La bête du Gévaudan

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Le Lycaon
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Re: La bête du Gévaudan

#101

Message par Le Lycaon » 15 mars 2010, 10:49

Ca ressemble à l'icône proposée, pas franchement à la bête elle même.

Le problème des cryptides, c'est que l'on a pas la moindre information sur la couleur des pelages des espèces fossiles. Elles ne sont que spéculation, tu peux ainsi mettre la robe que tu veux au hyaenodon. :(

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Re: La bête du Gévaudan

#102

Message par Raphaël » 17 mars 2010, 00:55

Le Lycaon a écrit :Le problème des cryptides, c'est que l'on a pas la moindre information sur la couleur des pelages des espèces fossiles. Elles ne sont que spéculation, tu peux ainsi mettre la robe que tu veux au hyaenodon. :(
Et c'est tout le contraire dans le cas du lycaon: on connaît très bien son pelage particulier tacheté à trois ou quatre couleurs. Pourtant, aucun des nombreux témoins qui ont aperçu la bête ne la décrivent de cette façon. Sans compter que le lycaon n'a ni une tête de lévrier, ni les les jambes fortes avec nervures de couleur fauve, ni le train de derrière presque aussi haut que celui de devant, ni les poils fort longs sur une bande noire qu’il aurait le long de l’échine, ni le poitrail fort large...

Tout compte fait, il ne reste pas grand-chose qui puisse apparenter le lycaon à la bête du Gévaudan.

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Re: La bête du Gévaudan

#103

Message par Le Lycaon » 17 mars 2010, 11:02

Raphaël a écrit
Et c'est tout le contraire dans le cas du lycaon: on connaît très bien son pelage particulier tacheté à trois ou quatre couleurs. Pourtant, aucun des nombreux témoins qui ont aperçu la bête ne la décrivent de cette façon. Sans compter que le lycaon n'a ni une tête de lévrier, ni les les jambes fortes avec nervures de couleur fauve, ni le train de derrière presque aussi haut que celui de devant, ni les poils fort longs sur une bande noire qu’il aurait le long de l’échine, ni le poitrail fort large...
Tiens donc ?
morphologie-de-la-bete-du-gevaudan-t7379.html

Image
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Re: La bête du Gévaudan

#104

Message par Homère » 17 mars 2010, 12:16

Bonjour Raphael,
Raphaël a écrit :Tout compte fait, il ne reste pas grand-chose qui puisse apparenter le lycaon à la bête du Gévaudan.
Si vous arrivez à l'en convaincre, je paye ma tournée :D

Homère,

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Re: La bête du Gévaudan

#105

Message par Raphaël » 18 mars 2010, 00:19

Dans le rapport Marin on peut lire:

"beaucoup de personnes connaisseuses nous ont effectivement fait remarquer que cet animal n’a des ressemblances avec le loup que par la queue et le derrière"

Or il y a une constante remarquable qui semble se répéter chez le lycaon et c'est justement sa queue: tricolore, plus précisément fauve dans le haut, noire au centre et blanche à l'extrémité.

Sur toutes les photos de loups que j'ai pu observer, aucun n'avait une telle queue.

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Re: La bête du Gévaudan

#106

Message par Le Lycaon » 18 mars 2010, 09:09

Raphaël a écrit
Dans le rapport Marin on peut lire:

"beaucoup de personnes connaisseuses nous ont effectivement fait remarquer que cet animal n’a des ressemblances avec le loup que par la queue et le derrière"

Or il y a une constante remarquable qui semble se répéter chez le lycaon et c'est justement sa queue: tricolore, plus précisément fauve dans le haut, noire au centre et blanche à l'extrémité.

Sur toutes les photos de loups que j'ai pu observer, aucun n'avait une telle queue.
Certes les loups n'ont pas la couleur, mais la forme de la queue est sensiblement la même, si l'on prend un gros lycaon acclimaté comme sur la photo.

Le rapport parle de ressemblance, pas de de greffes.

Sinon autre description post mortem :

Queue plus courte que dans le loup, fournie de longs poils et plus grosse à l'extrémité qu'à sa naissance.

Cette description rappelle énormément la queue du lycaon. Il me manque juste les couleurs.

la-bete-du-gevaudan-t5427-75.html

Au fait tu as comparé avec la queue"théorique" du hyaenodon ? :mrgreen:

J'aime bien l'hypothèse, mais depuis que je suis tombé sur le Xenocyon lycaonoides, je préfère le nouveau. Il n'a que 100 000 ans en plus... :a4:
Par contre on n'a pas d'images de l'animal ! :oops:

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Re: La bête du Gévaudan

#107

Message par Homère » 18 mars 2010, 13:24

Bonjour Le Lycaon,

Vous l'avez alors cette source qui indique que les oreilles de Lycaons mesurent 12cm*? Vous l'avez affirmé, maintenant peut-être est-ce une autre de vos méthodologies d'enquête: on pense très très fort en fermant les yeux et on imagine une nouvelle "preuve". Si vous n'avez jamais donné de source, j'en conclue que vous avez inventé. Donnez-moi une source fiable et détaillée et nous pourrons au moins être d'accord sur un point. C'est pas sérieux là.

J'attends aussi l'analyse d'environ 300 témoignages où personne n'a remarqué les oreilles atypiques du lycaon, pas même le chirurgien qui l'a autopsié ni les chasseurs et connaisseurs ! Arrêtez de repousser de la main ce qui ne va pas dans votre sens.

Pas de lycaon au Gévaudan. C'est triste mais c'est ainsi.

Homère :a1:

*Pas des chiots mais de bon gros Lycaons hein.

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Re: La bête du Gévaudan

#108

Message par Le Lycaon » 18 mars 2010, 17:55

Sur cette photo les proportions semblent respectées :
Image

C'est ça ma source, la photo d'un cadavre de lycaon. Si la mâchoire fait 15 cm en moyenne, combien alors font les oreilles sur la dite photo ?
Vous l'avez alors cette source qui indique que les oreilles de Lycaons mesurent 12cm*? Vous l'avez affirmé, maintenant peut-être est-ce une autre de vos méthodologies d'enquête: on pense très très fort en fermant les yeux et on imagine une nouvelle "preuve".
C'est d'ailleurs à cette photo que se référait mon propos ici : la-bete-du-gevaudan-t5427-75.html

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Re: La bête du Gévaudan

#109

Message par Homère » 18 mars 2010, 18:47

Bref, pas de source à part une photo de cadavre. Vous êtes incapable de fournir une vraie source qui parle de la taille des oreilles des lycaons. On sent la profondeur de vos recherches sur le sujet du lycaon dont vous ignorez des éléments morphologiques pourtant importants.

Vous n'êtes presque plus crédible hélas.

Et vous passer par dessus (encore une fois, et parmi d'autres) ceci:
Homère a écrit :J'attends aussi l'analyse d'environ 300 témoignages où personne n'a remarqué les oreilles atypiques du lycaon, pas même le chirurgien qui l'a autopsié ni les chasseurs et connaisseurs ! Arrêtez de repousser de la main ce qui ne va pas dans votre sens.
Vous allez encore parler d'éléphants et de Fennec urinant dans des moules en guise de galipette?

Homère :a1:

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Re: La bête du Gévaudan

#110

Message par Le Lycaon » 19 mars 2010, 18:37

Homère a écrit
Bref, pas de source à part une photo de cadavre. Vous êtes incapable de fournir une vraie source qui parle de la taille des oreilles des lycaons. On sent la profondeur de vos recherches sur le sujet du lycaon dont vous ignorez des éléments morphologiques pourtant importants.
Où veux tu que je trouve ça ???

Tient au fait :Sexual differences in body mass are hard to determine because mass for all dogs varies according to how recently they have eaten; a dog may consume as much as 8-9 kg of meat at a kill, and the amount consumed is variable among and between sexes (Creel & Creel 2002).

Ici

Sur le lien auquel tu m'as renvoyé, je n'ai pas trouvé "l'innocence" du lycaon, pourrais tu peux expliquer ce qui t'a fais pensé cela ?

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Re: La bête du Gévaudan

#111

Message par Homère » 22 mars 2010, 15:25

Bonjour Le Lycaon,
Le Lycaon a écrit :Homère a écrit
Bref, pas de source à part une photo de cadavre. Vous êtes incapable de fournir une vraie source qui parle de la taille des oreilles des lycaons. On sent la profondeur de vos recherches sur le sujet du lycaon dont vous ignorez des éléments morphologiques pourtant importants.
Où veux tu que je trouve ça ???
Vous reconnaissez finalement de ne pas vous être renseigné sérieusement/du tout sur l'objet principal de votre "hypothèse". Je ne vous trouvais pas très crédible, vous l'êtes encore moins maintenant. Donnez-la cette source qui prouve que les oreilles d'un Lycaon mesure 12 cm, qu'on passe à autre chose.*

Incapable de sourcer la taille des oreilles des Lycaons!? Ca va se corser quand on reviendra sur la forme, puis sur les pattes etc.. etc..

*Le pire. C'est qu'il se peut que ce soit le cas pourtant, mais même une telle évidence [oreilles de 12 cm], notre Lycaon(l'intervenant), est incapable d'en fournir une preuve solide. Hélas, nous sommes loin à ce stade du Gévaudan du 18eme siècle et ses mystères.

Homère :a1:

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Re: La bête du Gévaudan

#112

Message par NEMROD34 » 22 mars 2010, 15:40

Vous allez enfin comprendre que bien qu'invité je n'ais pas souhaité recommencer le débat ... :mrgreen:
Tenir l'intenable, ça peut durer des années avec certains, moi je passe a autre chose.
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Noxaya
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Re: La bête du Gévaudan

#113

Message par Noxaya » 24 mars 2010, 18:29

Bonjour,

Ce présent "post" est à prendre comme une demande d'information sur le sujet.

J'ai un vieux bouquin concernant la bête du Gévaudan. Si cela intéresse quelqu'un, je peux scanner quelques passages.
Sinon, j'ai lu ce qui a été dit. A cet instant précis du topic, vous envisagez réellement quoi comme hypothèse ?

a - un homme
b - un loup
c - un lycaon
d - une hyène
e - autre chose

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Poulpeman
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Re: La bête du Gévaudan

#114

Message par Poulpeman » 24 mars 2010, 20:26

Salut Noxaya,
Noxaya a écrit : a - un homme
b - un loup
c - un lycaon
d - une hyène
e - autre chose
Pour ce que j'ai pu lire, je dirais que j'exclus le loup (loup normal), la hyène et le lycaon pour les raisons suivantes :
- loup : ils étaient courants dans la région mais personne n'a reconnu un loup dans la bête.
- hyène : d'après l'autopsie, la bête est un canidé. La hyène n'est pas un canidé.
- lycaon : n'a jamais pu être apprivoisé.

Je pense à un homme et un canidé dressé.
Pour le canidé, mes hypothèses sont un loup non ordinaire ou peut être hybride, ou alors un canidé exotique.

Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire

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Noxaya
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Re: La bête du Gévaudan

#115

Message par Noxaya » 24 mars 2010, 21:34

Ok.

Concernant la bête, si j'ai bien tout lu. Elle pesait dans les 50 kg. Elle était plus grosse/grande qu'un loup (si je me trompe pas). Elle possédait un pelage bien particulier, rappelant d'après l'intervenant le Lycaon. Mais elle avait des oreilles d'une forme tout autre.

Je ne sais pas qu'elle croisement actuel de chien pourrait donner ce genre de descriptif. Ou alors si. Mais cela me parait peu probable. Un chien actuel qui peut peser ce poids, avoir des oreilles larges et dressées, ainsi que le pelage correspondant. C'est le beauceron arlequin. Ce sont des chiens très anciens utilisés comme chiens de berger. Ils étaient beaucoup plus grand à l'époque comme un 90 cm au garrot et un poids de 65 kg. (Maintenant, ils font tout au plus de 61 à 70 cm pour 35/45 kg.)

Image

Seulement, je ne pense pas que c'est eux, les coupables. Puisque ce sont des chiens relativement affectueux et protecteurs. Bien évidemment, si ils sont entrainés à l'attaque, ils peuvent mordre. Comme tout chien, d'ailleurs. Seulement, je vois mal un chien attaquer des humains comme ça. Ils préfèrent largement les moutons. De plus, si c'est ce genre de chien. Les paysans, notamment les bergers les connaissent bien. Ils les auraient reconnus, non ?

J'emploie le pluriel car je pense qu'ils étaient plusieurs. Le gévaudan, c'est une région très escarpée avec de nombreuses roches. La météo n'est pas très clémente, et d'après le vieux bouquin que j'ai, les routes sont difficiles à pratiquer car boueuses. Or, il y a des rapports d'attaques à un ou deux jours d'intervalles à des points opposés. (Il me semble, il va falloir que je relise le livre. C'est pas sérieux ces approximations.)

Comme toi, Poulpeman, je pense à un homme -certains disent qu'il est le premier grand tueur en série de l'histoire, ils s'avancent un peu trop à mon goût.- qui aurait dressé un canidé ou plusieurs. C'est très bien vu. Ce qui me plairait, c'est de savoir quel genre de canidé, c'était...
Sinon, je pense également que la série de meurtre a peut être servie à d'autres. Toutes les victimes ne sont peut être pas l'œuvre de la bête mais d'autres personnes qui ont profité de la notoriété de "l'évènement" pour commettre leurs crimes. Mais cette hypothèse me semble assez limitée. En effet, je ne pense pas que le Gévaudan était une pépinière à tueurs...

Enfin, je vais prendre le temps de scanner quelques petits passages du livre. C'est très intéressant.

P.S : J'ai pas tout suivi. Faut dire que noyé entre les liens, les quote et tout, j'ai un peu perdu le fil de la lecture sur ce topic. La bête du Gévaudan avait un "double ergot" ?

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Re: La bête du Gévaudan

#116

Message par Le Lycaon » 25 mars 2010, 19:18

Homère a écrit
Vous reconnaissez finalement de ne pas vous être renseigné sérieusement/du tout sur l'objet principal de votre "hypothèse". Je ne vous trouvais pas très crédible, vous l'êtes encore moins maintenant. Donnez-la cette source qui prouve que les oreilles d'un Lycaon mesure 12 cm, qu'on passe à autre chose.*

Incapable de sourcer la taille des oreilles des Lycaons!? Ca va se corser quand on reviendra sur la forme, puis sur les pattes etc.. etc..

*Le pire. C'est qu'il se peut que ce soit le cas pourtant, mais même une telle évidence [oreilles de 12 cm], notre Lycaon(l'intervenant), est incapable d'en fournir une preuve solide. Hélas, nous sommes loin à ce stade du Gévaudan du 18eme siècle et ses mystères.
Crois tu que tu gagnes en crédit à pinailler comme ça?
D'autant que je n'ai jamais prétendu que toutes les oreilles des lycaons faisaient 12cm, je présent juste une photo ou le ratio est correct, si l'on prend arbitrairement la longueur moyenne de la mâchoire de 15 cm...

Si tu crois que les mesures anatomiques sont faciles à trouver, je te propose un jeu en réponse.
Si tu pouvais me trouver une source concernant ces deux questions :
Quel est le diamètre moyen de l'évent d'une baleine bleue ?
Quelle est la surface moyenne en cm2 de l'oreille d'un éléphant des savanes africaines ?

Pour le moment contente toi de la photo, et d'un double décimètre...
J'attends aussi l'analyse d'environ 300 témoignages où personne n'a remarqué les oreilles atypiques du lycaon, pas même le chirurgien qui l'a autopsié ni les chasseurs et connaisseurs ! Arrêtez de repousser de la main ce qui ne va pas dans votre sens.
Image

Parce qu'une bonne photo vaut mieux qu'un long discours...

Nemrod 34 a écrit
Vous allez enfin comprendre que bien qu'invité je n'ais pas souhaité recommencer le débat ...
Tenir l'intenable, ça peut durer des années avec certains, moi je passe a autre chose.
Je comprends, la position du chien zibrid n'est pas facile à tenir... :mrgreen:

Je remarque juste que tu as fini par intervenir : double :mrgreen: :mrgreen: !

Chui mort de green...

Poulpeman a écrit
Pour ce que j'ai pu lire, je dirais que j'exclus le loup (loup normal), la hyène et le lycaon pour les raisons suivantes :
- loup : ils étaient courants dans la région mais personne n'a reconnu un loup dans la bête.
- hyène : d'après l'autopsie, la bête est un canidé. La hyène n'est pas un canidé.
- lycaon : n'a jamais pu être apprivoisé.
Certes mais il peut "s'élever" dans une cage.

Sinon pour Noxaya, le beauceron est une très bonne hypothèse !

J'en parle ici :

morphologie-de-la-bete-du-gevaudan-t7379.html

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Re: La bête du Gévaudan

#117

Message par Noxaya » 25 mars 2010, 19:56

Bonjour,

Le beauceron, c'est une hypothèse (foutaise ?) parmi tant d'autres. Il mélange un peu toutes les caractéristiques. Néanmoins, je reste sceptique concernant cette option. C'est un chien connu à l'époque -plus qu'aujourd'hui.- les paysans l'auraient reconnus, je pense. Surtout qu'il s'agit d'un chien français et donc non "exotique".

Bon, je continue de suivre ce fil mais cela fait un bail que je ne me suis pas intéressé à la bête du Gévaudan. Ce qui explique toutes mes approximations. Quand j'ai un peu de temps, je me renseigne sur le sujet et je relis LE bouquin. C'est plus sérieux.

Nox,

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Re: La bête du Gévaudan

#118

Message par Le Lycaon » 25 mars 2010, 21:42

Noxaya a écrit
Bonjour,

Le beauceron, c'est une hypothèse (foutaise ?) parmi tant d'autres. Il mélange un peu toutes les caractéristiques. Néanmoins, je reste sceptique concernant cette option. C'est un chien connu à l'époque -plus qu'aujourd'hui.- les paysans l'auraient reconnus, je pense. Surtout qu'il s'agit d'un chien français et donc non "exotique".
Oui mais il a crête sagittale que l'on ne retrouve pas chez tous les chiens, ce qui fait qu'un corniaud (chien dont la race est indéterminée) avec du sang de beauceron pourrait avoir une crête sur le crâne comme la bête !

B
on, je continue de suivre ce fil mais cela fait un bail que je ne me suis pas intéressé à la bête du Gévaudan. Ce qui explique toutes mes approximations. Quand j'ai un peu de temps, je me renseigne sur le sujet et je relis LE bouquin. C'est plus sérieux.
Lequel ? Parce qu'il y en a des bouquins sur le sujet...

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Re: La bête du Gévaudan

#119

Message par Homère » 26 mars 2010, 10:49

Bonjour le Lycaon,
Le Lycaon a écrit :
Crois tu que tu gagnes en crédit à pinailler comme ça?
Oui, je le crois. Vous avez disparu quelques jours, n'avez toujours rien trouvé sur la taille des oreilles de Lycaon, et donc vous revenez en parlant de:
Le Lycaon a écrit : Quelle est la surface moyenne en cm2 de l'oreille d'un éléphant des savanes africaines ?
Des éléphants, encore... :a2: . Votre technique d'évitement de question est trop sommaire est prédictible.

Vous êtes toujours incapable (recherches infructueuses sur google ces derniers jours?) de sourcer la taille des oreilles ni expliquer le manquement sur la forme.

Le petit nouveau:
Le Lycaon a écrit :Quel est le diamètre moyen de l'évent d'une baleine bleue ?
La baleine.

Une sacré ménagerie ce fil quand même.

Homère,

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Re: La bête du Gévaudan

#120

Message par Le Lycaon » 27 mars 2010, 08:58

Homère a écrit
Vous êtes toujours incapable (recherches infructueuses sur google ces derniers jours?) de sourcer la taille des oreilles ni expliquer le manquement sur la forme.
Ah non, je n'ai fait aucune recherche à ce sujet, je ne suis pas comme lui :
http://www.dailymotion.com/video/xaj62_ ... l_creation

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Re: La bête du Gévaudan

#121

Message par Le Lycaon » 30 mars 2010, 17:28

« Le cadavre embaumé de l’animal féroce du Gévaudan est arrivé à Versailles le 1er de ce mois, ainsi qu’on l’a dit. Son espèce n’est guère plus connue depuis sa mort que de son vivant. Elle tient, à ce qu’on croit, en partie de la hyène et en partie du loup. Ce qu’il y a de certain, c’est qu’un loup est moins agile et moins flexible dans ses mouvements que ne le fut cette Bête cruelle. Il ne peut, comme elle, se plier de la tête à la queue: de plus le loup n’a que vingt-six dents, et l’animal en question en avait quarante, outre une autre dent prête à percer dans l’alvéole, d’où l’on peut inférer que cette Bête était encore jeune. Une fille qui avait été précédemment attaquée par cet animal, et qui l’avait blessé d’un coup de baïonnette, l’a reconnu depuis sa mort; mais elle ne se rappelait point où elle lui avait porté le coup. On s’aperçut lors de l’ouverture que c’était à l’épaule. Les muscles de cet animal dénotent qu’il était d’une très grande force, et l’on dit qu’il avait les yeux plus étincelants qu’on ne peut l’exprimer. Lorsqu’on ouvrit son corps il jeta une odeur insupportable. M. Antoine est à la poursuite de la femelle et de quatre petits: puisse-t-il éteindre une race si contraire à la propagation de la nôtre! » (Genea43)

La bible de la bête, p405 d'Alain Bonet :
http://www.labetedugevaudan.com/pdf/chronodoc-v4.3.pdf

En italique une grossière erreur. Ce document malgré tout reste surprenant. On parle ici du loup des Chazes, tué par Mr Antoine. Les comparaisons sont très surprenantes, si l'on compare à l'iconographie* qui est du loup. (* Icônes ici)

Très étrange cette comparaison à la hyène... :?


Explication p402 toujours la bible d'Alain Bonet :
Parution d'une estampe chez Corbié:
« Représentation de la Bête féroce qui a été tué le 20 septembre dans les bois de la réserve de l'abbaye royale des Chazes en Auvergne par M. Antoine 1765. M. Antoine chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-Louis, seul porte-arquebuse de Sa Majesté.
M. Rinchard, garde de Mgr. le duc d'Orléans, est arrivé au secours, il a tiré sa carabine sur cette Bête qui l’a frappée par derrière; ce coup l’a faite avancer vingt-cinq pas dans la plaine où elle est tombée morte. Cette Bête a été reconnue par les personnes qu'elle avait attaquées et principalement par cette fille qui lui a donné un coup de baïonnette à l'épaule gauche; cette Bête porte la marque de cette blessure. Cet animal a 32 pouces de hauteur, 5 pieds 7 pouces et demi de long et 3 pieds de grosseur. Cet animal a 40 dents, et les loups n'en ont que 26. On en a même senti une de plus dans l'alvéole de la mâchoire supérieure du côté gauche. Les muscles du col de cette Bête sont très forts, et indiquent une force extraordinaire. Ses côtes sont disposées de façon qu'elle avait la faculté de se plier de la tête à la queue; ses yeux étaient si étincelants de feu qu'il n'était guère possible d'en soutenir le regard; sa queue est très grosse, large, épaisse et hérissée de poils noirs; ses pieds sont armés de griffes extrêmement fortes et singulières. Paris chez Corbié, rue Séverin, aux Associés.
Permis de graver et distribuer ce 16 octobre. 1765. De Sartine. »


Même le copié collé qui reproduisent une grossière erreur existent à l'époque ! :ouch: :mrgreen:

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Re: La bête du Gévaudan

#122

Message par Le Lycaon » 30 mars 2010, 18:33

Lettre de M. Antoine au comte de Tournon, reprise dans le Courrier du 15/10:
« Le 16 septembre au soir il nous arriva un lévrier, deux limiers, huit chiens courants de la Louveterie, et un bon limier de Fontainebleau, un valet de limiers avec un valet de chien pour les faire chasser. Le 18 trois valets de limiers furent coucher aux Chazes pour prendre connaissance s’il y avait les loups. Le 19 au matin, ils nous mandèrent avoir vu un très grand loup, une louve et des louveteaux, ce qui nous y fit rendre tout de suite. Leur rapport du lendemain fut qu’ils avaient détourné le loup, la louve et les louveteaux dans une enceinte assez favorable, où nous fûmes la fouler avec nos chiens. M’étant posté à vingt pas d’une plaine sur une croisée de trois ou quatre sentiers qui y aboutissaient, je crus de loin voir venir au travers des feuilles un âne ou un muleton; mais à 50 pas je reconnus que c’était un loup qui s’y était arrêté ayant le côté droit couvert de feuilles, et la tête à découvert en la repliant sur le côté. A l’instant je me dépêchai de le tirer avec ma canardière chargée de cinq coups de forte poudre, de trente trois postes à loup avec une balle de calibre dessus. Ce coup me fit reculer deux pas; mais le loup tomba. Je sifflai ma fanfare; je criai hallali sur le plus haut ton, ce qui fit relever cet animal qui pour lors me parut un monstre de tout point, et surtout par sa grandeur. Je m’aperçus que la balle lui avait percé l'œil droit, et qu’il s’approchait en tournoyant à la distance de dix pas de moi, qui n’avais eu le temps que de mettre de
la poudre dans ma canardière. J'avoue que j’eus un peu peur, ce qui me fit tirer mon couteau de chasse pour le ficher en terre à côté de moi. Je retournai ma canardière pour l’assommer avec la crosse, et je me rangeai par prudence un peu sur la gauche. J’évitai par ce moyen sa furie, qu’il fut jeter sur des terres qu’il mordait et secouait de la bonne façon, ce qui me força d’appeler à mon secours le sieur Rinchard posté tout près de moi, qui accourut en me disant, Où est-il ? Je lui répondis, tiens, voilà son cul tout à l’air; et sur le champ il lui tira un coup de sa carabine qui lui servit de lavement. L’animal sortit en plaine à 30 pas où il tomba raide. Nous chassâmes ensuite les louveteaux qui se serrèrent dans des rochers. Le lendemain nous fîmes faire l’ouverture de l’animal, après avoir trouvé qu’il pesait 130 livres, et qu’il avait cinq pieds sept pouces de longueur. Le chirurgien de Saugues n’aperçut dans son corps que quelques os de mouton. Du reste il a toute la ressemblance que l’on a donné de la Bête dévorante. Ayant fait venir plusieurs personnes qui avaient été blessées, et attaquées ou qui avaient vu ladite Bête, elles ont déclaré qu’ils la reconnaissaient pour telle, ce qui m’a engagé de l’envoyer tout de suite à Clermont à M. l’intendant, qui m’a mandé qu’il allait la faire embaumer, et qu’il serait à propos que mon fils la portât au Roi, parce qu’après l’examen qu’ils ont fait à Clermont, suivant une observation de M. de Buffon, ils y trouvent beaucoup de ressemblance avec la hyène, tant par le nombre et la position des dents, qu’ils jugent différentes de celles des loups, que par bien d’autres circonstances. Mon fils vient de repartir pour Clermont avec le sieur Lacoste pour y prendre cette Bête et la porter au Roi, la faire peindre et modeler en bois recouverte de sa peau, afin de la montrer aux curieux au profit des gardes qui sont restés ici. Nous allons demain coucher aux Chazes, parce que M. de Ballainvilliers m’a mandé qu’il serait très à propos de détruire absolument le reste de la famille de ce monstre; si nous la trouvons, nous avons lieu d’espérer de faire une jolie chasse, parce que les chiens sont à présent en bon état de chasser. Nous vous attendons, monsieur, avec la plus grande impatience. Si vous avez quelques chiens que vous
désiriez mettre à chasser le loup, faites les venir, nous les ferons chasser de notre mieux, étant aidés de six valets de limiers qui vont aux bois les jours de chasse. On nous a avertis qu’il y a au dessus de la Font du Fau une portée de louveteaux avec deux grands loups que nous pourrons aller chasser lundi 30. du courant. Si vous pouvez arriver, monsieur, nous ferons notre possible pour vous amuser. » (Genea43)


Toujours la bible de la bête d'Alain Bonet : http://www.labetedugevaudan.com/pdf/chronodoc-v4.3.pdf
Page 386

Très étrange, pour le loup des Chazes. Lettre de Mr Antoine en personne. :?


Un autre "loup" tué avant l'affaire loup de Chazes :
P 246 la bible de la bête

Lettre de Marvejols, reprise dans le Courrier du 03/05:
« Dans le moment où l’on se disposait à donner un détail des nouveaux ravages qu’a fait la Bête féroce dans nos quartiers, on a reçu l’heureuse et ravissante nouvelle qu’elle n’était plus en état d’en faire. On vient de recevoir avis par un exprès, qu’enfin hier matin, à la Panouse près de Saugues, le nommé Valentin, fermier d’une métairie de M. de Randon, la tua de deux coups de fusil, et qu’on la portait tout de suite à Mende où elle dut arriver sur les 8 heures du soir. On ajoute que pour l’avoir vue de près on n’en
est pas plus éclairci sur son espèce: on est seulement détrompé de l’idée qu’on avait de sa grosseur: on la supposait plus grosse qu’un loup; et cette erreur naissait partie de la peur des spectateurs, partie de la sienne ou de sa colère, qui hérissant son poil grossissaient sa taille; mais quand on l’a vue morte, et aussi hors d’état de sentir de la crainte que d’en inspirer, on a reconnu qu’elle était un peu plus petite qu’un loup. Ses griffes qu’on avait exagérées, de même que sa taille, ont été trouvées moins grandes qu’on n’avait dit. L’ignorance où l’on est encore sur son espèce prouve évidemment que ceux qui la croyaient un loup s’y trompaient; car se pourrait-il que parmi tous ceux qui l’ont vue de près depuis qu’elle a été tuée, il n’y en eût aucun qui eût vu des loups ? Quoi qu’il en soit, loup, hyène, ou tout ce qu’on voudra, ce pernicieux animal dont aucun loup, ni aucune hyéne, ni aucune Bête féroce n’égala jamais les ravages, et ne fit une aussi longue ni aussi funeste guerre au genre humain, ne nous fera plus aucun mal, grâce au courage et à la dextérité du vaillant et à jamais mémorable Valentin, digne par le service qu’il a rendu au public de l’envie de tous ceux qui ont tâché de le lui rendre, et qui en y apportant le même zèle n’ont pas eu le bonheur d’y avoir le même succès. Ils ne laisseront pas de partager avec lui nos éloges et notre reconnaissance; et entre ceux qui méritent d’y avoir part, nous saurons distinguer ceux qui en sont les plus dignes. Tel est entre les étrangers M. d’Enneval, et entre ceux du pays M. Duhamel et M. Lafont, notre incomparable syndic qui s’est donné tant de fois et a fourni tant d’expédients pour nous délivrer de ce fléau.» (Genea43)


Ca suit quand même la loi des séries cette histoire...
:ouch:

Page 243, on a la description précise d'une louve, qui dénote par rapport aux doutes sur certains cadavres.

Page 240 description de la bête :

« Nous n’avons pas ouï dire que la Bête féroce ait exercé dans le cours de cette semaine aucun acte d’hostilité contre le genre humain. Mardi seulement elle y parut disposée à l’égard d’un homme qu’elle vit endormi à la campagne: elle allait à lui, et ce n’était pas sans doute pour le bercer. Mais un autre homme qui était près de là accourut en criant; le dormant s’éveilla, et la Bête se retira. M. d’Enneval fait faire aujourd’hui une chasse générale, dont on désire beaucoup plus la réussite, qu’on n’ose l’espérer après le peu de succès qu’ont eu celles qu’il déjà faites. Tant de vains efforts, tant d’inutiles poursuites de
la part d’un tel chasseur, destructeur de tant de loups, devraient seules suffire pour détromper ceux qui ont cru et qui persistent à croire que cette Bête en est un. Mais indépendamment de cette preuve qui nous paraît décisive, la Bête porte avec elle dans ses allures, dans son instinct, dans sa figure, dans le son de sa voix et dans son odeur une réfutation si évidente du préjugé qui la confond avec les loups, qu’il n’y a que ceux qui ne l’ont ni vue, ni ouïe, ni sentie qui puissent s’y méprendre. Dans ses allures et dans son instinct on voit l’opposé de ce qu’on remarque dans les loups. Elle s’abstient des brebis; et loin de manger les agneaux, elle bondit avec eux: les loups pratiquent-ils une pareille abstinence? et en vit-on jamais aucun dans un pareil badinage ? Dans sa figure, on voit un museau plus allongé, des oreilles plus rondes et plus larges, une tête plus grosse, et un poil de couleur, de longueur et de forme différentes de celles du poil du loup. Son cri, loin de ressembler au hurlement du loup, y est totalement opposé; et l’odeur qu’elle exhale est d’une puanteur qu’on ne reprocha jamais à celle qui transpire du corps du loup, quoique celle-ci ne sente pas l’ambre. »

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Raphaël
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Re: La bête du Gévaudan

#123

Message par Raphaël » 31 mars 2010, 02:38

Une "bête du Gévaudan" apprivoisée*. :)

Image



*OK, j'avoue: elle est empaillée.

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Le Lycaon
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Re: La bête du Gévaudan

#124

Message par Le Lycaon » 31 mars 2010, 11:56

Une description p228 (toujours la bible de la bête d'Alain Bonet)
http://www.labetedugevaudan.com/pdf/chronodoc-v4.3.pdf


Ce monstre est d’une légèreté étonnante, il fait dans une heure un chemin immense, franchit d’un seul saut les murs les plus élevés. Ses yeux sont étincelants, il fait craquer ses dents les unes contre les autres. Il est moins redoutable par sa force que par son adresse. Il est cependant de la grandeur d’un veau d’un an, le poil rougeâtre, la tête grosse est plus brune que le reste du corps, la gueule toujours béante, les oreilles courtes et droites, une raie noire de la largeur de quatre doigts tout le long du dos, le poitrail blanc et fort large, la queue très longue et fort grosse, rougeâtre excepté le bout qui est blanc, les pattes de derrière fort grosses et fort longues, celles de devant plus courtes et couvertes d’un long poil. Il a six griffes à chaque patte, ce qu’on a reconnu par l’empreinte de ses pattes sur la neige et sur la terre molle. On ne peut se figurer d’où est venu ce monstre, car on n’a point entendu dire qu’il ait fait des ravages ailleurs et on ne trouve dans ce pays aucune bête féroce qui ait pu l’engendrer. On augure seulement
qu’ayant beaucoup de ressemblance avec le loup et quelque peu avec l’ours, il peut venir d’un ours avec une louve qui, s’étant rendue pleine dans les montagnes des Alpes où on trouve des ours, a pu se réfugier en cet état dans les forêts de ce pays, et y mettre bas ce monstre qui, ayant grandi et pris des forces, a exercé et ne cesse de laisser partout où il passe des marques de sa cruauté.


Page 206

Sur les deux heures et demi, la Bête féroce fut attaquer, à un quart de lieue, un jeune berger, âgé d’environ 14 ans; mais celui-ci l’ayant aperçue, s’appuie d’un arbre, et avec sa petite hallebarde, pare les coups et les assauts de la Bête. Dans ce petit combat, il se passe plusieurs traits qui vous amuseraient, mais qui sont trop longs. Ce berger remarqua entre autres choses que la Bête avait quatre griffes à chaque patte. Enfin, elle fut se jeter sur son troupeau et lui partagea au milieu un des plus beaux moutons. Il fut obligé de battre en retraite et de se retirer à Javols à reculons, ayant toujours le loup qui le poursuivait. Voilà deux traits arrivés le même jour dans la paroisse de Javols. A peine en fus-je instruit que je dépêchais le frère de François Fontugne pour vous en donner avis.

Page 195 à 198


Lettre de La Barthe fils, de Marvejols, à Fréron, publiée le 16 par le Courrier d'Avignon:
« Il y a neuf mois, monsieur, que le Gévaudan est désolé, et il y a long temps que toute l’Europe est étonnée que l’animal qui nous rend si célèbres ait pu vivre 24 heures. J’ai vu à Montpellier des Anglais, des Polonais et des Allemands, assurer que dans leur pays un pareil monstre aurait été détruit dans la minute; mais j’ai entendu avec peine plusieurs habitants de cette province se vanter qu’ils n’auraient besoin en pareil cas d’aucun secours étranger. Je pourrais aujourd’hui leur répondre qu’avec cinquante dragons commandés par un officier de la meilleure volonté, qui fait la guerre avec sa paye et souvent à ses dépens, avec le secours des meilleurs chasseurs du Gévaudan, et de plusieurs personnages d’Auvergne et de Languedoc, avec le zèle de quelques citoyens estimables qui ont pris des gens à leur solde, enfin avec l’expérience de MM. d’Enneval qui du fond de la Normandie ont conduit des chiens admirables, il y a tout à parier que dans un espace de seize lieues carrées, cette Bête ne pourra être tuée que par hasard.
L’espoir des récompenses, ou l’amour du bien public, les soins et l’activité du syndic du diocèse, le zèle même vraiment patriotique de M. le comte de Morangiés, peuvent-ils suppléer la nature du terrain parsemé de petits bosquets très clairs, plein de hauteurs et de fonds marécageux dans lequel elle ne peut être entourée à moins que la chasse ne fût plus que générale ?
Le succès de celles du 7 et du 11 février fut tel qu’on l’avait prévu. Les paysans de quarante villages secondés par ceux d’Auvergne, ayant les uns et les autres à leur tête MM. Duhamel et Lafont, après avoir battu le terrain qui leur avait été indiqué, ne réussirent qu’à mettre la Bête debout. Ce furieux animal essuya, dit-on, le jeudi un coup de fusil, et le vendredi il alla enlever à Grandvals, frontière d’Auvergne, un enfant devant la porte de sa maison. Le père accourut aux cris une hache à la main, fit lâcher prise, et poursuivit la Bête avec beaucoup de paysans. Elle se jeta dans le Bes, rivière assez considérable qu’elle passa sur ses pieds de derrière, sans doute parce que le volume d’eau était trop petit pour nager, et trop grand pour pouvoir marcher à l’ordinaire. Cet événement regardé comme quelque chose d’assez extraordinaire fit presque oublier que fort près de cet endroit un enfant fut dévoré. Le samedi elle causa des regrets bien plus vifs au sujet d’une jeune et jolie fille âgée de 15 à 16 ans, dont on trouva la tête entièrement séparée du corps à demi dévorée dans un petit bois auprès du Malzieu. On doit se rappeler avec plaisir les paroles de M. le comte de Morangiès adressées à la foule de personnes accourues avec lui:
« Mes enfants, vous êtes aujourd’hui spectateurs: peut-être une autre fois servirez-vous de spectacle; je vous donne rendez-vous demain pour tâcher de l’éviter. » Un éloge serait plus faible que la simple expression de ce trait d’humanité.
Je suppose, monsieur, le public instruit du détail des ravages arrivés depuis l’époque des deux chasses générales. L’objet de cette lettre est moins de les rappeler que de hasarder des conjectures raisonnables sur un animal qu’on ne connaîtra peut-être jamais. Son génie, sa finesse, son agilité et sa force ont étonné tout le monde; son apparition subite dans la forêt de Mercoire cause un de ces problèmes qu’il sera toujours très difficile de résoudre.
Il est très certain qu’aucun homme jusqu’ici n’a été attaqué dans la rigueur du terme. L’histoire des trois paysans dont les nouvelles publiques ont parlé, prouve seulement que l’auteur de ce conte a quelquefois assisté à une salle d’armes; celle du paysan à qui elle arracha le manteau; celle du voiturier de Chanac, et quantité d’autres qu’il est inutile de rapporter, inventées par une espèce de vanité, ou grossies par la peur, doivent être reléguées au pays des fables.
Mais l’inclination de cette Bête à dévorer les filles et les femmes, même de préférence aux petits garçons, est une chose sur laquelle il n’est pas possible de douter.
La petite fille d’un village auprès de La Garde qui cueillait des herbes dans son jardin, avec un frère et une sœur plus jeunes qu’elle, plusieurs femmes dévorées, la servante de l’Estival qui se défendit long temps avec un bâton, la bergère qui ne put la mettre en fuite qu’au troisième coup de hache porté sur son museau, et quantité d’autres que je passe sous silence, forment à cet égard une espèce de démonstration. J’y ajoute deux preuves assez récentes dont je crois que les papiers publics n’ont pas fait mention.
Une fille âgée de 20 ans allant entendre la messe de paroisse aperçut, dit elle, un loup qui venait à sa rencontre. Elle jeta les cris usités pour faire fuir ces sortes d’animaux; mais celui ci la joignit en un instant et sauta sur sa tête. Son père et plusieurs personnes qui l’avaient devancée étaient heureusement assez près pour entendre crier au secours: on y vola; et la Bête s’enfuit après avoir fait quelques blessures peu dangereuses.
Le même jour elle attaqua à deux grandes lieues de distance au Croiset près d’Aumont une femme occupée à la porte de sa maison. Dans le mouvement qu’elle fit pour voir ce qui pouvait occasionner un bruit assez considérable sur la glace, la Bête s’élança sur sa tête, jeta ses coiffes à terre; et avant qu’elle fut entrée, eut le temps d’atteindre l’épaule gauche, et d’emporter une pièce de la robe. Les cris ou les chiens la mirent en fuite.
Cette préférence est d’autant plus remarquable que le sentiment des animaux qui distinguent les femmes des hommes, ne peut être attribué à ceux qu’on nous dépeint comme les plus terribles. Ils dévorent indistinctement tout ce qui se présente quand ils chassent; mais il semble qu’il soit principalement attribué à ceux que l’on ne redoute pas.
Le singe, l’ours, l’âne, le mulet et le chien en donnent des preuves peu équivoques. Selon quelques auteurs, le loup a l’odorat encore plus fin. Serait-ce dans le goût qu’il faudrait chercher celui qui distingue à cet égard la Bête du Gévaudan ? et la chair des femmes serait-elle réellement plus délicate; cette préférence viendrait-elle encore du génie de cet animal qui le porte à attaquer la partie la plus faible ? Cette opinion s’accorde assez avec sa façon de chasser; les précautions qu’elle a de courir sur les hauteurs pour découvrir sa proie de plus loin, et le soin qu’elle paraît avoir d’éviter les hommes nécessairement répandus dans la campagne en très grand nombre. On juge ses yeux très perçants, par la difficulté que l’on a de le trouver, et par les marches qu’on lui a vu faire de très loin quand il a aperçu les chasseurs.
Le terrain considérable que cette Bête parcourt est-il une preuve de cette grande légèreté qu’on lui attribue, ne doit-on pas la rapporter uniquement à sa force depuis qu’on est sûr qu’elle a été poursuivie et atteinte en très peu de temps par des chiens de parc ? Il n’est pas bien étonnant que ne se reposant presque jamais, elle ait été trouvée dans la même journée à plusieurs lieues de distance. D’ailleurs personne ne lui a vu sauter des murailles ou franchir des fossés; l’histoire de celles d’une cour élevées d’une toise qu’elle sauta pour s’échapper est une fable aussi bien prouvée que celle de Javols au sujet du fils de mon fermier qu’elle avait, disait-on, enlevé malgré l’obstacle de deux murs de trois pieds de hauteur. Cet événement, quoique moins effrayant que beaucoup d’autres, mérite d’autant plus de détail, qu’ayant été bien approfondi il fait disparaître beaucoup de miracles, et fournit de preuves dont on ne se doutait pas.
Cet enfant jouait à la boule devant la porte de sa maison avec deux autres moins âgés que lui. La Bête qui avait pu découvrir de très loin cette petite troupe, longea la rivière, fondit sur l’aîné qu’elle terrassa d’un coup de patte; et après l’avoir secoué pour le retourner, le prit pas le col, et l’entraîna du même côté par où elle était venue. Un paysan qui se trouvait à l’autre bord de l’eau aurait pu prévenir cet accident s’il n’avait pris la Bête pour un mâtin du village. Il vit saisir l’enfant à 20 pas de lui, et n’hésita pas à se jeter dans la rivière. Pendant qu’il la traversait pour couper plus court, des gens étaient accourus aux cris des enfants. Le berger mit son chien sur la piste de la bête dont la course avait été un peu retardée par le poids. Ce fut à deux cent pas de la maison qu’elle fut contrainte d’abandonner sa proie par le mâtin qui se contenta d’aboyer sans oser l’attaquer. Le paysan arriva le premier, et trouva l’enfant couché sur le ventre avec deux blessures au col dont la droite lui faisait perdre beaucoup de sang. Celle-ci beaucoup plus considérable que la seconde, était au-dessus de la clavicule, sa profondeur d’un pouce, et la largeur dirigée de côté de l'œsophage. Le trou fait à la chemise d’une toile neuve était rond et à peine perceptible. L’enfant trois jours après fut en état de marcher.
Voilà, monsieur, un détail très exact qui prouve que cette Bête n’a pas assez de force pour enlever un poids de soixante livres, et le porter comme on l’avait cru jusqu’alors; qu’elle ne coupe pas la tête en un clin d'œil, et que la manœuvre est exactement celle du loup. En second lieu, qu’elle n’a point de griffes, et qu’enfin elle est armée de deux dents beaucoup plus longues que les autres, formant des espèces de défenses pointues et fort menues.
La timidité de cet animal que les cris ou les menaces d’un bâton ont souvent effrayé au point de lui faire abandonner sa proie, est assez difficile à concilier avec l’histoire du paysan qui eut assez de peine à défendre deux de ses enfants, quoique armé d’une hache, et avec les aventures de Portefaix, des enfants du Montel, et de cette mère courageuse qui fit des efforts incroyables pour garantir trois de ses enfants, à moins qu’on ne lui suppose un génie bien singulier et une très grande connaissance du danger. On avait cru jusqu’ici que son plus ou moins de hardiesse venait du plus ou du moins d’appétit; mais outre qu’on est persuadé qu’il se nourrit de la pointe des blés et de gibier, il est très décidé qu’il mange le menu bétail, et qu’il laisse la plupart des cadavres entiers après en avoir sucé le sang et dévoré les tétons avec certaines parties de la tête, ce qui suppose plus de cruauté que d’appétit vorace.
On a été étonné à Paris et même on a douté de l’aventure du petit Portefaix, ou du moins des principales circonstances qui lui donnent un air de roman. Peut-être les nouvelles publiques que je n’ai pas lues ont-elles affaibli l’idée qu’on doit avoir de la bravoure, de la présence d’esprit, et du jugement de cet enfant. Rassemblé avec six camarades dans un pacage il voit venir la Bête fondre sur sa troupe et blesser l’un d’eux. Il arrête les autres qui voulaient s’enfuir, et tous de concert l’attaquent avec des bâtons armés de lames de couteau. Portefaix partage alors sa troupe pour empêcher l’animal de tourner un bourbier, et ordonne de diriger les coups aux yeux et à la tête. La Bête embarrassée du poids, et de cette attaque vive, lâche sa proie et est mise en fuite. C’est en conséquence des plus exactes informations que M. l’intendant a par ordre du Roi fait distribuer au chef et à la troupe une gratification qui fait présumer qu’elle sera la source de plusieurs autres grâces.
Je ne rapporterai pas l’histoire du Montel. Les gazettes en ont fait mention. Elle démontrerait que la Bête du Gévaudan est véritablement un loup carnassier, s’il était possible de le prouver par le témoignage des enfants, de ceux qui accoururent à leur secours, et de la hardiesse du chien qui l’attaqua et la terrassa à plusieurs reprises; mais celle de la Bessière, la plus étonnante peut-être de celles qui sont arrivées jusqu’ici, caractérise l’acharnement de cet animal, et porte les particularités les plus intéressantes.
Représentez-vous, monsieur, une mère chargée d’un enfant de quelques mois, en ayant assez près d’elle deux autres plus âgés. La Bête fond sur l’aîné comme un éclair. Elle accourt après avoir posé le plus jeune à terre et vient [tenter ?] de le dégager. L’animal furieux ne se rebute pas, le prend, le traîne malgré les efforts de la mère jusqu’à la muraille du jardin en terrasse sur le chemin, et d’un coup de museau l’y précipite. Cette femme saisit alors une cuisse de la Bête qui en se retournant lui mord le bras, lui fait quitter prise, saute sur l’enfant, et dans un instant le blesse assez considérablement au visage pour qu’on n’ait pu le sauver.
Si cette hardiesse est difficile à concilier avec la timidité que cet animal a souvent fait paraître, que peut-on assurer sur son espèce ? Faut-il le ranger dans la classe des monstres, des loups, des hyènes, ou des loups cerviers: le plus ou le moins de partisans que chaque opinion peut avoir, n’est pas en état d’éclairer quelqu’un qui cherche la vérité. L’impression qu’il a fait sur la plupart de ceux qui l’ont vu; la trop grande distance où étaient les autres; les marques équivoques et toujours contredites des différentes pistes qu’on a trouvé; la contradiction des personnes attaquées; tout cela ne sert qu’à répandre plus d’obscurité. Vous savez mieux que moi que pour bien voir il faut du sens froid, une grande attention, et la portée des yeux proportionnée à l'objet; j'ose assurer que ces trois conditions ne se sont jamais rencontrées à la fois. Depuis la description insérée dans la Gazette de France, toutes les parties du corps ont successivement changé de configuration. La couleur du poil tirant sur le fauve a jauni de plusieurs nuances; le corps s'est rapetissé et a grossi a différentes reprises; les jambes et la queue ont allongé outre mesure, la tête s'est élargie et a crû prodigieusement en longueur, les oreilles, le dos ont souffert des changements; et si on continue à voir, il faudra croire que cet animal a été uniquement formé pour nous livrer à la dispute. Une estampe dessinée en Gévaudan le représente avec un corps énorme monté sur des jambes de basset et puis une queue, Dieu sait ! le tout [fortifié ?] et flanqué d’une langue effrayante, et de griffes capables de déchirer un éléphant en un clin d'œil.
Les monstres (s'il en existe dans les accouplements libres) doivent être si rares qu'il faudrait une certitude entière pour pouvoir ranger la Bête du Gévaudan dans cette classe; à supposer même qu’elle fût échappée d’une louve et d’un chien, il serait à présumer que la douceur de l’un aurait compensé la férocité de l’autre. Le loup cervier en second lieu, le plus terrible peut-être de toutes les fauves, a des marques distinctives sur lesquelles il n’est pas possible de se méprendre, telle est la coupe du visage, telles sont les oreilles et les rayes brunes transversales de la peau.
Si c'était une hyène d'où serait-elle venue sans s'être annoncée par quelques ravages depuis les frontières de la Géorgie ou de la grande Tartarie (car si faut-il qu’elle vienne d’Asie.) Aurait-elle traversé plus de 20 degrés de longitude pour prouver que c'est dans le Gévaudan seul qu'elle trouve la chair humaine de son goût ? Doit-on présumer qu'elle a échappé à son conducteur; et ce voyage mystérieux peut-il établir une présomption raisonnable ?
On a remarqué qu'après toutes les longues guerres il a paru des loups carnassiers dans différents pays. Il y a quelques années qu'on en tua plusieurs qui dévoraient les habitants de la campagne de Genève. Vous avez entendu parler de ceux du Soissonnois; et ne peut-on pas penser que la Bête qui désolait le Lyonnais en 1756 était de la même nature, quoique le Père Tolomas, Jésuite, dans une belle dissertation, l'ait rangée dans la classe des hyènes ? Il est à observer qu'elle disparut subitement, et ne donna que le temps de former sur son espèce des conjectures très équivoques. Celle qui parut dans le Limousin en 1699, dont la description est insérée dans un livre qu’on ne lit pas, et dont l’existence est démentie par des informations exactes, est assez conforme à celle qui ravage le Gévaudan quant à la férocité. Serait-ce un paradoxe insoutenable de croire de la même espèce ces loups cerviers, qui selon Larrey, infestaient en 1700 la forêt d’Orléans ? Ils pourraient bien n’être de ce genre que dans les gazettes qu’on accuse cet auteur d’avoir trop servilement copiées.
Je finis, monsieur, par vous prier d’observer que la Bête du Gévaudan n’a point de griffes, ou du moins qu’elle n’en a point fait jusqu’ici le plus petit usage, elles sont cependant le caractère le plus distinctif des fauves les plus carnassiers. Qu’en second lieu, ses manœuvres sont exactement celles du loup, dont la timidité, la finesse et l'odorat, ne peuvent être révoqués en doute. La façon d'emporter sa proie, sa force pour courir longtemps, et la structure de sa gueule, seront pour moi des preuves qu'on ne pourra détruire que par des observations très exactes. En attendant cette époque utile à l’histoire naturelle, il est à souhaiter que le gouvernement prenne les mesures les plus promptes pour délivrer d’un fléau aussi terrible un pays qui s’est toujours fait gloire, en contribuant aux charges de l'État, d’avoir un droit certain à la protection du Roi. J’ai l’honneur d’être, etc. » (Courrier d’Avignon n°. XXXI, 16/04/65)

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Raphaël
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Tout mignon le lycaon

#125

Message par Raphaël » 02 avr. 2010, 04:45

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Il est possible d'apprivoiser un lycaon. L'animal doit être soustrait à l'ineffaçable empreinte de la meute et devra donc être capturé avant son sevrage. Sa survie sera assurée pendant quelques semaines par des biberons faits de lait en poudre et d'eau de marigot. Il faudra très rapidement les compléter par de petits morceaux de viande préalablement mastiqués par l'éleveur. Puis très vite ce chiot sauvage apprendra à se nourrir de fragments de viande plus importants.

J'ai connu des Occidentaux, planteurs ou miniers, qui ont fait et réussi l'expérience d'élever et d'apprivoiser de très jeunes lycaons. Aucun d'entre eux n'a eu à le regretter. Leur vie en brousse était agrémentée par la présence constante d'un gros chien un peu bizarre mais affectueux et bon gardien de son maître et de sa maison. Et de plus, à la chasse, il savait remarquablement bien retrouver tout gibier blessé, petit, moyen ou gros.
Référence

J'en veux un ! :mrgreen:

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