamins instruits de nos sociétés occidental, à des enfants du 19ème peu ou pas scolarisés et bossant dans des mines de Charbon, doit-on s’attendre à une différence de résultats? Si oui pourquoi? Proposerais-tu des tests différents pour ces deux populations de gamins, si oui comment standardiserais-tu ces tests c’est-à-dire sur quels critères! Et si une bonne part des gamins bossant dans les mines de charbon son illettrés comment mesurera-tu leur QI/«facteur g»/intelligence générale?

Aller répond simplement à ces question où je te demande du concret sur la manière de mesurer l’intelligence d’individus évoluant dans des environnements sociaux et culturels différents, et non pas des capilotractage statistiques!
Racialiste pleurnichard a écrit :C'est vous qui le dites. Ces deux affirmations ne sont nullement nécessaires, surtout la deuxième.
Non c’est tout le monde qui le dit ici et c’est toi seul qui le nie nuance faux jeton que tu es va!
Racialiste pleurnichard a écrit :alors s'il vous plait ne me pretez pas des propos que je n'ai jamais tenu.
On sait tous que tu es un hypocrite étalant tes excrément racialistes dans le présent forum sous-couvert d’une prétendue «objectivité intellectuelle», pas la peine de jouer les pleureuses, tu pue tellement la merde dans laquelle tu te roules que tu ne trompes personne!
Dernière modification par uno le 12 juin 2013, 16:45, modifié 2 fois.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#125

Message par uno » 12 juin 2013, 12:01

dodo a écrit :Mais le meilleur test de QI apparemment, serait les tests de temps de réaction.
Non ce n'est pas un test de QI mais un test que l'on corrèle et/ou inclue à l'ensemble des batteries de tests que l'on utilise pour déterminer un QI! La corrélation obtenue ne nous renseignant pas davantage sur l'origine de la corrélation! Quand on creuse un peu il s'avère que les rapport entre le QI et «temps de réaction» et «temps d'inspection» ne sont pas claires comme de l'eau de roche hormis de n'avoir aucune démonstration clair de lien de cause à effet entre ces corrélations! Par exemple parmi les nombreuses pistes à explorer on pourrait peut-être se demander quel pourrait-être l'impact des jeux vidéos nécessitant également souvent des temps de réactions et d'inspections courts! Par ailleurs les tests utiliser pour mesurer les temps de réactions sont foutrement limités, tient reprenons les personnes illettrés (j'attends toujours ta réponse sur la manière de mesurer le QI/«facteur g»/«intelligence générale» d'une personne illettrée) et plus exactement des chasseurs cueilleurs, notamment des chasseurs, comment ces derniers mobilisent-ils leur «temps d'inspection» et leur «temps de réaction» dans leur activité quotidienne? Car on peut raisonnablement supputer qu'un chasseur doit traiter l'information de manière efficace! Cela vaut pour un paquet d'activité autre que des tests sur sur papier, console et/ou écran d'ordinateur pensons simplement aux activités sportives nécessitant des réflexes impliquant des «réactions corporelles» rapides et également un traitement rapide des «informations environnantes», mais surtout être douer dans le traitement rapides des informations «informations environnantes» dans des activités sportives et plus généralement sportives est-il un gage que l'on soit aussi rapide devant une console et/ou écran d'ordinateur? Si oui comment le démontrer? Sinon comment le démontrer et comment l'expliquer? Bref sans autre démonstration c'est du vent et ne valide nullement l'ensemble des conneries racialistes que tu défends!
Dernière modification par uno le 12 juin 2013, 16:45, modifié 2 fois.

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