Copain !

,
Haha l'ours polaire
Perso je m'en fiche comme de l'an 40 des nounours hihi.
Ce qui serait inquiétant est la disparition d’espèces en dessous du sommet de la chaîne alimentaire, et ayant un impact générale sur la biodiversité.
Ce qui est déjà le cas. L'Ours n’étant qu'un symbole. Donc mal utilisé et pas illustratif du problème, en plus.
eatsalad a écrit :Pas tout à fait, il semblerait que pdt la décennie 2000, la moyenne a baissé ou en tout cas n'a pas augmenté (c'est pourquoi je te dis que les modèles ont échouées à prédire le climat) :
2015 : début du refroidissement climatique ?
La moyenne qui baisse, depuis 2000, est vraiment petite par rapport à l’augmentation déjà effectuée, il peu s’agir simplement d'un creux dans une évolution qui elle est solide depuis plus de 70/80 ans.
http://i.f1g.fr/media/ext/805x314/www.l ... 05x314.jpg
Bon, ton lien est cependant très intéressant (et rassurant), parce qu’il illustre bien la nuance entre réchauffement climatique et interprétation de celui-ci.
Ce qui fait qu'on se retrouve avec des scénarios très variables.
Les modèles qu'on nous a vendu, ont echoué a predire le climat
Et c'est normal, les variables qui gèrent le climats sont bien trop complexes et variées pour être prédites correctement.
C'est sur les courbes statistiques et les observations actuelles quelles vont être les plus "efficaces" (températures, montées des eaux/fonte des glaces...principalement).
Par exemple, pour expliquer le phénomène de pause, certains parle d'un stockage du CO2 par le plancton.
http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... -pause.php
Or celui-ci est en déclin (le plancton).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plancton# ... e_plancton
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9ch ... 3.A9anique
Ça apporte plus de questions.
Donc :
- Devons nous tenter de faire de la prévention dans le risque d'un réchauffement trop grave, au risque que cela ne soit pas grave au final ?
- Ou ne rien faire et prendre le risque que le problème (qui existe, il est peut-être en pause, mais il existe) impacte puissamment le futur de nos sociétés ?
- Un truc entre les deux ?
Perso, les quelques phénomènes complexes et difficilement interprétable qui on déjà laissé place à ce genre de problématique se sont souvent soldé par ce qui est pour moi la raison, à savoir prévenir le problème même si il n'est possiblement pas grave, car il pourrait aussi bien l’être : voir l'affaire du plomb de Clair Patterson.
Qui à lutter pour son interprétation du problème, et qui à fini par demander l’arrêt de l’utilisation du plomb dans l'essence au cas ou son interprétation puisse être la bonne (même si il en était convaincu).
Résultat : baisse de 80% du taux de plomb dans le sang des Américains.
Pour lutter, il ne fut pas seul, il était face à des scientifiques payés par des lobbys pétrolier. Ou comment la science n'est jamais vraiment LA science...
Lui avait fait appel, pour continuer ses recherches, à des lobbys nucléaire. Sauf que pas besoin d'eux pour admettre le danger du plomb. Mais pour continuer à bosser oui
Le business reste, il change juste de mains.
Pour finir, j'aimerais mettre un point important sur ce "problème écologique globale", le réchauffement n'est surement pas le seul problème écologique que l'humain rencontre.
La disparitions des espèces animales, des coraux, des espèces marines, des milieux sauvages et des habitats naturels est à mon gout du gâchis et est fort "dommage"...et pour le coup bien plus facile à imputer à l'activité humaine (et à une sur-population humaine).
Non pas que cela sois d'une gravité innommable, c'est pas encore cas, mais c'est du gâchis tout de même.
Il existe des solutions, je pense, j’espère, pour garder un système de vie et de société moderne ainsi qu'une économie stable* tout en arrêtant de détruire tout plus vite qu'une foret ne repousse (ou en feintant de re-planter des arbres à travers des associations d'entreprises bien pensantes et de créer des forets qui n'ont pour le coup pas les capacités ni le temps de développer une biodiversité au sol...)...
Le problème de tout cela ne sont pas les problèmes en eux mêmes.
Mais possiblement la vitesse de l’évolution des problèmes.
Quand j'étais petit à l'école on m'a fait pleurer sur le sort des ours blancs, or, en fait ils sont victimes du braconnage pas de la fonte des neiges.
Ils peuvent nager sur 40km, alors c'est pas d'être sur un bout de glace au milieu de l'eau qui les effraye, m'enfin c'est une image qui parle au public, donc usons la c'est pour la bonne cause...
J'ai l'impression qu'on est prisonnier des caricatures que l'on a faite pour sensibiliser le public, et des visées électoralismes qui s'en suivent.
Je suis d'accord, la communication sur le sujet est plutôt risible. Surtout quand elle est faite pour les jeunes, ça sonne comme de la propagande asses lourde, c'est indéniable (ça aussi) et ça m’inquiète aussi.
C'est liée à la politique et à l’instrumentalisation du sujet (y compris chez des scientifiques). Et à la complexité du problème qui permet cela.
Par-contre, niveau électoralisme, ça ne marche pas
PS : On évitera de prendre en exemple les modèles les plus alarmistes si possible.
Mais les moins sensationnaliste, ça évitera de tomber dans le travers du plus extrémistes des argument "raisonnablement trop abusif"

(si prisé par Pardalis, quoi que ses derniers exemples était asses tristement drôles, en plus d’être réellement illustratif d'un gros problème chez les écolos).
Le discours "pro" VS "anti", est tout, sauf tenable (du moins sur ce sujet)...et ne mènera (en l’état de la discussion sur le climat et son actualité "tendue") qu'a l'ad-hominem et l'homme de paille.
PS2 : On voie bien à travers les courbes disponibles qu'on manque de recul sur les relevé des températures...au moins 200/300 ans
Il est plus intéressant d'utiliser une courbe de ce genre, en fonction de ce qu'on veut illustrer dans le débat et en quel terme :
http://sciences.blogs.liberation.fr/.a/ ... 874970c-pi
http://sciences.blogs.liberation.fr/hom ... 3%A9e.html
-------
*Au delà du point de vue environnementale, je pense que la vision d'une croissance économique et démographique sans limite est une illusion (enfin pas dans l’immédiat amha).
Il faudrait, pour le faire quand même, varier considérablement la vision de ce qu'est une croissance. C'est un peu pour cette raison qu'on s’intéresse aux dites "énergies renouvelables", parce qu’elle permettrais à cette illusion de perdurer.
Or je pense qu'une croissance "infini" (si elle est reliée à une démographie sans cesse grandissante) est impossible sans repenser l'usage qu'on fait des ressources.
En l’occurrence, l’énergie nucléaire est une solution viable dans cette optique de stabilisation (au moins) de l’économie dans le secteur énergétique. Et ce en attendant une meilleur façon d'utiliser les énergies renouvelables (c'est à dire pas comme en ce moment

) afin pourquoi pas d'envisager une augmentations plus forte (voir un renouveau) de la croissance (la croissance actuelle est fortement dépendante des ressources fossiles par exemple, et asses jeune, mais déjà en difficulté).
Il faudra aussi stabiliser la croissance démographique je pense ?
Moins d'humain = plus de ressources par individu, surtout avec des technologies d'exploitation modernes (rentables avec moins de mains d'oeuvre qu'avant).
En tant que fan de technologie, geek fini, mais aussi "photographe" et surtout astronome amateur (qui demande autant d'accès pas trop chère à des technologies de pointe, que de la protection de l’environnement), ma positon est toute trouvée : le cul entre deux chaises (molletonnées bien sure)
Je suis aussi sensible à la question des inégalités dans le monde. Je suis pas militant, je sais juste que j'ai de la chance d’être née ou je suis, et que c'est pas à cause du mérite que je suis la...mais de la chance...et rien d'autre. La croissance est directement responsable de l'enrichissement des peuples et du recul des écarts inégalitaire, mais dans une certaine limite de une (de revenue ?) et de deux à la condition de répartir les richesses un minimum et de réinvestir un maximum. Ce qui n'est pas tjr le cas, mais "globalement le cas localement" (au sain d'une économie localisé). Pourrait mieux faire je pense.
Bref.
J'ai autant besoin de la vie moderne et de l'accès "populaire" à la technologie que de la nature et de sa préservation pour être heureux

, tout en espérant que cela ne se fera pas trop longtemps au détriment de populations moins bien logis que moi (je ne parle pas d'un niveau locale ici). Ce qui pour le moment n'est pas le cas du tout, mais ça s'améliore vite, par exemple en Chine (je croie ?).