Jean dit :
Il me semble que les dés sont pipés lorsque tu parle de rentabilité après avoir balancé des chiffres qui comparent les dépenses d'organismes avec le PIB du pays.
Il faut préciser que ces deux données ne rendent en aucun cas compte de la rentabilité de ces organismes.
Ces données n'avaient pas vocation à parler de rentabilité d'organisme (et encore moins entre privé et public). C'était suite à cet échange :
shisha a écrit : 28 août 2025, 15:25
Il (l'argent) va surtout dans les services publics, sociaux et collectivités.
Nikola dit :
Oui oui, on a bien compris qu’il faut laisser les gens crever la gueule ouverte.
Shisha dit :
Des pays où on ne laisse pas mourir les gens là gueule ouverte tout en ayant une dépense bien inférieure à celle de la France, il en existe plein d'exemples.
Donc les exemples cités montrent des pays qui ont à la fois des dépenses (globales en % de pib) moindres que celles de la France (même en prenant compte les quelques points de l'armée/nucléaire) tout en ayant un système de santé (principalement public) qui fasse le travail.
Le second point que j'ai trouvé intéréssant de retranscrire était la différence de croissance entre ces pays développés et leurs conséquences sur leurs systèmes de santés respectifs (ou secteurs publics en général). Si la France sur cette période de 39 ans avait eu la même croissance que l'Allemagne ou la Nouvelle Zelande (540 %soit 163% en plus des 377%)
alors la France aurait pu injecter dans son système de santé environ 130 milliards d'euro en plus (si je ne me suis pas trompé) sans avoir à toucher les autres budgets et ou sans avoir à alourdir les taxes (et ses conséquences).
Jean dit :
Il est spéculatif de dire qu'à long terme ils seront plus productifs mais absolument certain qu'ils seront avant tout inexpérimentés et que leur organisation est à construire.
Phd Smith dit :
Si on sait que les fonctionnaires ou "agent public" ne sont pas souvent titulaires mais souvent contractuels (à temps plein ou à temps partiel), alors les conditions du privé et du public se rapprochent beaucoup dans les heures de travail et les conditions de travail, même si la sécurité de l'emploi joue souvent, mais pour cela il faut être titulaire.
Si les conditions du privé et public se rapprochent alors en effet leurs productivités tendent à se rapprocher. Mais il n'y a pas que les salariés à prendre en compte.
"Entreprise confrontée au marché, un manque de productivité excessif/mauvaise gestion/mauvais choix d'investissement peuvent conduire à la fermeture de l'entreprise contrairement aux publics"
L'entreprise est confrontée au marché, avec ses concurrents, avec l'évolution en temps réel des besoins.
Un manque de productivité/mauvaise gestion conduit à une sanction forte pour l'entreprise (si aucune rectification effectué dans les temps) de même pour les investissements. Le risque de perdre gros est présent dans le privé, cela pousse à faire d'avantage attention aux dépenses et aux choix des investissements.
De plus, dans le public, il peut y avoir un conflit d'intéret : dépenser + (même au détriment de la productivité) peut faire gagner des votes électoraux à court terme.
Jean dit :
Ce n'est pas tout de suite que moins de travailleurs privés pourront assumer les services rendus du nombre actuel de travailleurs public. Il est spéculatif de dire qu'à long terme ils seront plus productifs mais absolument certain qu'ils seront avant tout inexpérimentés et que leur organisation est à construire. Alors on peut embaucher du low-cost, de l'interim, du kleenex, se la bande passante à haut débit pour exploiter world wide, c'est vrais, mais je ne vois toujours pas ce qu'on aurait à y gagner.
Je ne sais pas comment tu calcule la rentabilité de l’Éducation Nationale, de la Sécurité Sociale, Le fisc, la gendarmerie, l'armée...
Quand bien même l'armé ou la justice (par exemple) serait moins rentable dans le public, il vaudrait mieux à mon sens qu'elles restent dans le public. (fonctions régaliennes).
De même l'énergie nucléaire par exemple demande une vision sur le long terme, beaucoup d'investissement/de la plannification et donc probablement plus adapté d'être géré par le public (sauf si les politiques changent de politiques tous les 4 matins ...).
Mais ma remarque, c'est que payer quelques entreprises privées concurrentes (sinon, adieu la bienfaisance magique du système concurrentiel) à effectuer des tâches exécutées par des agents publics demande de payer non plus seulement des agents et leur structures mais tous les "accidents de la vie" de ces entreprises.
Face à tes arguments, je ne sais pas trop comment répondre sur ce point.
Pour moi, il me semble important de retenir que le toujours plus de dépenses public (en % de pib) est nocive car elle risque de se faire au détriment de la croissance (en oubliant la problématique écologique 2s).
L'histoire nous montre (corriges moi si je me trompe) que les états communistes qui contrôlaient/planifiaient (ne laissaient pas faire le marché) produisaient + de pauvreté/moins de richesses. + on se rapproche de 100% de dépenses publics en PIB + on se rapproche du communisme.
Maintenant je ne pense pas qu'il faille se rapprocher des 0% de depense non plus.. Mais en tout cas, arrêter avec ce toujours plus de dépenses public, oui. Les réduire également "un peu", aussi, c'est juste mon avis et j'ai donné les raisons du pourquoi.