Re: L'homme est-il un animal ?
Publié : 02 août 2016, 17:59
Bonjour Psy,
Est-ce qu'un être vivant est fait pour être enfermé à vie ?
Je vais te donner un tout petit exemple, les chats. Bien des gens qui les font dégriffés et les gardent à la maison, même certains vétérinaires, nous disent : ''si le chat n'a pas connu d'autre chose, ca ne lui manque pas.'' Par expérience, je peux te dire que cette raison est bidon mais qu'elle arrange bien les propriétaires. C'est contre nature de les garder enfermer pour notre bon plaisir. Le chat qui ne va pas dehors, ne veut même plus s'éloigner à un certain moment parce qu'il a tout simplement peur. Ils deviennent peureux, ce n'est pas parce que ça ne leur a pas manqué ou qu'ils n'ont pas connus autre chose, on les a dénaturés, ça c'est la réalité.
Oui, tout à fait, c'est la remarque qui me faisait dire que Kesta n'avait lu que la 2ième partie, puiqu'il ne commente que sur la 2ième partie.Psyricien a écrit :Vous non plus apparemment.
L'article que vous proposez présente et oppose deux point de vue.
Moi, je trouve que la question ne se pose même pas.Psyricien a écrit :Qui a raison ? qui a tort ? Vaste question.
Est-ce qu'un être vivant est fait pour être enfermé à vie ?
Je vais te donner un tout petit exemple, les chats. Bien des gens qui les font dégriffés et les gardent à la maison, même certains vétérinaires, nous disent : ''si le chat n'a pas connu d'autre chose, ca ne lui manque pas.'' Par expérience, je peux te dire que cette raison est bidon mais qu'elle arrange bien les propriétaires. C'est contre nature de les garder enfermer pour notre bon plaisir. Le chat qui ne va pas dehors, ne veut même plus s'éloigner à un certain moment parce qu'il a tout simplement peur. Ils deviennent peureux, ce n'est pas parce que ça ne leur a pas manqué ou qu'ils n'ont pas connus autre chose, on les a dénaturés, ça c'est la réalité.
La meilleure façon que nous avons de leur assurer un semblant de bien-être, c'est de leur éviter un maximum de souffrance dans les conditions d'élevage dans lesquelles nous les avons placées. C'est peu, mais c'est déjà ca. Pour ce qui est de ce sentiment d'être heureuse. Là tu tombes dans le même piège que je dénonce, tu compares ce qu'elle pourrait ou non ressentir à partir de sentiments humains et ta conclusion sera biaisée par des critères qui ne sont pas ceux de la vache, et que, de toute façon tu as complètement dénaturé aussi. On ne s'attarde pas au besoin de la vache mais à ce qui rentabilise la vache. Tout est calculé dans les belles fermes, les céréales sont bien balancés, tout est parfait... sauf pour la vache, mais tout le monde s'en fou et après on ose dire que ce sont nos cousins éloignés, les animaux. Tant qu'à faire on devrait utiliser des petits bébés pour les expérimentations scientifiques, les manger même, froid ca doit goûter le poulet, on pourrait aussi les élever en cage.Psyricien a écrit : Comment juge t-on qu'une vache est plus heureuse ?
Je vais t'enfermer toute une vie, moi, on s'en reparlera.Psyricien a écrit :Mais l'idée saugrenu de certains comme quoi le grand air "c'est forcément mieux" est discutable.
Ce genre de point de vue n'est pas sans rappeler tout les délires sur la "nature parfaite" et les vertus du "naturelle".
Qui sont de bon gros apriori zozotique. J'invite donc tout les partisans de cela de retourner à la nature vivre dans les bois, loin de la méchante civilisation pas naturelle ... bizarrement, peu le font.
Ce serait merveileux si on arrivait à ''un savant compromis des deux'', mais pour ça il faudrait peut-être qu'on s'intéresse à leur sort et qu'on arrête de se boucher les yeux et les oreilles.Psyricien a écrit :Ensuite la question est de savoir quel sont nos priorités ?
--> Produire plus ?
--> Avoir des vaches plus heureuses ?
--> Un savant compromis des deux ?