Re: manifestations antiracistes
Publié : 18 juin 2020, 11:19
Pas sûr que ce soit le cas dans le Var ou les Alpes-Maritimes par exemple.
Débattons sans nous battre !
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Les mentalités ont changé, mais ayant grandi quelques années la bas dans les années 80, on trouvait encore des gens qui avaient vécu les deux guerres. Je doute que ce sentiment anti Allemand ait perduré dans les plus jeunes générations.Herwingen a écrit : 18 juin 2020, 10:48Etant d'origine allemande, je vais annuler mes vacances dans cette région.
L'étendue de mon "étude" se limte à mon expérience personnelle. C'est peu, mais avancer que le racisme est plus prépondérant dans les zones souffrant d'une situation socio-économique difficile combinée à une forte immigration n'a rien de révolutionnaire.Quant à vos dires sur les différences entre régions, je pensais l'inverse. Mais je n'ai pas étudié le sujet.
Y a t'il déjà une étude sur le racisme par rapport au lieu?
Vathar a écrit : 18 juin 2020, 12:50L'étendue de mon "étude" se limite à mon expérience personnelle. C'est peu, mais avancer que le racisme est plus prépondérant dans les zones souffrant d'une situation socio-économique difficile combinée à une forte immigration n'a rien de révolutionnaire.Quant à vos dires sur les différences entre régions, je pensais l'inverse. Mais je n'ai pas étudié le sujet.
On trouve aussi en campagne des racistes primaires qui haïssent les étrangers sur la seule base de ce qu'ils ont vu au journal télévisé, mais il s'agit souvent d'un racisme "de principe" qui, aussi déplorable qu'il soit, n'est pas toujours aussi ancré et inflexible que celui de racistes qui croisent des noirs/maghrébins au quotidien et se trouvent des occasions de les haïr.
C'est un indicateur; mais je ne pense pas que tout les votants de ces partis soient racistes, ni que tous les racistes soient votants de ces partis.Vathar a écrit : 18 juin 2020, 12:50Y a t'il déjà une étude sur le racisme par rapport au lieu?
A minima, on peut déjà observer les scores de l’extrême droite par département/région/canton.
C’est très clair mais c’est tout de même un des fonds de commerce de ce parti.Herwingen a écrit : 18 juin 2020, 13:39 C'est un indicateur; mais je ne pense pas que tout les votants de ces partis soient racistes, ni que tous les racistes soient votants de ces partis.
J'en ai fait l'expérience pas loin de Grenoble dans la campagne, dans un bar ouvertement raciste où l'on me tançait: "alors comme ça, à Marseille, vous êtes envahis par les arabes ?" (venant du patron) J'étais mal à l'aise. Un jeune dans le village me disait qu'il "brulait les arabes au lance-flamme"Vathar a écrit : 18 juin 2020, 12:50
On trouve aussi en campagne des racistes primaires qui haïssent les étrangers sur la seule base de ce qu'ils ont vu au journal télévisé, mais il s'agit souvent d'un racisme "de principe" qui, aussi déplorable qu'il soit, n'est pas toujours aussi ancré et inflexible que celui de racistes qui croisent des noirs/maghrébins au quotidien et se trouvent des occasions de les haïr.
Le "bon" coté des choses c'est qu'une fois sorti de leur chambre d’écho et confrontés à des étrangers lambda, ce genre de raciste tombe vite dans la dissonance de type "j'aime pas les arabes, mais X, Y et Z sont des type bien" (X, Y et Z étant les trois seuls arabes qu'il fréquente semi-régulierement.)Mirages a écrit : 18 juin 2020, 13:56Pour l'anecdote, il y avait bien UN arabe, un stéréotype visuel des années 80, avec un accent savoyard très prononcé, très bien intégré dans ce groupe raciste que composait cette charmante petite communauté du bar![]()
Peut être du racisme "de façade", je ne sais pas, je n'ai pas creusé (surement qu'eux non plus). Mais disproportionné, ça c'est sûr.
On est bien d'accord. Je postulerais uniquement une correlation et je n'avais pas vu que l'argument avait déjà été présenté avant.Herwingen a écrit :C'est un indicateur; mais je ne pense pas que tout les votants de ces partis soient racistes, ni que tous les racistes soient votants de ces partis.
Ce passage:Lambert85 a écrit : 18 juin 2020, 15:54 Un article pour Herwingen : Le commissaire général de la Police Fédérale "comprend" la colère mais relativise: "En rien, la situation n'est comparable avec les Etats-Unis"
Reflète bien ce vers quoi on veut tendre dans notre zone de police (et je suppose dans la police belge aussi)Justement, ce qu'il ne faut pas, ce sont de nouvelles procédures, de nouvelles structures, un nouveau bureau de plaintes, un énième organe de contrôle. Ca, il ne faut pas. Ce qu'il faut, c'est affiner notre culture interne et veiller à ce que ces matières deviennent négociables, qu'un collègue ose s'adresser immédiatement à l'autre, le collègue lorsque ses gestes ou son attitude ou ce qu'il a dit ne lui plaît pas parce qu'il est en contradiction avec nos valeurs et le code de déontologie
C'est moi qui souligne.Variantes
Article détaillé : Variantes de l'expérience de Milgram.
Au total, dix-neuf variantesMilgram 4 de l'expérience avec 636 sujets sont réalisées, permettant ainsi, en modifiant la situation, de définir les véritables éléments poussant une personne à obéir à une autorité qu'elle respecte et à maintenir cette obéissance.
Ces variantes modifient des paramètres comme la distance séparant le sujet de l'élève, celle entre le sujet et l'expérimentateur, la cohérence de la hiérarchie ou la présence de deux expérimentateurs donnant des ordres contradictoires ou encore l'intégration du sujet au sein d'un groupe qui refuse d'obéir à l'expérimentateur.
La plupart des variantes permettent de constater un pourcentage d'obéissance maximum proche de 65 %. Il peut exister des conditions extrêmes allant d'un comportement de soumission à l'autorité élevé (près de 92 %) dans le cas de chocs administrés par un tiers à un comportement de soumission faible (proximité du compère recevant les chocs) ou nul (décrédibilité de l'autorité).
Je veux bien l'admettre quand la contradiction relève d'un détail ("Pour ma part je l'aurais pas fait comme ça"), mais quand la contradiction met la vie d'un tiers en jeu (médecin, policier), fermer sa gueule est simplement criminel.Herwingen a écrit : 19 juin 2020, 07:13 Il y a un principe dans l'exercice d'une autorité, c'est de ne pas contredire lors d'une intervention un collègue, devant le public, pour ne pas le décrédibiliser. C'est aussi vrai dans d'autres professions; professeur, médecin, etc...
C'est clairement ce que je pense aussi, je n'ai pas été assez clair peut être, désolé.Vathar a écrit : 19 juin 2020, 10:00Je veux bien l'admettre quand la contradiction relève d'un détail ("Pour ma part je l'aurais pas fait comme ça"), mais quand la contradiction met la vie d'un tiers en jeu (médecin, policier), fermer sa gueule est simplement criminel.Herwingen a écrit : 19 juin 2020, 07:13 Il y a un principe dans l'exercice d'une autorité, c'est de ne pas contredire lors d'une intervention un collègue, devant le public, pour ne pas le décrédibiliser. C'est aussi vrai dans d'autres professions; professeur, médecin, etc...
C'est toujours facile d'accuser la police, encore faut-il avoir des preuves !
Cette dame a fait ce qu'il fallait (elle a porté plainte), et les policiers ne sont pas au-dessus des lois (quand il y a harcèlement notamment). Disons qu'on est pas (en Occident) comme certains de ces pays (des dictatures) qui font disparaître ceux qui filment aussi (afin de protéger le régime) mais qui votent à l'ONU pour que des motions soient adoptés contre la violence policière.
C'est tout sauf facile que d'accuser des policiers, cette femme avait surement mieux à faire de sa journée que d'aller porter plainte contre des flics faisant normalement leur travail.Lambert85 a écrit : 21 juin 2020, 19:43 C'est toujours facile d'accuser la police, encore faut-il avoir des preuves !
Les choses changent, de plus en plus ils sont obligés (ou seront obligés) de porter une caméra sur eux (ce qui permettra de les protéger contre certaines accusations mais aussi de les sanctionner). Ils ne peuvent plus interdire de les filmer.
Par exemple (dans le cas de l'affaire Rayshard Brooks), la vidéo permet de voir que celui-ci a tiré avec le taser en direction du policier (ce qui est de nature à le protéger contre certaines accusations). Et à moins de penser qu'un citoyen armé (comme c'est souvent le cas aux États-Unis) n'aurait pas le droit de répliquer avec son arme à feu suite à un tir de taser, j'pense que ça se défend.Igor a écrit : 21 juin 2020, 22:11 (ce qui permettra de les protéger contre certaines accusations mais aussi de les sanctionner).
On en a des exemples ici aussi (au Canada). https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... autochtoneEtienne Beauman a écrit : 21 juin 2020, 21:44 Certains policier bafouent les lois au lieu de les faire respecter, c'est factuel.
J'ai beaucoup de simpathie pour les membres de premières nations, mais je n'en a pas moins pour les policiers qui sont généralement parachutés dans les régions éloignés lorsqu'ils sont en début de carrière et très peu expérimentés. Je considère que ces pauvres flics n'ont pas les moyens de leur mandat. Il faudrait qu'ils ait une formation spécialisée en psychologie et en antropologie. Il faudrait aussi qu'ils soient d'abord intégré à ce millieu pendant quelques années à un autre titre que celui de policier pcq dans ces villages la confiance entre les individus s'instale à la suite d'un long apprivoisement. C'est bien sûr impossibble. Alors, les jeunes recrut de la police se trouvent dans des situations complexes, pour lesquelles ils sont mal préparé, à devoir régulariser la conduite de personnes chaotiques (anomique) qui n'obtempairent pas.Igor a écrit : 22 juin 2020, 05:15 Je ne ferais moi-même pas un bon policier (trop impulsif). Il faut beaucoup de sang froid.
Il est à noter que ce chef a agit de façon particulièrement stupide aussi et il sera accusé (et condamné). Il aurait très bien pu se faire tirer (surtout s'il avait sorti une arme, ou si le policier avait cru le voir en sortir une), même contre une attaque à mains nues il aurait pu tirer (c'était très dangereux ce qu'il a fait et il peut se compter chanceux d'être encore en vie).
BonjourIgor a écrit : 21 juin 2020, 22:11 Les choses changent, de plus en plus ils sont obligés (ou seront obligés) de porter une caméra sur eux (ce qui permettra de les protéger contre certaines accusations mais aussi de les sanctionner). Ils ne peuvent plus interdire de les filmer.
Et ça, c'est aux députés de décider (par les lois qu'ils font) et non aux policiers. Et ces députés, c'est nous qui décidons de les mettre en place.
"Quatre des neuf policiers armés m'ont brutalement poussée contre le mur. Ils ont violemment pris mon sac à main. Ils m'ont plaquée au mur, jambes écartées", a déclaré Pierrette Herzberger-Fofana face à l'assemblée."
Faut remettre tes lunettes sur ton nez !Anjo Saburcio a écrit : 22 juin 2020, 09:13 Alors de neuf policiers, on en passe à quatre! Et les maths messieurs les journalistes?