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Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 16:45
par mathias
Aristote, Platon...... Vous élargissez le sujet.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 16:50
par Mireille
Bonjour Wot,
Ton vidéo est tout à fait magnifique
https://www.youtube.com/watch?v=w6cyISYpiZw. Merci de me l'avoir partagé. Je commenterai ce que tu me disais après un peu plus tard, je ne suis pas du tout d'accord avec tes propos.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 16:56
par Mireille
mathias a écrit :
Aristote, Platon...... Vous élargissez le sujet.
Bonjour Mathias,
J'essaie surtout de touver des éléments qui peuvent élargir ma propre pensée.
Tu te réfères assez souvent toi aussi à Platon, je pense. Son article t'intéressera peut-être.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 17:14
par mathias
Mireille a écrit :mathias a écrit :
Aristote, Platon...... Vous élargissez le sujet.
Bonjour Mathias,
J'essaie surtout de touver des éléments qui peuvent élargir ma propre pensée.
Tu te réfères assez souvent toi aussi à Platon, je pense. Son article t'intéressera peut-être.
J'ai parcouru.
Cela écrit, les (mes) références aux auteurs anciens me paraissent quelquefois d'ordre "affectif". Il faudra bien un jour "tuer" le père.....
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 17:27
par Jean-Francois
Mireille a écrit :Et je ne suis pas naïve parce que je ne lui demande pas séance tenante le nom des chercheurs avec qui il travaille pour valider le sérieux de ses recherches
A posteriori, tu es surtout naïve parce que la dérive que tu imposes à la discussion n'a strictement rien à voir avec ce que dit Lecointre. J'admets que ton interlocuteur est peut-être sérieux, et que le problème provient sans doute du fait que tu transformes ses propos à force de vouloir les faire rentrer de force dans ta perception personnelle (et pas très limpide) des choses. Tu ne fais pas l'effort de séparer ce qui vient de Mireille de ce qui vient d'autrui. Comme pour Lecointre: tu juges en fonction de ta définition perso de l'essentialisme, ce qui ne te permet pas de comprendre ce que dit vraiment Lecointre.
Quand on est essentialiste, on est fixiste parce qu'on pense qu'il existe une "essence" surnaturelle qui impose sa forme aux choses et aux êtres vivants: le chat est un chat parce qu'il est "modelé" par l'"essence" de chat. Une lignée de chats sauvages avec des caractéristiques de chats sauvages ne pourrait donc donner des chats domestiques avec des caractéristiques de chats domestiques parce que l'"essence" n'est pas la même. C'est clairement faux, il n'y a qu'à voir les races domestiques.
Si tu n'es pas d'accord, c'est là-dessus qu'il faudrait réagir.
Pour le reste: tu butines encore en lançant des noms de-ci de-là et rend les échanges totalement décousus. Libet, maintenant, comme si ça avait un lien avec tes histoires de "triple temps".
Aussi, tu ne veux pas que je fasse des métaphores en parlant, mais comment peut-on expliquer les relations d’esprit qu’on arrive à faire en donnant des exemples concrets si on parle de choses abstraites ?
Arrêter de partir d'une conclusion déterminée d'avance (la "précognition" à laquelle tu te raccroches désespérément) t'aiderait probablement à trouver des arguments dans les faits plutôt que d'inventer des scénarios imagés dont le but principal est de te convaincre que tu as raison de t'accrocher à ta conclusion.
Jean-François
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 17:29
par uno
Mireille je constate que tu esquive
le précédent message que je t'avais adressé. Rappelle-toi que Guillaume Lecointre parlait de la notion d'essence face à la théorie de l'évolution. À ce titre je te reposes mes précédentes questions: On passe comment d'êtres dépourvus d'essence mammalienne à des être pourvus de cette dernière? Elle vient comment cette essence mammalienne? Elle correspond à quoi concrètement cette essence mammalienne? En te rappelant que la notion de mammifère correspond simplement à une classification phylogénétique et il n'y a pas de limite claire entre mammifère et non-mammifère, la limite sera dans tous les cas arbitraire et correspondra à une convention en terme de classification. Et comme déjà dit c'est pareil pour les oiseaux!
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 17:49
par mathias
uno a écrit :Mireille je constate que tu esquive
le précédent message que je t'avais adressé. Rappelle-toi que Guillaume Lecointre parlait de la notion d'essence face à la théorie de l'évolution. À ce titre je te reposes mes précédentes questions: On passe comment d'êtres dépourvus d'essence mammalienne à des être pourvus de cette dernière? Elle vient comment cette essence mammalienne? Elle correspond à quoi concrètement cette essence mammalienne? En te rappelant que la notion de mammifère correspond simplement à une classification phylogénétique et il n'y a pas de limite claire entre mammifère et non-mammifère, la limite sera dans tous les cas arbitraire et correspondra à une convention en terme de classification. Et comme déjà dit c'est pareil pour les oiseaux!
Salut,
Je ne suis pas un grand connaisseur, mais porter des mamelles engage un lien particulier avec sa descendance devant sans doute influencer sur la perception, de l'autre - sa descendance vis-à-vis de la porteuse de la mamelle. Au delà de la simple perception, il existe très certainement un phénomène particulier, une imprégnation à travers ce contact.
Imprégnation: phénomène au cours duquel, par ex. un poussin, venant de sortir de sa coquille, accepte comme sa mère, la première "chose" vue.
Ps.
Afin d'éviter quelques peaux de bananes, lancées ici ou là, du fond de la classe CM1, je m'efforce d'être clair (comme de l'eau de roche)
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 20:57
par Mireille
Bonjour Uno,
Je vais me concentrer sur ce que vous me dites, mais là vous allez aussi m'écouter. L’essence détermine la nature de chaque être, chaque espèce, de toutes catégories dans ce qu’ils ont d’immuable et d’unique. On peux regarder ça de deux façons, dans une conception fixiste qui nous oblige à regarder l’évolution du vivant de manière erronée et trompeuse à la créationniste, ou de manière philosophique comme je viens de vous le résumer, au meilleur des mes connaissances actuelles. Quand G. L. dit que « la pensée essentialiste est incompatible avec tout transformiste et toute évolution », que cette pensée est « inconciliable avec les transformations du monde réel », et bien, selon ce que j’ai appris c’est qu’il est resté avec une idée arriérée ou ancienne si vous préférez de ce que peut représenter l’essence en philosophie. Je n’ai pas de doctorat en ce domaine, mais je suis capable de lire ce que les penseurs d’aujourd’hui en pense. Ce qui donne pour résultat qu'il induit que la pensée essentialiste est réductible à ce que transporte les créationnistes et ça c'est faux.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 21:29
par uno
Mireille a écrit :Je vais me concentrer sur ce que vous me dites, mais là vous allez aussi m'écouter. L’essence détermine la nature de chaque être, chaque espèce, de toutes catégories dans ce qu’ils ont d’immuable et d’unique. On peux regarder ça de deux façons, dans une conception fixiste qui nous oblige à regarder l’évolution du vivant de manière erronée et trompeuse à la créationniste, ou de manière philosophique comme je viens de vous le résumer, au meilleur des mes connaissances actuelles. Quand G. L. dit que « la pensée essentialiste est incompatible avec tout transformiste et toute évolution », que cette pensée est « inconciliable avec les transformations du monde réel », et bien, selon ce que j’ai appris c’est qu’il est resté avec une idée arriérée ou ancienne si vous préférez de ce que peut représenter l’essence en philosophie. Je n’ai pas de doctorat en ce domaine, mais je suis capable de lire ce que les penseurs d’aujourd’hui en pense. Ce qui donne pour résultat qu'il induit que la pensée essentialiste est réductible à ce que transporte les créationnistes et ça c'est faux.
Mireille quand on discute science on laisse de côté ses préconceptions métaphysiques et on reste dans le concret, dans les faits, les données du monde réels, basiquement c'est aussi simple que cela, c'est ce que Guillaume Lecointre appelle le matérialisme méthodologique. Si je te cause de l'évolution des mammifères, des oiseaux ou de manière plus restreinte des êtres humains, je cause d'éléments concrets. De données morphologiques et génétiques, de mécanismes ayant court en génétique des populations, etc, etc... Tu comprends cela non? Dès lors je ne vois toujours pas à quoi correspondrait ta notion d'essence dans cette démarche et réflexion scientifique. J'intègre comment ta notion d'essence dans la théorie scientifique de l'évolution? Concrètement de quoi s'agit-il? Aucun de tes précédents message ne répond à cette question. Si ta notion d'essence ne représente rien de concret et n'explique rien de concret en matière d'évolution des populations d'organismes vivants, alors cela valide les propos de Guillaume Lecointre.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 21:30
par Mireille
Christian a écrit :
Si on n'est pas en mesure de répondre aux questions d'uno, comment pourrait-on répondre à celle-ci:
Elle commence où parmi nos lointains ancêtres, l'essence de notre humanité?...
Bonjour Christian,
Je crois qu’il faut se savoir pour agir. J’imagine donc, que le premier être humain au contact de sa réalité en interaction avec l’extérieur, s’est su, donc s’est reconnu, ce qui lui a fait ressentir son essence.
Pour les question d'Uno, c'est que vois-tu, il faut que j'arrive à comprendre ce qu'il dit, comme par exemple : "Normal la notion de mammifère correspond simplement à une classification phylogénétique et il n'y a pas de limite claire entre mammifère et non-mammifère ...)" Merveilleux que ce soit normal, sauf que moi je ne sais même pas encore ce qu'est une classification phylogénétique et encore moins me représenter une limite pas claire entre mammifère et non-mammifère. Je ne savais même pas que l'homme est un mammifère, je ne suis pas encore rendu très loin dans mon livre, d'ailleurs mon premier contact avec cette importante matière la biologie, c'est ici sur ce forum qu'on me l'a enseigné et que j'ai compris l'importance d'aller en chercher les bases. Donc, non je ne suis pas en mesure de bien répondre aux questions de Uno, mais ça ne m'empêche pas de comprendre ce qu'est l'essence des choses et des êtres philosophiquement et heureusement parce que sinon, je serais très malheureuse.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 21:38
par Mireille
uno a écrit :Mireille a écrit :Mireille quand on discute science on laisse de côté ses préconceptions métaphysiques et on reste dans le concret, dans les faits, les données du monde réels, basiquement c'est aussi simple que cela, c'est ce que Guillaume Lecointre appelle le matérialisme méthodologique. Si je te cause de l'évolution des mammifères, des oiseaux ou de manière plus restreinte des êtres humains, je cause d'éléments concrets. De données morphologiques et génétiques, de mécanismes ayant court en génétique des populations, etc, etc... Tu comprends cela non? Dès lors je ne vois toujours pas à quoi correspondrait ta notion d'essence dans cette démarche et réflexion scientifique. J'intègre comment ta notion d'essence dans la théorie scientifique de l'évolution? Concrètement de quoi s'agit-il? Aucun de tes précédents message ne répond à cette question. Si ta notion d'essence ne représente rien de concret et n'explique rien de concret en matière d'évolution des populations d'organismes vivants, alors cela valide les propos de Guillaume Lecointre.
Voici deux exemples plus matériels, Uno, que vous retrouverez dans le livre de Willeime intitulé : L'Amour de la Raison universelle
http://www.willeime.com/ARU2.htm de Willeime, partie II, Philosophie.
"En effet, la signification des essences est toujours contenue dans les essences, et non dans les éléments qui les constituent. Par exemple, les propriétés géométriques du triangle proviennent de la seule essence du triangle et ne se trouvent pas dans les points et les segments qui le dessinent. De même, les désirs associés à telle ou telle essence humaine découlent comme des propriétés de cette essence, et ne proviennent pas des éléments qui l’ont composée. Ainsi, vouloir réduire les désirs intimes de l’homme libéré à ses causes antérieures serait comme tenter d’expliquer les particularités des objets complexes sur le seul plan atomique. “Il serait possible de décrire toute chose scientifiquement, mais cela n’aurait aucun sens. Ce serait une description sans signification, comme si l’on décrivait une symphonie de Beethoven comme une variation d’ondes de pression”1 expliquait Einstein.
Si l’on analysait une bactérie à l’échelle atomique, on verrait des chocs et des mouvements de particules, mais à partir de ce seul niveau inférieur, on ne saisirait rien de la “volonté” de survie qui a émergé avec les réplicateurs. Il serait complètement absurde d’attribuer une signification vivante aux atomes, même s’ils fondent tous les effets du vivant, car la volonté de survie n’apparaît qu’à l’échelle supérieure établie par les réplicateurs. De même, vouloir comprendre le sentiment de soi d’un esprit libéré par ses diverses causes antérieures, c’est se tromper d’au moins une dimension dans l’ordre des valeurs apparues dans l’univers."
On ne peux donc déduire la philosophie ou la métaphysique du réel.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 21:42
par Jean-Francois
Mireille a écrit :L’essence détermine la nature de chaque être, chaque espèce, de toutes catégories dans ce qu’ils ont d’immuable et d’unique. On peux regarder ça de deux façons, dans une conception fixiste qui nous oblige à regarder l’évolution du vivant de manière erronée et trompeuse à la créationniste, ou de manière philosophique comme je viens de vous le résumer, au meilleur des mes connaissances actuelles
D'après ce que tu dis toi-même, ta perception est "erronée et trompeuse".
Tu parles toi-même d'espèces "immuables et uniques", donc fixes. Si l'essence détermine la fixité, l'évolution n'est pas possible. Tu prétends que l'évolution est possible malgré la fixité.
Discours auto-contradictoire, donc illogique.
Je n’ai pas de doctorat en ce domaine, mais je suis capable de lire ce que les penseurs d’aujourd’hui en pense
Tu peux certainement les lire mais cela ne veut pas forcément dire que tu répètes correctement leur propos. Surtout que tu as tendance à insérer du "Mireille" dans les propos d'autrui.
On ne peux donc déduire la philosophie ou la métaphysique du réel
C'est pourquoi en science, on se fiche un peu de nombres de philosophes qui brodent "métaphilosophiquement" sans trop s'intéresser au réel. Tout le monde à le droit de faire de la fiction
Jean-François
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 21:52
par uno
Mireille a écrit :On ne peux donc déduire la philosophie ou la métaphysique du réel.
Non là il s'agit clairement d'une confusion entre la notion d'essence et celle
d'émergence le tout gratinés sur quelques enculages de mouches et confusions sur les définitions. Tu me sort ainsi le cas du triangle, ce n'est pas une essence, mais le simple mot que l'on place sur une forme géométrique. À ce titre reviens à la notion de départ, c'est quoi une essence mammalienne? Concrètement c'est quoi et comment je l'intègre à la théorie de l'évolution? Je devine d'ailleurs la confusion entre la conscience comme propriété émergente et donc l'idée que l'essence humaine serait l'émergence de la conscience...Sauf que ce n'est que confusion grotesque ne s'intégrant pas davantage dans la théorie de l'évolution. À ce titre les chimpanzé font déjà preuve d'un degré certain de conscience mais aussi de sentiment (qui émerge également des interactions complexe de notre système nerveux avec notre environnement), bref ils ont une essence humaine oui ou non? Cette notion d'essence ainsi confondu avec l'émergence n'explique rien, n'a aucun intérêt en terme en terme de description scientifique. Il ne fait que rajouter d'inutiles confusions.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 21:54
par uno
J'ajoute par ailleurs que je comprends la notion d'émergence dans l'évolution de la cognition de nombreuses lignées de mammifères mais aussi d'oiseau mais que je ne vois pas en quoi cela correspondrait et validerait la notion d'essence de mammifère ou d'essence d'oiseau.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 22:35
par mathias
uno a écrit : Elle vient comment cette essence mammalienne? Elle correspond à quoi concrètement cette essence mammalienne?
Je crois avoir répondu à cette question ou du moins avoir émis une hypothèse.
Ps. Mais est-ce possible, ici , entre nous ( la classe CM2) , d'émettre une hypothèse ?
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 22:42
par Mireille
Jean-Francois a écrit :Mireille a écrit :L’essence détermine la nature de chaque être, chaque espèce, de toutes catégories dans ce qu’ils ont d’immuable et d’unique. On peux regarder ça de deux façons, dans une conception fixiste qui nous oblige à regarder l’évolution du vivant de manière erronée et trompeuse à la créationniste, ou de manière philosophique comme je viens de vous le résumer, au meilleur des mes connaissances actuelles
D'après ce que tu dis toi-même, ta perception est "erronée et trompeuse".
Tu parles toi-même d'espèces "immuables et uniques", donc fixes. Si l'essence détermine la fixité, l'évolution n'est pas possible. Tu prétends que l'évolution est possible malgré la fixité.
Discours auto-contradictoire, donc illogique.
Mais non, tu n'as pas compris. Cette phrase c'est ma propre explication de l'essence :
L’essence détermine la nature de chaque être, chaque espèce, de toutes catégories dans ce qu’ils ont d’immuable et d’unique. Ensuite, ce que je dis c'est que l'on peut regarder cette définition que je donne essentiellement sous un angle créationniste comme le fait G. L. ou philosophique comme je l'ai résumé dans ma phrase que j'ai souligné ou mieux encore avec les exemples que j'ai amené de Willeime. Ce n'est pas ma perception à moi qui est erronée et trompeuse, mais celle des créationnistes.
Jean-Francois a écrit :Tu peux certainement les lire mais cela ne veut pas forcément dire que tu répètes correctement leur propos. Surtout que tu as tendance à insérer du "Mireille" dans les propos d'autrui.
Quand j'utilise leur propos je les mets entre guillemet. En passant si tu interprétais correctement mes propos justement, je ne serais pas obligée de passer en arrière de toi constamment pour rectifier (et je ne mettrai pas de bonhomme sourire ni jaune, ni vert, ni rien du tout).
Jean-Francois a écrit :C'est pourquoi en science, on se fiche un peu de nombres de philosophes qui brodent "métaphilosophiquement" sans trop s'intéresser au réel. Tout le monde à le droit de faire de la fiction
Si la philosophie ne t'aurais pas appris à mettre de l'ordre et à organiser ta pensée cher savant, tu aurais de la difficulté à faire ton boulot.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 23:03
par Mireille
A force de vouloir me corriger, fais bien attention de ne pas tomber Gros malin, je ne suis peut-être pas aussi bête que tu tentes de le démontrer avec tes fiers propos, eux, emplis de logique.

Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 23:08
par Jean-Francois
Mireille a écrit :Mais non, tu n'as pas compris
Je comprends très bien que tu répètes sensiblement le même truc sans trop te rendre compte qu'il n'y a pas trente six mille explications valables. Ta propre explication-résumée de l'essence ne peut être interprétée que comme entrainant une forme de fixisme (si c'est immuable, comment ça peut changer?). Prétendre que la "philosophie permet une autre interprétation" n'est pas convaincant.
Si tu penses que ça l'est: explique les choses autrement plutôt que de te répéter.
Jean-François
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 23:10
par Mireille
uno a écrit :À ce titre reviens à la notion de départ, c'est quoi une essence mammalienne? Concrètement c'est quoi et comment je l'intègre à la théorie de l'évolution?
Ca n'existe pas de l'essence mammalienne. Mammalien est un adjectif

Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 13 févr. 2015, 23:19
par Jean-Francois
Mireille a écrit :uno a écrit :À ce titre reviens à la notion de départ, c'est quoi une essence mammalienne? Concrètement c'est quoi et comment je l'intègre à la théorie de l'évolution?
Ca n'existe pas de l'essence mammalienne. Mammalien est un adjectif

Bravo! Et c'est l'adjectif correspondant à quoi? Hum? C'est l'adjectif correspondant à "mam-mi-fè-re".
Alors, si le terme "mammalienne" te perturbe trop, tu peux essayer avec la tournure de phrase suivante: "[...] c'est quoi une essence de mammifère? Concrètement c'est quoi et comment je l'intègre à la théorie de l'évolution?"
Sinon, c'est pas toi qui disais que tout avait une essence, idées et concepts compris? Pourquoi c'est pas valable pour les adjectifs?
Jean-François
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 14 févr. 2015, 01:00
par Mireille
Jean-Francois a écrit :Je comprends très bien que tu répètes sensiblement le même truc sans trop te rendre compte qu'il n'y a pas trente six mille explications valables. Ta propre explication-résumée de l'essence ne peut être interprétée que comme entrainant une forme de fixisme (si c'est immuable, comment ça peut changer?). Prétendre que la "philosophie permet une autre interprétation" n'est pas convaincant.Si tu penses que ça l'est: explique les choses autrement plutôt que de te répéter.Jean-François
Tu as raison, je viens de le voir. Ce qui est immuable dans l'essence c'est sa nature, je cite une partie de la définition de l'encyclopédie universelle : "L'essence d'un être, c'est ce qu'il est vraiment, ce qui fait qu'il est ce qu'il est. « L'essence coïncide avec ce qu'il y a de plus intime et de presque secret dans la nature de la chose, bref ce qu'il y a en elle d'essentiel » (É. Gilson : L'Être et l'essence). C'est aussi ce qui d'un être est pensé comme immuable et éternel par opposition à son existence transitoire et périssable : « J'ai gardé la forme et l'essence divines de mes amours décomposées », dit Baudelaire dans Les Fleurs du mal." Je peux aussi t'expliquer pourquoi c'est une erreur de penser que dans la pensée essentialisme il y a nécessairement du fixisme et aussi toute le reste, mais ça ira à demain.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 14 févr. 2015, 01:42
par Jean-Francois
Mireille a écrit :Tu as raison, je viens de le voir. Ce qui est immuable dans l'essence c'est sa nature
Cool! Non seulement personne n'a jamais démontré la moindre trace de ces "essences" surnaturelles mais, en plus, ces essences auraient une "nature" plus fondamentale encore. Et cette "nature"a-t-elle une "essence"? Si oui, qu'elle est donc la "nature" de l'"essence de nature"? Si non, comment cette "nature" fait-elle pour être?
Sinon, le poème de Baudelaire, l'as-tu lu? Il est intitulé "Une charogne" et le passage concerné est le dernier quatrain:
"Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!"
C'est assez métaphorique. Faut dire que Baudelaire aime beaucoup le symbolisme. (Un autre poème qui pourrait te plaire, Correspondances:
"La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.")
Je peux aussi t'expliquer pourquoi c'est une erreur de penser que dans la pensée essentialisme il y a nécessairement du fixisme et aussi toute le reste, mais ça ira à demain.
Tu vas enfin nous l'expliquer. J'espère que tu nous expliqueras par le fait même ce qu'est une "essence de mammifère" et comment un tel truc (qui donne donc leurs formes aux mammifères) permet quand même l'évolution des mammifères à partir de reptiles (sujets, donc, à une "essence de reptile" qui devrait les garder reptiles).
Jean-François
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 14 févr. 2015, 05:25
par Mireille
http://www.feelingsurfer.net/garp/poesi ... rogne.html
Étrange poème, d'un esprit divisé. Il y a des gens qui ne peuvent percevoir le meilleur ou le plus beau qu'en l'extrayant d'un mal. En fait, c'est d'eux qu'ils essaient de sortir une certaine noirceur la contemplant à travers leurs œuvres. Par ces contrastes qui nous font violence, peut-être tentent-t-ils de défier notre apparente torpeur. Une sorte de cri de désespoir dont ils ne trouvent écho que dans leurs œuvres aussi débridés que lumineuses.
«Tout enfant, j'ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie.»
Baudelaire,
Mon coeur mis à nu.
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 14 févr. 2015, 08:09
par mathias
L'évolution se résume t'elle aux caractères morphologiques des espèces ? Ce qui caractérise l'aspect comportemental (son essence): domestication, imprégnation, ex. le Patou, peut-il est être pris en compte ?
Re: Guide critique de l’évolution – Sous la direction de G.
Publié : 14 févr. 2015, 09:30
par uno
Mireille a écrit :Tu as raison, je viens de le voir. Ce qui est immuable dans l'essence c'est sa nature, je cite une partie de la définition de l'encyclopédie universelle : "L'essence d'un être, c'est ce qu'il est vraiment, ce qui fait qu'il est ce qu'il est. « L'essence coïncide avec ce qu'il y a de plus intime et de presque secret dans la nature de la chose, bref ce qu'il y a en elle d'essentiel » (É. Gilson : L'Être et l'essence). C'est aussi ce qui d'un être est pensé comme immuable et éternel par opposition à son existence transitoire et périssable : « J'ai gardé la forme et l'essence divines de mes amours décomposées », dit Baudelaire dans Les Fleurs du mal." Je peux aussi t'expliquer pourquoi c'est une erreur de penser que dans la pensée essentialisme il y a nécessairement du fixisme et aussi toute le reste, mais ça ira à demain.
Bref tes présentes définitions sont au mieux des truismes vides de toute substances, n'amenant rien de nouveau et de concrets au pire du jargon métaphysique lui aussi ne correspondant à rien de concrets. Et après tu te fous littéralement de notre gueule et prétendant ne pas comprendre pourquoi ces notions vides ou métaphysiques n'ont rien à foutre dans une théorie scientifique. D'ailleurs tu n'explique toujours pas ce que serait une essence mammalienne, c'est-à-dire de mammifère (tu t'es même permis de troller à un coup d'enculage de mouche autour de l'adjectif «mammalien»). Car si on prend tes définitions, on aurait, «l'essence d'un mammifère c'est ce qu'il est vraiment, c'est ce qui fait qu'il est ce qu'il est». On jurerait que cette définition est toute droit sortie
du générateur de phrases creuses. Bref Mireille tu confirmes que ta notion d'essence c'est du vent qui n'a rien à foutre dans une théorie scientifique comme la théorie de l'évolution.