Igor a écrit : 06 mars 2019, 03:39Est-ce que vous pensiez que si ça reste défini comme de simples incivilités il n'y aura pas de conséquence si une personne porte plainte?
Ce n'est pas parce que deux comportements sont répréhensible qu'il faut les amalgamer et les mettre sur le même plan. Conduire sans ceinture de sécurité et conduire en état d'ivresse sont des infractions au code de la route, et on ne les met pas sur le même plan.
La logique de l'étude pourrait être utilisée pour démontrer qu'un tiers des Français sont ivres au volant en utilisant le même tour de passe passe.
En effet, même cette recherche le dit, 79% des violentées croyaient que la situation n'était pas assez grave pour la signaler. Où est le problème alors (avec cette recherche)?
On vous l'a écrit quelques lignes plus haut:
Selon le rapport, « cette faible fréquence de dénonciation fait écho à (une autre) étude… qui conclut que les victimes éprouvent des difficultés à reconnaître ce qu’est une violence sexuelle »…
Vous semblez oublier que les personnes répondant à un sondage ignorent le but de celui-ci. Dash vous a donné des exemples parfaitement légitimes de ce qui pousserait une personne à répondre "oui" à ces questions d'apparence innocente. Est-il victime de violence sexuelle en plein déni?
Le problème est qu’après ces réponses, l'auteur du sondage s'arroge le droit de décider pour les "victimes" et ajoute une couche d'interprétation douteuse.
Pile je gagne, face tu perds. Si la situations avait été signalée, l'affaire était close, mais si elle ne l'est pas, c'est parce que les victimes ne sont pas éduquées, ou sont intimidées, ou #insérer raison X#.
La conclusion tirée va au delà des données recueillies. Si le sondage avait comporté une question de type "pourquoi n'avez vous pas signalé ce comportement", elle aurait peut-etre pu en tirer des conclusions plus étayées.
Dans cette recherche on a choisi d'employer des mots plus durs, parce qu'on est militant féministe, mais ça change strictement rien au fond (si quelqu'un porte plainte il y a des conséquences).
Des mots plus durs, ce n'est pas transformer une blague graveleuse en harcèlement sexuel. On a eu dans un fil similaire un rappel d'une blague pourrie de Bigard. Elle est à caractère sexuel, elle est lourde et pas drôle, mais considérez vous qu'une personne à qui on la raconte est victime de violence sexuelle?