La science n’est pas que le résultat d’un ensemble de connaissances, comme plusieurs personnes le pensent. C’est aussi, et surtout, une méthode d’acquisition de connaissance!
Mais encore, globalement, ce n’est pas un système hiérarchisé ou une organisation pyramidale où seule une élite, tout en haut de la pyramide, décide d’approuver ou non des résultats, des hypothèses, des théories ou des prétentions. Quand un scientifique, un labo ou une équipe présente leurs résultats d’expériences ou d’études, ces derniers sont repris, tout naturellement, par plusieurs autres scientifiques, équipes ou labos à travers le monde entier, si ce n’est que parce que certains, qui n’ont aucune affiliation ou aucun intérêt avec les premiers (ou qui résident carrément dans d’autres pays et qui bossent donc pour d’autres labos, œuvrent pour d’autres universités, etc.) ont tout intérêt à démontrer que leurs « collègues » ont fait de grosses bourdes.
Pourquoi? Entre autres parce que cela est prestigieux pour eux, en quelque sorte, d’arriver à démontrer pourquoi et comment des collègues se trompent (ou trichent). Personne n’est obligé de reprendre une étude ou de tester un résultat, ça se fait tout seul à cause du nombre de scientifiques dans le monde. Le fait qu’il y ait des scientifiques et des équipes qui bossent dans tous les pays et dans de nombreuses universités ou centres de recherches différents — qui n’ont aucun intérêt commun ou affiliation — empêche carrément la collusion et la corruption dans son ensemble et à grande échelle! Et c’est là que se distingue principalement « la science » de tout autres mouvements « non-scientifiques » qui, eux, se doivent de « respecter » les dogmes de leurs « maitres à penser » (gourous, prêtres, papes, imāms, etc.).
Bien sûr qu’il y a de l’hommerie dans tout! Bien sûr que certains scientifiques ou praticiens peuvent se tromper, tricher ou se foutre des conséquences pour des motifs et intérêts personnels mercantiles. Bien sûr que ça n’empêche pas, à plus petite échelle (pour un seul labo ou une seule université, P. Ex.), de commettre des erreurs ou de faire de la magouille, mais ces dernières « erreurs » ne peuvent jamais subsister très longtemps quand l’info commence à se répandre dans le monde entier et/ou que d’autres scientifiques commencent à s’intéresser, analyser et tester ce qui est présenté. Parce qu’il n’y a aucune structure hiérarchique à cette échelle (mondiale) et que les scientifiques sont tous en compétition les uns face aux autres. ...Et qu’il est bon pour la carrière, le prestige et l’ego de tout homme de pouvoir démontrer les erreurs et tricheries d’autres scientifiques! Alors qu’au contraire, pour les mouvements non-scientifiques, dont les religions, il n’est même pas permis ou « bien vu » de chercher à critiquer ou à remettre en cause la parole des « supérieurs hiérarchiques ».
Par conséquent, toute chose étant égale par ailleurs, en ce sens qu’il peut potentiellement avoir autant « d’hommerie », de tricheries et de mauvaises intentions au sein des religions et des religieux que parmi les scientifiques, les praticiens et les adeptes de la pensée rationelle, ne reste que le cadre et la méthodologie qui font une réelle différence, entre les religions et « la science », dans leur ensemble. Il est donc inutile de chercher à démontrer que certains hommes, croyants, religieux, scientifiques ou praticiens de techniques ou disciplines scientifiques ont déjà commis des erreurs ou des magouilles. Tout le monde est d’accord avec ça! Là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie!
Le problème de la religion et de tout mouvement qui rejette ou n’utilise pas la méthode d’acquisition/validation scientifique pour générer leurs connaissances, c’est que c’est beaucoup plus propice — en tant que « cadre » et en tant que conditionnement — aux débordements de toute sorte! Et ça, faut être stupide, ignorant ou complètement bouché ou biaisé pour ne pas l’admettre ou le réaliser!

Ben oui, parce que les enseignements, préceptes et dogmes enseignés et propagés par ces types de mouvements (religions, sectes, etc.) ne dépendent que de la volonté, des intérêts, des réflexions et intuitions de certains hommes! Rien n’a besoin d’être validé, testé ou démontré.

C’est cette façon de faire, ce « cadre religieux », où rien n’a besoin d’être démontré et validé, et où tout repose sur l’intuition, les réflexions et les intérêts de quelques maitres à penser, qui est bien plus néfastes, dangereux et propices aux débordements de toute sorte que ce que produit — de façon générale — le cadre de la science et de la pensée rationnelle, dans leur ensemble.
Comment débattre convenablement, comment avoir un débat de société avec des mecs (voir le thread sur l’avortement ) qui disent qu’on se trompe et qu’eux savent ce qui est « bien » parce qu’ils ont « rencontré » ou « comprit le message » de Dieu en lisant la bible?


Cette façon de procéder ( « connaissances » basées sur des croyances) ne peut mener à aucun consensus, en pratique, et est presque vouée à l’échec à tout coup.

Bref, au-delà des hommes et de l’hommerie, le « cadre "méthodologique" religieux » prédispose à bien plus de désavantages que davantages.