Re: Peut-on être végétarien et sain d'esprit ?
Publié : 25 févr. 2021, 14:59
Je ne te le fais pas dire. Une bonne raison pour remplacer la quantité par la qualité.
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Je ne te le fais pas dire. Une bonne raison pour remplacer la quantité par la qualité.
Ou pas. L'elevage non intensif requiert probablement plus de surfaces agricoles par kg de viande produite, et n'est pas viable pour nourrir la population selon le modele actuel de consommation.
Je souligne LE point essentiel du problème …spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 15:27 Ou pas. L'elevage non intensif requiert probablement plus de surfaces agricoles par kg de viande produite, et n'est pas viable pour nourrir la population selon le modele actuel de consommation.
Pour les végétariens, sans aucun problème. Pour les végans, il y a le problème de la B12 (dont la carence prend quand même 1 à 5 ans à s'installer) qui est facile à trouver en supplément.Mirages a écrit : 25 févr. 2021, 14:32 J'avais déjà posé la question courte de savoir si on pouvait réellement se passer de viande en consommant des végétaux qui contiendraient les mêmes éléments.
D'un point de vue écologique (pollutions, C02, usage des terres et biodiversité), le mieux est d’arrêter les élevages industriels (tous) et de garder les élevages extensifs traditionnels existants sur les terres impropres à d'autres cultures (montagnes, steppes...). Ce qui veut dire réduire la production de viande de 80% (de 50% pour les ovins à 99% pour les porcins) en Europe.Totolaristo a écrit : 25 févr. 2021, 14:41 D’un point de vu écologique, il est possible d’élever un animal sans avoir nécessairement un impact négatif sur l’environnement. Le débat me paraît avant tout moral. Il ne me paraît pas immoral de tuer un animal d’élevage. Par conséquent je ne vois pas pourquoi je devrais sacrifier certaines formes de vies, qui seraient remplacées par d’autres. La seule raison de ne pas heurter la sensibilité de son voisin me paraît un peu faible.
Si on se contente de faire un constat et de ne rien y changer, evidemment qu'il n'y pas besoin d'être végétarien.Totolaristo a écrit : 25 févr. 2021, 17:43 @Inso
De toute façon c’est clair qu’on consomme trop de viande. Pas besoin d’être végétarien pour faire ce constat.
S’il est possible d’avoir une alimentation équilibrée lorsqu’on est végan, cet équilibre nécessite toutefois de telles connaissances nutritionnelles et un tel investissement en temps que peu de personnes y parviennent. Mal équilibré, le régime végan peut entraîner des anémies et un état de grande faiblesse physique et mentale.
En effet, parce que l’homme a évolué comme un animal omnivore, le régime végan expose à un risque élevé de carences en protéines, fer, calcium, zinc et vitamines D et B12, entre autres.
Pour compenser et assurer le maintien de l’équilibre alimentaire, les végans sont donc de grands consommateurs de compléments alimentaires. Ils seraient 60 % à en ingérer chaque jour contre seulement 10 % dans la population générale.
Les carences liées à un régime végan mal conçu peuvent avoir des conséquences parfois graves chez l'enfant, comme des retards de croissance, une perte de la densité osseuse et dentaire, des déficiences immunitaires et des infections parfois fatales. Le soutien d'un professionnel est donc indispensable.
Pas d'accord.spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 17:54 Si on veut que la consommation moyenne de viande soit reduite de 80% (c'est beaucoup) , il faut inevitablement un certain nombre de vegetariens pour compenser tous ceux qui ne réduiront pas assez ou pas du tout leur consommation.
L'affirmation soulignée n'est pas soutenue par des preuves. L'etat actuel des connaissances montre plutot le contraire pour les adultes (hors femmes enceintes), pas que le véganisme soit intrinsèquement superieur pour la santé a un regime omnivore équilibré mais les vegans sont en moyenne mieux eduqués et plus consciencieux sur le plan nutritionnel.Lambert85 a écrit : 25 févr. 2021, 17:56 Des tas de gens consomment moins de viande (rouge) qu'avant. Cela ne calme pas les vegans radicaux hélas.S’il est possible d’avoir une alimentation équilibrée lorsqu’on est végan, cet équilibre nécessite toutefois de telles connaissances nutritionnelles et un tel investissement en temps que peu de personnes y parviennent. Mal équilibré, le régime végan peut entraîner des anémies et un état de grande faiblesse physique et mentale.
En effet, parce que l’homme a évolué comme un animal omnivore, le régime végan expose à un risque élevé de carences en protéines, fer, calcium, zinc et vitamines D et B12, entre autres.
Pour compenser et assurer le maintien de l’équilibre alimentaire, les végans sont donc de grands consommateurs de compléments alimentaires. Ils seraient 60 % à en ingérer chaque jour contre seulement 10 % dans la population générale.
Les carences liées à un régime végan mal conçu peuvent avoir des conséquences parfois graves chez l'enfant, comme des retards de croissance, une perte de la densité osseuse et dentaire, des déficiences immunitaires et des infections parfois fatales. Le soutien d'un professionnel est donc indispensable.
C'est vrai avec tous les régimes.Lambert85 a écrit : 25 févr. 2021, 17:56S’il est possible d’avoir une alimentation équilibrée lorsqu’on est végan, cet équilibre nécessite toutefois de telles connaissances nutritionnelles et un tel investissement en temps que peu de personnes y parviennent. Mal équilibré, le régime végan peut entraîner des anémies et un état de grande faiblesse physique et mentale.
Bon, je te reponds une fois mais je pars pas dans un debat interminable.Etienne Beauman a écrit : 25 févr. 2021, 18:15 Pas d'accord.
Un non-végétarien qui devient végétarien cesse de consommer de la viande et d'influer le marché.
Par contre un non végétarien qui décide de réduire sa consommation de viande et de privilégier l'élevage non intensif influe sur le marché.
Tout comme le végétarien il ne soutien plus l'élevage intensif mais en plus il soutient l'élevage non intensif.
Jolis clichés, pas faux, mais pas représentatifs non plus. Et ton végétarien urbain (quel salopard celui la) pollue toujours moins que l'omnivore urbain se nourrissant de plats cuisinés de chez carrefour...Etienne Beauman a écrit : 25 févr. 2021, 18:15 Le végétarien urbain qui se nourrit exclusivement de produit industriel pollue bien plus que la petite dame qui se fournit à son amap et mange de la viande de ferme deux fois par semaine.
spin-up a écrit : 24 févr. 2021, 18:47 Rien de tout ca ne requiert d'etre vegetarien au sens strict, mais si on veut etre cohérent avec ces arguments, il faut avoir une consommation de viande, poisson et fruits de mer (et produits laitiers) beaucoup plus faible que la moyenne de nos pays occidentaux, et être sélectif sur leur provenance et leur mode de production.
Julien99, je crois que non!spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 08:29Bon plus simple alors:Kraepelin a écrit : 25 févr. 2021, 05:16 J'aurais plus de difficulté encore à définir ce qu'est le jazz. Pourtant le jazz existe!
En fais tu partie?
Julien99 en fait il partie?
Loutredemer en fait elle partie?
Horus en fait il partie?
Cogite Stibon en fait il partie?
Dany en fait il partie?
On est d'accord sur ça.spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 18:43 en de tout ca ne requiert d'etre vegetarien au sens strict, mais si on veut etre cohérent avec ces arguments, il faut avoir une consommation de viande, poisson et fruits de mer (et produits laitiers) beaucoup plus faible que la moyenne de nos pays occidentaux, et être sélectif sur leur provenance et leur mode de production.
Oui mais le besoin de réduire de 80% il est calculé comment ?spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 18:43 1)C'est mathematique,, pas economique: pour reduire de 80% la consommation de viande, il faut soit que 100% de la population reduise de 80%, soit qu'une partie réduise de plus de 80%.
La baisse de la demande impacte plus les petits que les gros.spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 18:43 La baisse de la demande influe aussi sur la production via les prix et les marges.
Et ? On cherche des solutions pour polluer le moins possible (le problème c'est l'industrie) ou on cherche à culpabiliser les consommateurs ( le problème c'est les mangeurs de viande) ?spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 18:43 Et ton végétarien urbain (quel salopard celui la) pollue toujours moins que l'omnivore urbain se nourrissant de plats cuisinés de chez carrefour...
Mon argument était sanitaire et non écologique.spin-up a écrit : 25 févr. 2021, 17:54Si on se contente de faire un constat et de ne rien y changer, evidemment qu'il n'y pas besoin d'être végétarien.Totolaristo a écrit : 25 févr. 2021, 17:43 @Inso
De toute façon c’est clair qu’on consomme trop de viande. Pas besoin d’être végétarien pour faire ce constat.
Si on veut que la consommation moyenne de viande soit reduite de 80% (c'est beaucoup) , il faut inevitablement un certain nombre de vegetariens pour compenser tous ceux qui ne réduiront pas assez ou pas du tout leur consommation.
Respirer aussi pollue.Etienne Beauman a écrit : 25 févr. 2021, 19:04
Tu sembles valider de fait l'arguments vegan, manger de la viande = polluer.
Acheter du café aussi c'est polluer.
Ce n'est pas tant le fait d'être vegan, ou végétarien, mais l'idée assez répandue que les animaux valent autant sinon plus que les humains qui est gaga.Steve a écrit : 22 févr. 2021, 19:48 Voilà, la question est dans le titre.
Paraît-il que chez les Sceptiques du Québec on ne peut pas se déclarer végétarien (et encore moins végan) sans se voir automatiquement affublé de quolibets du genre "zozo", "cinglé", "débile", "abruti", etc... vous avez compris le principe.
Je connais trois gentils toutous pour qui le chien n'est pas tout ce qui compte par contre (mais pour qui l'humain aussi est pris très au sérieux).
Pensez-vous qu'il y a une chance que ses deux choux reviennent à demeure? https://www.journaldemontreal.com/2021/ ... iens-voles
A circonstancier quand même:Mirages a écrit : 25 févr. 2021, 15:02 à savoir qu'en l'état actuel de nos connaissances, on peut remplacer tous les produits carnés par d'autres apports sans que cela nuise à notre santé. J'en suis un peu étonné, mais bon, il va bien falloir que je m'y fasse...
Est-ce vraiment raisonnable d'en arriver à un suivi médical pour une idéologie ? (la réponse est dans la question).Les décodeurs Le Monde a écrit : L’exclusion totale des produits d’origine animale est ce qui inquiète le plus les nutritionnistes. Non pas en raison de preuves scientifiques formelles sur l’effet du végétalisme sur la santé des enfants, mais de l’absence de telles preuves. « Au nom du principe de précaution, on ne peut pas recommander le régime végétalien pour tout type de population, car on manque de données de suivi à long terme, et encore plus chez les enfants », explique Benjamin Allès. Il faudra attendre la fin de 2021 pour que l’Anses se prononce, pour la première fois, sur la compatibilité du végétalisme avec les besoins nutritionnels, au regard de l’état des connaissances scientifiques.
Reste un public pour lequel le végétalisme est à ce jour largement déconseillé par les autorités sanitaires : les nourrissons. Depuis 2013, l’Anses met en garde contre l’alimentation des bébés avec des « laits » végétaux, qui « ne permettent pas de couvrir les besoins nutritionnels très spécifiques des nourrissons de la naissance à un an ». « Leur utilisation peut donc entraîner, selon les cas, des insuffisances d’apports, des carences, voire des accidents sévères », alertait à l’époque l’agence sanitaire. Si la décision est prise de proscrire le lait maternel ou animal, alors un suivi médical est impératif.