Exaptator a écrit :Ce que je dis aussi c'est qu'un discours imprécis dans le sens où les mots qu'il emploie ne sont pas précisément définis, un discours ambiguë, mal articulé ne peut rien transmettre, puisque celui qui en prendra connaissance en comprendra ce qu'il y mettra.
On est d'accord.
Par-ailleurs, en y repensant, on peut très bien avec une logique binaire utiliser les nuances (et intrications) dans la prémisse, et conclure en binaire. Il suffit pour cela de multiplier les propositions.
1=vrai / 0= faux
Propositions :
A - Tu est avec lui, donc contre moi = 0
B - Tu est avec lui et avec moi = 0
C - Tu est contre lui et contre moi = 0
D - Tu est avec lui et n'est ni avec ni contre moi = 1
Ce que je dis enfin, c'est qu'il n'existe de rationalité que dans le discours et plus précisément : dans le discours logiquement consistant (c'est-à-dire : en ce qu'il a de non contradictoire).
Sauf que, parfois, ce qui peut apparaître (ou pas) contradictoire dépend largement de connaissances qui évolues et qui s'affrontent.
Ceci-dit, je pense qu'il faut faire avec ce qu'on sais, détecter des contradictions aides donc évidement et c'est indispensable. Mais ne dira pas forcement, amha, sur la vérité du discours (proposition), qu'il soit rationnel ou non.
Pour cela, il faut que la logique s'adapte à notre rapport au réel et donc à la connaissance. Et c'est ce qui se passe.
Non en effet, quelque chose d'irrationnel comme la Lune par exemple ce n'est pas péjoratif.
Akeukoikoi ?
Une proposition logique par contre ne peut être que :
- ou formellement vraie
- ou formellement fausse
------> Jamais formellement vraie et fausse
J'avais mal lu. Pardon ! Ok je comprend.
Et je suis d'accord partiellement, partiellement
Par exemple, à la proposition :
la misère sociale engendre la violence idéologique
Je pense qu'on peut dire que les causes à effets rétroactives de ce phénomène sociale permet de dire que la violence idéologique peut aussi engendrer la misère sociale, la cause et l'effet peuvent être inversé, que la proposition reste rationnel (dans les deux sens).
Dans ce cas, la proposition "la misère sociale engendre la violence idéologique" est vrai ET fausse. Ou juste incomplète.
Dans ce cas, elle n'est ni vrai ni fausse, mais juste "
incomplète".
Mais, heureusement que c'est de la rhétorique.
Car si tu dit que la proposition de base est mal introduite et que le binaire suffit, alors tu à raison.
Il suffit de faire ça :
- la misère sociale engendre la violence idéologique =
Faux
- la misère sociale engendre la violence idéologique
et inversement =
Vrai (et complet du coup

)
Personnellement, je pense que tout ça, c'est
intelligible. Et que la...on fait de la branlette intellectuelle...
Celle de Popper.
Je ne trouve pas qu'elle est dominante justement (selon les disciplines, en fait), qu-est-ce qui te fait dire cela ? ...
De plus, Popper à été critiqué pendant et après sont apport intellectuel. Sont impact fut énorme, mais les épistémologues ne se sont pas arrêté à lui. Même lui le demandait

(suffit de lire un peut sa relation tumultueuse avec la théorie de l’évolution pour comprendre que Popper lui même ne pensait pas que ses outils était tout-puissant et absolument indispensables pour faire de la science...mais juste des outils).
Celui d'être inconsistante et incomplète. Popper n'était pas logicien.
Je la trouve un peut trop dominatrice dans ces concepts, moi aussi. Mais incomplet ne veut pas dire illogique...ce qui doit être complet c'est la proposition, mais ce qu'elle produit n'a pas à l’être. Une théorie par exemple peut (et souvent est) incomplète.
Tu me dira que ce que propose Popper, se sont des propositions (d'encadrement)...et qu'elles sont incomplètes. Pourquoi pas.
Mais alors, incomplètes en quoi ?
A part pour des évidences qui se démontre facilement (ou axiomatiques), connait tu une épistémologie et/ou un rapport à la science et au savoir qui serait complète (limite suffisante) ?
Pour moi seul un mathématicien ou un logicien (voire un vrai scientifique théoricien) peut faire de l'épistémologie.
L’épistémologie c'est la philosophie des sciences, pas de la science appliquée... un historien des sciences qui étudie la façon avec la quelle le savoir émerge peut déjà proposer de parler d'épistémologie. Si il pouvait être matheux en plus...ça serait mieux. Mais à un moment, un matheux, pour défendre une vision épistémologique (philosophique) va devoir blablater et faire de la rhetorique...même Hawking à trépassé à ce petit jeu (paix à ses atomes)
Ton affirmation me parait être un fantasme scientiste...même si il est vrai qu'un matheux/logicien en épistémologie...Ça doit aider sérieusement (ça manque peut-être ? je veut bien le croire).
Mais il ferait rien sans un historien des sciences, ou des gens pensants la "théorie de la connaissance". Donc, partiellement intéressés par la façon d'on l'humain à d’aborder le réel. Avec ou sans maths.
Cela n'enlève rien à l’intérêt de la logique. Mais il faut pouvoir interroger son rapport au réel. Sinon, une logique "interne" peut être cohérente et ne s’accrocher à aucun fait. Logique, c'est donc quelque chose de cohérent avec la réalité. Et la façon de l'aborder
changeévolue sans cesse.
Son épistémologie ne fait pas la distinction entre modèles théoriques et théories scientifiques
Ha bon ? Et je suis sensé avaler cela comme ça ?
Ça serait étonnant. D'autant plus que Popper fut entendu, critiqué, et était capable amha de prendre en compte cela.
[quote ignore le concept d'expérience cruciale[/quote] Peut-être, tu sais, je suis pas un gros fan de Popper non-plus
Je trouve que la barrière qu'il à mis entre "science" et "pseudo-science" et trop peut nuancée, et je lui reproche d'avoir fait penser à tout un fan-club que la Science, c'est les critères de Popper...
Non. Amha, la "science", c'est quand on peut tester et prédire, hypothéquer, "expériencer" (plusieurs approches existes), remarquer, se mettre d'accord sur des résultats ou sur ce que ça dit, et en discuter. Après, on peut parler de Popper si on veut.
Parceque quand même, les critères Popperistes ne sont pas dénué d’intérêts hein...ils on cette "classe", celle de pouvoir très rapidement proposer une critique d'une idée, et donc d'en dessiner quelques contours. C'est violent. Ça plait pas à pas mal de monde...mais bon.
D'ailleurs, Freud en à fait les frais. A tort ou raison, je dirait surement un peut des deux.
ne permet aucune connaissance objective.
"Objective" dans le sens absolutiste du terme ?
Selon moi, non, pas exactement.
Selon toi ? ... Attend voyons la suite :
Un modèle théorique sert à mettre en place des protocoles expérimentaux en vue de vérifier ses hypothèses ce qui peut permettre une fois vérifiées - (je détaillerai ce concept dans ma future réponse à thewild) - de fournir de la matière à l'élaboration d'une nouvelle théorie scientifiques comme définie.
D'accord à 100% ! D’ailleurs, la plus part des modèles naissent des questionnements posées par les théories et par le besoin de les tester. Ok.
Non. Ma question était : existe t'il, aussi, des théories scientifiques reposants sur des modèles théorique ?
En gros : Pourquoi un modèle issue d'une théorie ne pourrait pas
aider (aussi) une autre théorie à être formulée ?
Mais, peut-être pense tu pense que toutes les sciences "molles" ne sont pas des sciences, et que seul les sciences dures sont dignes d’intérêt. Au quel cas, ça entre en contradiction avec ce que tu pense de l'hégémonisme de Popper, qui justement pousse vers une telle vision dichotomique science VS pseudoscience.
Parce-que bon, je me demande si "modèle" et "théorie" on le même impact, voir la même fonction, selon la discipline scientifique d'on on parle (et généralement entre les sciences physique VS sciences humaines).