Les espoirs peuvent induire des biais de structure, d'interprétation et de contrôle dans la recherche, faut-il surtout en être conscient pour ne pas se laisser emporter par sa passion. En pareil contexte, il est aisé d'oublier que le hasard est un bon point de référence lorsque l'on cherche à étudier un phénomène extraordinaire. Par exemple, il m'est possible de deviner ce à quoi l'autre pense et de tomber pile, mais ça ne prouve pas que la pensée a voyagé entre lui et moi. En l'absence de statistiques probabilistes, je ne peux pas non plus conclure que c'est un phénomène hors normes (paranormal).Mireille a écrit :Malheureusement, je ne suis pas en mesure de voir ce que vous voyez, il est possible que vous ayez raison. D'un autre côté, je comprend les espoirs qui ont pu les animer.
Enfin, il faut aussi savoir qu'une corrélation positive ou négative ne repose pas nécessairement sur une relation causale. Par exemple, si je me sens morose lorsque le ciel s'ennuage, je ne suis pas nécessairement morose à cause des nuages, mais peut-être à cause des modifications barométriques qui affectent mon système lymphatique ou encore parce que ma première blonde m'a largué un jour pluvieux.
Alors, s'il y a des évidences que des individus semblent capables de communiquer à distance, il faut éliminer toutes autres les explications plausibles (l'empathie ou des subterfuges par exemple) avant de conclure à la transmission télépathique.