Re: Procès ridicule pour une histoire d'agression sexuelle
Publié : 09 août 2022, 20:15
Yep. Moi aussi j’ai des émotions, moi aussi les crimes m’écœurent et moi aussi, si j’étais touché personnellement, j’aurais fort probablement envie de tuer celui qui violerait ma petite nièce, P. Ex. Il n’y a rien de plus humain! Ce n’est pas grave et là n’est pas le « problème ».Dominique18 a écrit : 09 août 2022, 11:06[…] Les émotions sont à contextualiser comme un facteur d'évolution positif, comme les croyances, le tout étant de savoir avoir suffisamment recours à son stade de fonctionnement cérébral analytique (mais pas que du côté cérébral...) plutôt qu'à celui intuitif (travaux de Thierry Ripoll et Thomas Durand), pour tenter (modestement) d'apprécier où on se situe dans la marche des choses […] Ton intervention est pertinente parce que tu définis le carburant majeur des "tribunaux populaires" fonctionnant dans les sociétés modernes, dont le niveau conceptuel, à l'égard du factuel, appartient à l'univers humainement méprisable.
…mais faut être capable de faire abstraction de tout ça quand on discute d’un sujet de société (d’autant plus sur un forum rationel~sceptique) concernant les lois et les peines et saisir qu’établir des lois en société n’est pas évident et qu’une foule de facteurs doivent être pris en compte (dont une certaine hiérarchisation, entre autres).
C’est un sujet que nous avons souvent abordé sur le forum. Et malgré que, grosso modo, je suis d’accord que le terme est polysémique et peut recouvrir tout et n'importe quoi, je suis plutôt à contre-courant de la majorité des membres sur le forum. Pour moi, peu importe ce que mesure le QI, il mesure bien quelque chose d’effectif qui à incidence concrète dans la grande majorité des situations pour la majorité des humains, peu importe l’incidence culturelle. Scientifiquement (des études et données existent à ce sujet), le QI est le facteur le plus déterminant quant à la « réussite » d’un individu. C’est le plus grand prédicteur connu pour prédire le succès scolaire, académique et professionnel d’un individu. D’ailleurs, aucun astronaute n’a un QI en deçà d’un minimum et ce n’est pas pour rien, justement parce que dans les situations les plus extrêmes, dangereuses, en plus de nombreuses autres qualités et capacités requises (gestion du stress, etc.), il faut aussi être en mesure d’effectuer des réflexions logiques extrêmement rapidement. Et pour ce genre d’exigence, l’on ne perd pas de temps à « enculer les coléoptères » pour savoir ce que le QI mesure ou pas dans l’absolu et/ou à mentionner, P. Ex., que dans la jungle un indigène ferait mieux avec un QI moins élevé étant donné l’environnement culturel dans lequel il baigne depuis tjrs VS un Occidental. Non, dans tous les cas, toute chose étant égale par ailleurs (connaissances, expériences, incidences de la culture et de l’habitude à son milieu, etc.), un meilleur QI (peu importe comment on le définit et ce qu'il mesure) augmente les chances de réussite et donc, nécessairement, de survie.Dominique18 a écrit : 09 août 2022, 11:06Où commence l'intelligence ? Peut-on en définir les contours ? Vaste problématique qui occupera certainement l'humanité jusqu'à la nuit des temps […] Personnellement, c'est un terme qui ne me convient pas, parce que je le trouve trop vague, trop impropre.
