shisha a écrit :Dany a écrit :Elle est antinomique, tu mélanges tes prémisses aux miennes : si c'est un "choix conscient", tout le monde sait bien que ça ne peut pas être "déterministe à 100%". C'est un sophisme qui consiste à invalider ma position dès les premiers mots de ta phrase.
Non tu vas trop loin, j'ai peut être fais un abus de langage mais je n'ai pas essayé d'invalidé ta position par ces mots.
C'est un abus de langage, parfaitement.
Ca montre simplement que tu ne réfléchis pas avant d'écrire. La conséquence de ça, c'est qu'on voit trop bien que tu cherches juste à conforter tes habitudes mentales, sans trop faire attention à être clair quant à ta position par rapport à celle de ton interlocuteur.
shisha a écrit :Dany a écrit :Ta phrase montre que tu es programmé pour sauver le libre arbitre au delà de la rationalité
Tu vas loin également...
Quand j'écris que tu es "programmé", c'est justement parce que tu écris une phrase qui n'a aucun sens, mais qui est quand même supposée, dans ton esprit, soutenir ton point de vue.
C'est parfaitement involontaire de ta part, évidemment. Mais, même si le stratagème n'est pas voulu, c'est quand même bien joué. Parce que ton interlocuteur, s'il se laisse prendre au jeu, ne peut que répondre quelque chose qui déforce son point de vue. S'il tente quand même de répondre à une question qui n'a aucun sens, sa réponse sera perçue comme n'ayant aucun sens non plus...
shisha a écrit :Je pourrais dire que tu es "programmé" pour te sauver de l'irrationnalité du monde.
Je ne pense pas que je sois programmé au point de faire involontairement des phrases à double sens.
Quand j'en fais, c'est voulu.
shisha a écrit :Dany a écrit :Parce que, d'une part, s'il n'est pas absolu, le déterminisme existe quand même (la causalité existe bien) et que d'autre part, ce serait oublier la masse innombrables des déterminants innés (physiques) et des déterminants acquis (mentaux, géographiques, sociétaux,... ...) qui contraignent nos actes et nos "décisions".
Et c'est pour çà que depuis le début je te parle de cohabitation entre déterminisme et indéterminisme (évènement qui a lieu sans cause antérieur) et de pourcentage. Je n'ai jamais nié qu'il y avait une part déterministe dans nos choix, c'est toi qui nie la part indeterministe et ou refuse de voir la possibilité de cette derniere.
Je viens de te montrer que l'indéterminisme n'avait rien à voir avec du libre arbitre et tu reviens avec exactement la même chose. Tu veux pas lire un petit peu, stpl ?
Entre parenthèse, l'indéterminisme, ce n'est pas des évènements qui ont lieu sans causes antérieures. Je ne sais pas comment tu vois la chose, mais ça ne vient pas comme ça, de nulle part.
L'indéterminisme, d'une manière générale, stipule que le déroulement d'un évènement donné contient une part d'aléatoire. tandis que l'indétermination d'Heisenberg désigne la limite fondamentale à la précision avec laquelle il est possible de connaître simultanément deux propriétés physiques d'une même particule. Il n'existe rien qui n'a vraiment aucune cause antérieure.
Sinon bref, l'indéterminisme n'a rien à foutre ici, puisque ça n'intervient en rien dans la discussion et j'ai déjà écrit pourquoi plus haut.
shisha a écrit :Si tu tiens à ta vie (car certains font le "choix" de ne pas se nourrir), tu peux avoir le choix de manger à telle heure ou autre, tel plat ou non, tel endroit ou non, telle quantité ou non. Et ce qui va déterminer ces choix, sont tout un tas de facteur déterminants (effet papillon) + toi/une part d'indéterminisme.
Non.
Ceux qui font le choix de ne pas se nourrir le font parce qu'un déterminant quelconque surclasse chez eux la peur de la mort.
Tu n'as pas le choix de l'heure de manger, ni tel plat, ni la quantité. Et si tu "aimes" un plat, c'est simplement que tu es
contraint de l'aimer sous la pression de déterminants antérieurs. Sans compter que l'impression subjective "d'aimer", tu as été
contraint de l'intégrer sous la pression de déterminants encore plus anciens.
C'est une notion difficile a comprendre pour quelqu'un comme toi, qui n'a pas beaucoup réfléchi à la question
(tu sais, le libre arbitre --> bien ! Le déterminisme --> pas bien ! Qui tient toujours, parce que ton contre-exemple était pas mal foireux).
Donc, disais-je, ce qui est difficile à comprendre, à intégrer, c'est que si on considère certaines choses comme agréables, positives, c'est parce qu'on a été
contraint de les considérer comme ça. C'est un apprentissage, un formatage, un conditionnement.
Dès lors, on n'est jamais "libre" de "choisir" de manger un plat "agréable", mais on est
contraint de le trouver agréable, ce qui nous
oblige à le manger... après avoir eu l'impression de le "choisir".
Le reste de ton post est trop vaporeux, ça part en live et donc ça nous éloigne du sujet.
Mais je vais revenir sur ça :
shisha a écrit :Si tu sauves instinctivement/impulsivement une personne, tu es d'accord que c'est un acte qualifié de meilleur que de voler une personne? (par rapport aux mœurs actuelles)
Dans une situation, tu agis inconsciemment et dans l'autre, tu agis consciemment. Si tu ne veux faire aucune différence entre ces deux situations, c'est comme tu veux...
On dirait que tu mesures ton degré de libre arbitre à quelque chose que tu appelles "la conscience"...
Mais t'es au courant que la conscience est générée par le cerveau et qu'on voit très bien à l'IRM les aires qui s'allume quand quelqu'un est conscient ?
Et dans tous tes cas de figure, notamment, monsieur A et monsieur B, que tu dis moins "conscient" parce qu'ils sont en colère, ben toutes leurs aires de la conscience clignotent comme des lumières de Noël sur leur IRM, autant
(et probablement plus) que celles de monsieur C, qui est soi-disant calme.
De la même manière, on ne sauve pas "instinctivement/impulsivement" les gens sans être conscient et on est tout aussi conscient quand on vole quelqu'un. Il n'y a
aucune différence entre tes deux situations. Tous ces gens sont conscients.
Et c'est là qu'on voit tes influences : monsieur C, le mec zen, concentré (Oooommm !), atteindrait à un genre de conscience supérieure qui lui permettrait alors d'être "libre", au dessus de la masse des grouillants de la 3D
(ou n'importe quel autre truc du genre).
Ton critère d'une telle "conscience", dérivée de l'ésotérisme, n'est pas valable pour déterminer qui aurait plus
(ou bien moins) de libre arbitre dans telle ou telle situation. Faut que tu trouves autre chose...