Re: Jesus a réellement existé ?
Publié : 04 janv. 2017, 13:27
Vous prétendez sérieusement qu'il ne peut pas exister de non croyants intéressés par la recherche historique sur les origines de la chrétienté, sans être anticlérical ? C'est un sacré procès d'intention, ça !Kraepelin a écrit :Tu as bien raison de souligner le conflit d'intérêt, mais il faut aussi reconnaître qu'assez peu de savants consacrent leur vie à ce genre de recherche sans être personnellement ... "interpellé" ... Nous auront donc à nous mettre sous la dent soit des textes de chrétiens soit des textes d'anticléricaux ...
D'une façon plus générale, vous faites ici une fausse équivalence entre le biais réel des chercheurs chrétiens sur le sujet (remettre en question l'historicité de Jesus les obligerait à remettre en question tout leur système de croyance), et un biais imaginaire qu'un chercheur athée n'a pas de raison d'avoir (ne pas croire en Jésus, et même haïr l'Eglise, n'oblige en rien à croire que Jésus n'a pas existé)
Mais vous êtes familier de ce sophisme là. Pour preuves, vos récentes affirmation sur l'équivalence des dangers à sous-estimer où à sur-estimer les viols, ou encore ceci :
argument fallacieux que vous avez déjà exposé, et auquel on vous a déjà répondu :Kraepelin a écrit :Le même problème se présente avec les recherches sur l'homoparentalité: Qui fait des recherche sur ce genre de question? Il faut accepter qu'un certain degré de conflit d'intérêt existe ou simplement arrêter de de lire.
Kraepelin a écrit : Bien que le professeur Sherkat (2012, p. 1 347) affirme que «les spécialistes de la famille ont tendance à être conservateur», les enquêtes sur le corps professoral ont montré constamment que cette communauté (y compris ceux dans les disciplines les plus proches des études de la famille comme la sociologie et la psychologie) était très assimétriquement libérale (Klein et Stern 2009a), et rares sont ceux qui soutiennent que les conservateurs dominent ce champ (Glenn 2001). Le déséquilibre politique est particulièrement aigu en sciences sociales, avec des ratios conservatrice-libérale entre 8: 1 et 30: 1 dans la plupart des disciplines (Klein et Stern, 2009a), et en particulier en ce qui concerne les questions sociales (Inbar et Lammers 2012) comme le mariage gay.
Cogite Stibon a écrit :Ce point est principalement un vaste procès d'intention. Et même s'il contient très certainement une part de vrai, il ignore la totale dissymétrie entre les points de vue conservateurs et libéraux sur la question de l'homoparentalité. Les points de vues conservateurs, qui vont de "les homosexuels méritent la mort" à "les homosexuels ne devraient pas avoir le droit de se marier, ni d'avoir des droits équivalents à ceux des couples mariés", sont tous incompatibles avec l'idée que les enfants puissent être élevés dans familles homoparentales.
Les points de vues libéraux présentent, sur ce sujet, un éventail d'opinion bien plus vaste, incluant le très répandu "je suis pour que les homosexuels aient les mêmes droits que les hétérosexuels, sauf en ce qui concerne l'adoption, car c'est mauvais pour les enfants de ne pas être élevés par un père et une mère"