Re: Impression d'un double discours en science
Publié : 23 sept. 2014, 12:03
				
				@Science Création
Vous voulez dire depuis le XIXe siècle, la science n'avance plus que par sa seule inertie, ou que les avancées scientifiques ne sont apportées que par des scientifiques qui s'appuient sur la bible pour savoir ce qui est vrai ? (voire Vrai avec une majuscule ...)
Personnellement, il me semble plutôt que la science progresse de plus en plus vite depuis qu'elle a justement réussit à s'affranchir des croyances : la valeur des travaux d'un scientifique n'ayant aucun rapport avec sa religion.
Je sais, c'est beaucoup moins confortable que de prétendre tout savoir sur tout ...
Et plutôt que d'analyser une controverse vieille de deux siècles, ce serait une bonne idée de parler de la science actuelle. (Et un peu moins hors sujet)
Sinon, à part les amusantes plaisanteries de "Science Création", et pour en revenir au sujet de la discussion, je pense qu'il importe de différencier d'une part une théorie scientifique, et d'autre part la façon dont on est arrivé à la formuler.
Une théorie se doit d'être rigoureuse, et notamment de se conformer au faits, ce qui fourni un cadre précis et très contraignant et n'a que faire de la métaphysique.
Mais il n'existe aucun moyen précis de fabriquer une théorie. On part d'intuitions, d'analogies, de faiblesses dans les théories précédentes, et on fait feu de tout bois. On s'appuie sur une métaphysique plus ou moins bien formulée, sur des analogies plus ou moins foireuses, sur un sens de l'esthétique largement subjectif, sur des intuitions impossibles à prouver ou sur n'importe quoi d'autre (même dieu ou les ummites si vous voulez). Peu importe. Ce qui compte c'est qu'à posteriori la théorie tienne (ou pas) quand on la confronte aux fait.
			Le moteur de la science, vraiment ?Science Création a écrit : Cette façon de légitimé ce postulat est aussi insensé que d’enlever un moteur d’une voiture en pleine course en justifiant cette action en ce basant sur le fait que la voiture avance sans moteur. Le moteur de la science était l’intelligibilité du monde basé sur l’existence de Dieu.
Vous voulez dire depuis le XIXe siècle, la science n'avance plus que par sa seule inertie, ou que les avancées scientifiques ne sont apportées que par des scientifiques qui s'appuient sur la bible pour savoir ce qui est vrai ? (voire Vrai avec une majuscule ...)
Personnellement, il me semble plutôt que la science progresse de plus en plus vite depuis qu'elle a justement réussit à s'affranchir des croyances : la valeur des travaux d'un scientifique n'ayant aucun rapport avec sa religion.
Je ne vous ferai pas l'injure de croire que vous ignorez qu'en biologie on ne considère pas qu'un organe ait une "fonction" définie, mais plutôt un fonctionnement, qu'on est capable d'analyser et de comprendre. Pourriez-vous nous donner ne fusse qu'un seul exemple où la science n'essaie pas de comprendre le fonctionnement de quelque chose ?Science Création a écrit :(...) Tandis que la science moderne va supposer qu’un organe en particulier est vestigial et donc qu’il n’a plus ou presque plus de fonction. Dans ce cas de la science moderne on sera tenter d’enlever par prévention s’il le faut cet organe et on ne sera pas tenté de chercher une fonction à cet organe.
Pas artificiellement : la frontière entre les deux est celle qui existe entre ce qu'on connaît et ce qu'on ne connaît pas. On connaît très bien les mécanismes et l'histoire de l'évolution, mais en ce qui concerne l’abiogenèse on n'a pour l'instant que des hypothèses. Ça fait partie du travail des scientifiques de cartographier le connu, pour savoir dans quelle direction mener leurs recherches. Actuellement, beaucoup de chercheurs se penchent sur l'abiogenèse. Espérons qu'ils progresseront rapidement.Science Création a écrit :On a artificiellement divisé l’évolution de l’abiogenèse.
Je sais, c'est beaucoup moins confortable que de prétendre tout savoir sur tout ...
Et plutôt que d'analyser une controverse vieille de deux siècles, ce serait une bonne idée de parler de la science actuelle. (Et un peu moins hors sujet)
Sinon, à part les amusantes plaisanteries de "Science Création", et pour en revenir au sujet de la discussion, je pense qu'il importe de différencier d'une part une théorie scientifique, et d'autre part la façon dont on est arrivé à la formuler.
Une théorie se doit d'être rigoureuse, et notamment de se conformer au faits, ce qui fourni un cadre précis et très contraignant et n'a que faire de la métaphysique.
Mais il n'existe aucun moyen précis de fabriquer une théorie. On part d'intuitions, d'analogies, de faiblesses dans les théories précédentes, et on fait feu de tout bois. On s'appuie sur une métaphysique plus ou moins bien formulée, sur des analogies plus ou moins foireuses, sur un sens de l'esthétique largement subjectif, sur des intuitions impossibles à prouver ou sur n'importe quoi d'autre (même dieu ou les ummites si vous voulez). Peu importe. Ce qui compte c'est qu'à posteriori la théorie tienne (ou pas) quand on la confronte aux fait.
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. C'est que voyez-vous je ne suis pas encore sûre que l'Âme n'existe que dans notre imagination, donc pour en venir au fait, hier je lisais comme je l'ai lu souvent que dans l'antiquité les anciens croyaient qu'elle sortait lors de notre dernier soupir.  Vous vous rappelez sûrement que je vous avais déjà demandé si on avait esssayé de peser un mort ou tous les éléments qui le constituait juste juste avant et juste juste après, pour voir si il y avait une différence.  Vous m'aviez alors répondu, je crois qu'on n'avait pas les outils pour le mesurer en pièce détaché, et là ma question est : A-t-on déjà fait l'étude des molécules contenues dans l'avant dernier et le tout dernier souffle pour comparer si il y avait une différence de poids ou de masse, je ne sais pas comment vous le dites, à moins que certaines molécules n'ont pas de poids ou de masse (on m'a déjà expliqué la différence, mais je ne retiens pas bien ces notions), mais je suis sûr que vous me comprendrez.
   C'est que voyez-vous je ne suis pas encore sûre que l'Âme n'existe que dans notre imagination, donc pour en venir au fait, hier je lisais comme je l'ai lu souvent que dans l'antiquité les anciens croyaient qu'elle sortait lors de notre dernier soupir.  Vous vous rappelez sûrement que je vous avais déjà demandé si on avait esssayé de peser un mort ou tous les éléments qui le constituait juste juste avant et juste juste après, pour voir si il y avait une différence.  Vous m'aviez alors répondu, je crois qu'on n'avait pas les outils pour le mesurer en pièce détaché, et là ma question est : A-t-on déjà fait l'étude des molécules contenues dans l'avant dernier et le tout dernier souffle pour comparer si il y avait une différence de poids ou de masse, je ne sais pas comment vous le dites, à moins que certaines molécules n'ont pas de poids ou de masse (on m'a déjà expliqué la différence, mais je ne retiens pas bien ces notions), mais je suis sûr que vous me comprendrez.
 En échange d'un redico outre-tombe !
 En échange d'un redico outre-tombe !