Autant pour moi, comme je discute sur plusieurs forums, j'ai dû confondre. Les liens que vous m'avez cité m'avez déjà été donné à 3 reprises (mais effectivement pas sur ce forum, donc : mille excuses pour cette méprise).Depuis votre première intervention du 19 mai 2009 et vos douze messages dans ce fil de discussion, en excluant vos liens et les miens, trois intervenants ont posté :
1 - embtw, un lien pour une vidéo humoristique ;
2 - Poulpeman, deux liens concernant une critique de la dynamique viscérale et la crédibilité du Journal of Alternative and Complementary Medecine ;
3 - mf9000, un lien sur l'affaire Simon Singh.
Liens que je n'ai pas repris ; là encore, vous pouvez sans doute me montrer mon erreur...
Ca n'est pas mélanger que de comparer les risques de ces pratiques. Et encore une fois la DAV est quand même moins grave que la mort dans l'absolu. (et par contre c'est pas la peine de me remettre des liens sur le pronostic de la DAV, je la connais bienEn mélangeant tout, on peut prouver tout ce que l'on veut : pratique du football, prise de sang, conduite d'une voiture, pose d'une prothèse totale de hanche... sont pour vous des éléments comparables ?
Pour mémoire : la dissection de l'artère vertébrale est parfois de mauvais pronostic, à lire ici.

Toutefois, il ressort de mon explication que la DAV n'est pas reliée à la manipulation vertébrale. Pas plus que les infarctus du myocarde


Tout à fait. Il apparaît qu'il faudrait faire d'autres études sur des artères pathologiques (pas évident à trouver compte tenu de la fréquence de la pathologie spécifique, il faudrait le faire uniquement sur des cadavres frais... pas évident du tout... Toutefois je pense que ça se fera...).Je suppose que vous faites allusion à cette étude :
Internal forces sustained by the vertebral artery during spinal manipulative therapy. qui conclut :
« We conclude that under normal circumstances, a single typical (high-velocity/low-amplitude) SMT thrust is very unlikely to mechanically disrupt the VA. » [C'est moi qui souligne.]
Cette prudente conclusion me permet de supposer qu'il existe d'autres circonstances, par exemple des artères présentant une pathologie (athéromateuse, inflammatoire, dysplasique) qui contre-indiquerait la manipulation du rachis cervical.
Effectivement j'ai pris ces passages de ce site. J'ai pris surtout les parties officielles que sont les chiffres. Maintenant ça n'est pas parce que j'ai cité des chiffres d'un site que je suis d'accord avec tout ce que le site dit...Je suis étonné que vous n'ayez pas donné la source de vos chiffres sur l'innocuité prétendue de « la manipulation vertébrale, notamment lors du traitement de la nuque. »
Le lecteur curieux pourra lire cette page, dont vous avez fait un (partiel) copier-coller.
Ce site est intéressant ; on y découvre le Dr Yannick Pauli, chiropraticien, dont on sait pas si le titre de docteur se limite à la chiropratique ou s'il est réellement médecin ; ce chiropraticien, dont vos reprenez les arguments, semble n'avoir pas rompu avec la bonne vieille théorie de la subluxation.
Ce praticien aurait également développé une thérapeutique, Brain Potential, ou «La chiropratique au secours du cerveau » ; cette technique est proposée pour la dyslexie, et les troubles de l'attention et d'hyperactivité de l'enfant, et repose sur la notion « d’hémisphéricité cérébrale lorsque les deux hémisphères « ne sont plus sur la même longueur d’onde » et qu’un est déficitaire par rapport à l’autre. » [Réf.]

Effectivement cette personne (qui manifestement n'est que Dr en chiropratique) me paraît peu sérieuse sur l'ensemble des panels "thérapeutiques" qu'elle utilise et propose. Je n'ai fait que prendre les chiffres.
Si vous voulez d'autres chiffres, regardez simplement wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manipulati ... C3%A9brale
Vous verrez notamment :
Selon le Pr Philippe VAUTRAVERS,le Dr Jehan LECOCQ,le Dr Marie-Eve ISNER-HOROBETI du Service de Médecine Physique et de Réadaptation du C.H.U. de Strasbourg:" il faut rappeler que les autres traitements utilisés sont également responsables de nombreux accidents ; ainsi, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont responsables de 3,2 accidents (hémorragie, perforation, ulcère, décès) pour 1 000 patients de moins de 65 ans et de 0,39 accidents pour 1 000 patients de plus de 65 ans. Tous âges confondus, les AINS déclenchent un accident grave pour 1 000 patients( GABRIEL S.E., JAAKKIMAINEN L., BOMBARDIER C.Risk for serious gastro intestinal complications related to use of non sheroidal anti-inflammatory drugs : a meta-analysis. Ann. Intern. Med., 1991 ; 115 : 787-796.)Il faut souligner que la chirurgie cervicale est responsable, également, d’un grand nombre d’accidents neurologiques et de décès'( HURWITZ E.L., AKER P.D., ADAMS A.H., MEEKER W.C., SHEKELLE P.G.Manipulation and Mobilization of the Cervical Spine. Spine, 1996 ; 21,15 : 1746-1760.)