Ce n'est pas fondamentalement le sujet et je crois que MOSSAD fait des amalgames pour le moins surprenant, mais je tiens à souligner qu'effectivement que l'une des causes de la seconde guerre mondiale est l'impérialisme britannique et américain ainsi que la voracité territoriale polonaise (Churchill, Roosevelt et Beck)
Je vous laisse un article édifiant en plusieurs point si vous le souhaitez permettant de mieux comprendre les origines de celle-ci (article d'un forum trouvé sur le net)
"Winston Churchill est déjà Premier Lord de l'Amirauté, i.e. Ministre de la Marine, pendant la 1e Guerre, et même auparavant en 1899, il est officier dans la Guerre contre les Boers, un peuple de race blanche, installé en Afrique du Sud, depuis le 17e siècle et appuyé par les Allemands face à la Grande Bretagne qui, elle, convoitait les diamants des Boers.
insi donc, quand Churchill redevient Premier Lord de l'Amirauté en 1939, il a déjà dans son c.v., 40 ans d'Impérialisme et d'hostilité, de rivalité vis à vis l'Allemagne. Les Marins britanniques l'accueillent à nouveau à son poste après 22 ans d'absence en se télégraphiant les uns aux autres, cette phrase de bienvenue : "Winston is Back !", comme s'il n'avait été que quelques mois absent.
En même temps dans les années '30, Churchill est, avec le Parti nazi britannique, le plus indéfectible partisan du Roi (puis Duc de Windsor) Édouard VIII, lui-même un partisan indéfectible et déclaré d'Hitler, même pendant toute la 2e Guerre.
De même, tant qu'il a la possibilité d'exercer une quelconque influence politique, Churchill oppose une totale obstruction aux droits des peuples de race non-aryenne à disposer d'eux-mêmes : Les peuples coloniaux de race aryenne nordique (Irlandais, Canadiens, Boers et Australiens) sont les seules à recevoir l'autodétermination octroyée par le statut de Westminster en 1931 ; les habitants juifs, arabes, noirs, indiens de l'Inde, amérindiens et chinois, des Colonies non aryennes, n'y ont pas droit. Même ce statut d'autonomie n'est accordé, qu'au moment où le Parti Conservateur (dont fait partie Churchill) est obligé de partager le pouvoir avec les Travaillistes. C'est seulement à partir du moment où Churchill et ses Conservateurs seront (enfin!) envoyés dans l'opposition et que les Travaillistes gouverneront seuls, que les races non-aryennes commenceront à recevoir l'autonomie et/ou l'indépendance.
De même voit-on les Alliés (États-Unis, Canada, Grande Bretagne) interdire l'immigration des Juifs sur leur territoire, jusqu'au milieu des années '40. Je me rappelle aussi avoir lu dans un Précis d'histoire de l'Afrique, que pour les Indigènes des Colonies, Churchill, les Gouvernements français et Hitler, c'était du pareil au même.
On rapporte même, dans le film La Peau, inspiré du roman autobiographique du Curzio Malaparte, mentionner que Churchill aurait déclaré : "Si j'avais été Italien, je me serais fait fasciste. Bref, ce n'est pas du tout contre les idées d'Hitler, que Churchill se bat, c'est contre un rival impérialiste, quelqu'un qui a les mêmes visées hégémoniques.
Parlons maintenant du Troisième Mousquetaire de cette épopée : Franklin Roosevelt.
Ce dernier, tout comme Churchill, était Ministre de la Marine pendant la 1e Guerre, il a donc été en bonne position pour développer une solide aversion contre l'Allemagne et contre le désir de cette dernière de faire partie du club des Super Puissances mondiales et cela, peu importe l'idéologie qui encourage l'Allemagne dans cette ambition. Il est particulièrement significatif de savoir que le Gouvernement dont fait partie Roosevelt pendant la 1e Guerre, est celui de Woodrow Wilson, un Sudiste qui affirme que "le Ku Klux Klan a sauvé le Sud de l'Anarchie des Nègres" et qui nomme des membres du Klan à la Cour Suprême des É-U. Chronique des États-Unis (Éd. Larousse) rapporte aussi que lorsque Roosevelt accède à son tour à la Présidence des É-U, il nomme des membres du Klan dans son Administration. Comme je l'ai déjà signalé, les ÉU gardent eux aussi leurs portes fermées aux Juifs fuyant la persécution, puis l'Holocauste ; même pendant les pires temps de la 2e Guerre, les deux seuls Gouvernements des pays de l'Occident à accueillir les Juifs, sont ceux du dictateur Trujillo en République dominicaine et celui l'Afrique du Sud... parce que tous deux oeuvrent à augmenter la proportion de Blancs dans leur population respective.
Depuis les années 1860, les intérêts des É-U et de la G-B, sont de plus en plus étroitement liés, ce qui commence à se manifester dès ce moment, par la mission donnée conjointement par les pays, à l'Amiral pirate William Perry pour que ce dernier attaque le Japon pour le "crime" impardonnable d'avoir fermé ses frontières à leurs commerçants.
Le Japon montrera par la suite qu'il se souvient de cette infamie, en imitant la politique impérialiste de la G-B à l'égard de ses voisins. Sauf qu'il appert que l'honneur de l'Impérialisme est réservé à la race aryenne anglo-saxonne, et à ses Alliés, ou plutôt devrions-nous dire, à ses satellites. Conséquemment, quand le Japon commence à lorgner vers les provinces occupées par les deux nations anglo-saxonnes en Chine, l'affrontement politique ne cesse de s'envenimer entre la GB, Roosevelt et les Japonais... d'autant que ces derniers, comme en 1860, refusent d'ouvrir unilatéralement (i.e. sans que l'Oncle Sam lui rende la pareille) les frontières de leur Empire, aux produits américains. En 1940, conséquemment, les ÉU imposent un blocus économique total et fournissent armes et finance à la GB (par la loi Prêt-Bail), ce qui pousse le Japon à vouloir briser ce blocus et tarir l'approvisionnement de la GB. Cela se fait en attaquant un lieu de passage central des bateaux américains qui opèrent le blocus et acheminent les fonds et les armes aux Britanniques, cette plaque tournante est Pearl Harbour[11]. Ainsi commence l'entrée en guerre des ÉU, nullement à cause des crimes d'Hitler, mais pour soutenir et prendre part à, l'Impérialisme de la GB en Extrême Orient.
(Cf. segment 2 “ The Date which live in Infamy ”
http://www.zmag.org/chomsky/year/year/-c10-s02.html dans le chap.10 de Year 501 : The Conquest continues
http://www.zmag.org/chomsky/year/year/ de Noam Chomsky
http://www.zmag.org/chomsky/, [12]
En bref, ce n'est pas lui non plus, contre les idées d'Hitler, que Roosevelt se bat.
Quant à Staline, dont le régime est aussi issu (comme bien d'autres choses) de la 1e Guerre, il n'est guère nécessaire d'épiloguer en longueur, sur son réalisme opportuniste et ses fréquents retournements d'alliance, la plus stupéfiante étant le Pacte germano-soviétique de 1939. Il sera de bon ton par la suite, à travers la grille d'analyse de la Guerre froide, d'interpréter le bref éclair (deux ans) de Non-agression, entre les deux ennemis jurés, comme la preuve d'une "collusion" et d'un "complot" des totalitaires pour "conquérir le monde". Cette propagande de la Guerre froide se garde de nous rappeler que c'est Staline qui avait été fou de rage, l'année précédente, en 1938, quand ce furent les pays Alliés qui à Munich, donnèrent à Hitler le droit d'intervenir en Tchécoslovaquie, dont le Gouvernement élu était d'ailleurs socialiste. Il fut d'autant plus fou de rage que la France avait signé un pacte avec elle, par lequel elle s'engageait à s'unir à elle contre une éventuelle invasion allemande de la Tchécoslovaquie.
Au moment du Traité de Munich, c'est donc la Gauche, principalement les Communistes, qui pousse les grands cris, et la Droite qui triomphe et exulte, à cause de cette "paix" entre gouvernements anti-soviétiques (comme j'ai pu le constater entre autres, au vu d'un frontispice imprimé à l'époque, d'un des grands journaux de la Droite française, le Figaro )
En signant le Pacte de Non-agression, Staline ne fait qu'imiter les traces des Alliés sur lesquels il ne pouvait nullement se fier, manifestement. Le Pacte donne à la Russie, du temps pour se réarmer et lui permet de continuer la politique étrangère des Tsars, i.e. faire des voisins, des états tampon, pour compenser le fait que le territoire russe est indéfendable, à cause de l'absence de barrières naturelles sur d'immenses parties de sa périphérie et de son centre. De plus, la totalité des pays envahis par la Russie à ce moment, la Pologne et aussi, comme je l'ai déjà dit, les Pays baltes et la Finlande, sont des Pays soumis à des dictatures fascistes, il est donc fortement stratégique pour la Russie de s'emparer de ces satellites de l'Allemagne et/ou de la GB.[13]
Contrairement à la Tchécoslovaquie, les richesses naturelles la Pologne sont d'une immense importance pour l'économie de la France et surtout de l'Angleterre.
Appui des alliés à la pologne fasciste
En effet, malgré leurs colonies, ces deux empires ont besoin de deux avantages que leur offre la Pologne, par rapport à leurs colonies :
§ Sa proximité et
§ Le fait que ses infrastructures et ses ressources humaines, sont plus développées que celle des colonies africaines et asiatiques, à défaut de l'être autant que celles de l'Ouest.
De toutes manières, ce retard est compensé par le fait que le régime fasciste de Pilsudski et de son successeur Beck, assure la discipline, la docilité et le bas prix de la main d'oeuvre, c'est pourquoi les Alliés se sont assurés en 1918 que Dantzig, le port le plus important de Pologne, soit enlevé aux Allemands (en effet, c'était une ville fondée par les Allemands) et devienne un port sous contrôle international.
Comme je viens de la signaler, le Gouvernement de Pologne qui nous est souvent présenté comme une pauvre victime, est fasciste au même titre que celui d'Hitler, auquel il était d'ailleurs aussi allié jusqu'en 1939, i.e. jusqu'à ce que la récupération des vastes territoires que la Pologne avait enlevés à l'Allemagne, redevienne un sujet central de préoccupation d'Hitler. Le fondateur de ce régime fasciste polonais est un Maréchal de la 1e Guerre, qui passa à cette époque, d'une alliance à une autre, i.e. de l'alliance avec les Allemands, à celle avec les ennemis de cette dernière, ce qui lui permit de s'emparer d'immenses territoires aux dépends de l'Allemagne, puis de la Russie, lui donnant une étendue deux fois plus grande que la Pologne d'aujourd'hui, et extrêmement difficile à défendre.
La Pologne ne pouvait donc vraiment pas s'imaginer que ces deux pays ainsi traités, ne chercheraient pas à lui rendre "la monnaie de sa pièce", surtout dans une situation où elle n'avait pas les moyens de se payer une armée correspondant aux immenses besoins de défense de son immense territoire nouvellement acquis.
Pourtant, la Pologne eût bel et bien la présomption inouïe et l'insatiable voracité, de s'allier à cette Allemagne qu'elle avait si bien trahie, pour se partager les dépouilles de la Tchécoslovaquie... sans que les Alliés ne le lui en fasse jamais, un quelconque reproche. En clair, la position des pays de l'Ouest et de leur communauté historienne, vis à vis la Pologne fasciste de cette époque, a été, de 1939 jusqu'à ce jour, que ladite Pologne avait le droit d'agrandir son territoire de cette manière, mais pas l'Allemagne.
Causes de l'apparente différence entre les futurs pays de l'Axe et les Alliés
La différence réelle entre d'un côté, la Grande Bretagne, la France et les États-Unis, et de l'autre, l'Allemagne, le Japon et l'Italie, est que les trois premières possède déjà cette hégémonie, alors que l'Allemagne, le Japon et l'Italie en sont privées alors; conséquemment, ce sont la G.-B. et les deux Alliés susmentionnés, qui ont plus le plus à perdre, en cas de guerre et c'est donc eux qui ont le plus avantage à éviter cette dernière. Rien donc de surprenant à ce que l'Allemagne, l'Italie et le Japon, des années '30 et '40, semblent jouer un rôle “ plus belliqueux ” dans cette histoire, il est bien connu que l'on est plus lent à se mettre au combat, quand on a le ventre bien rempli.
Mais, ce n'est pas, de toute manière, la seule raison expliquant la surprenante “ modération ” des trois pays de l'Ouest susmentionnés, dans les années '30; en fait, complaisance ou complicité, seraient des termes plus appropriés, comme nous le verrons à l'instant, au point suivant."