Etienne Beauman a écrit :Pepejul a écrit :"adhérer
dogmatiquement à une hypothèse malgré les preuves contraires ou l'absence de preuves" = croire....

Et ?
Jamais tu argumentes ?
Argumenter quoi ? Autour de la définition du mot "dogmatiquement" ? A partir du moment où tu adhères à un dogme il n'est pas réfutable POUR LES CROYANTS... croire = adhérer à un dogme (c'est dans la définition). Qu'est-ce qui t'embête là dedans ?
Ce n'est pas parce qu'une proposition est adoptée de manière dogmatique comme vraie qu'elle n'est pas réfutable.
Les partisans de la Terre plate peuvent bien décréter ce qu'ils veulent " la Terre n'est pas ronde mais plate" est une proposition réfutable, le fait qu'elle est déjà été réfutée ne change pas le fait qu'elle est toujours réfutable.
C'est ce que j'essaie de t'expliquer... le croyant refusant la réfutation malgré les preuves, son hypothèse réfutable (pour nous) devient une croyance (hypothèse irréfutable) selon lui....
Si tu veux me faire changer d'avis sur la question c'est possible.
Réponds précisément là dessus :
soit par exemple en sourçant ton affirmation " un croyance est par définition irréfutable" par une réf sérieuse disant précisément qu'une croyance est nécessairement irréfutable. c'est un peu le minimum quand on prétend que quelque chose est comme cela par définition.
soit par une réf précisant que ce qui a été réfuté n'est plus réfutable.
Tu va galérer.
Tu veux une source différente de la définition usuelle de wiki ?
"La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère dogmatiquement à une thèse ou des hypothèses, de façon qu’elle les considère comme vérité absolue ou une assertion irréfutable, et ce indépendamment des preuves, notamment empiriques, qui en attestent ou en contestent la crédibilité1 2." cela veut bien dire que le croyant refuse par principe la réfutabilité de son hypothèse, faisant de celle-ci une croyance. Pourquoi cela ne te convient-il pas ?
Par extension, tu me ferais plaisir en répondant à ça : selon toi une hypothèse vérifiée n'est plus vérifiable ?
C'est l'air de rien une bonne partie de la démarche sceptique que tu remettrais en cause...
Que veux-tu dire ? La démarche sceptique implique-elle de revérifier des hypothèses déjà validées ? Explique-moi ça un peu...
Enfin il te faudras ne pas oublier d'expliquer pourquoi à la réf confiance du cntrl il y est défini que la confiance est une croyance. Alors que selon toi elle ne l'est pas.
Parce que moi je t’affirme que la confiance est une croyance par définition car c'est écrit précisément dans un dico professionnel*, c'est pas une interprétation que je brode d'après un passage mal compris et non référencé d'une encyclopédie 2.0.
Je te propose un peu de lecture :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... 7471,d.d2k
dont voici un extrait :
De fait, la première difficulté présentée par la notion de croyance réside dans sa polysémie. Dans son acception la plus générale, le terme recouvre l'idée d'un acte de l'esprit consistant à affirmer la réalité ou la vérité d'une chose ou d'une proposition, et ce, en l'absence de certitude attestée par l'existence d'une preuve. Ce dernier élément, l'absence de preuve, constitue un critère de différenciation capital permettant de distinguer la croyance d'autres attitudes mentales : ce qui caractérise en effet la croyance est toujours a minima l'absence ou l'impossibilité d'une justification rationnelle de la thèse à laquelle on adhère. Le caractère rationnellement "injustifié" de la croyance constitue, à n'en pas douter, la détermination minimale à partir de laquelle cette notion se laisse décliner ; et cette déclinaison donne la mesure du flottement sémantique de la notion.
Si certains déterminent la confiance comme étant une forme de croyance dans le milieu de la psychologie où on aime bien donner des sens différents aux mots, un peu comme chez les zozos) :
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et- ... erroge-pas c'est très bien... pourquoi pas ?
Mais prenons un exemple : A fait confiance à B car il pense que B ne pourra pas le trahir (c'est son hypothèse)... si B le trahit quand même, soit A ne lui fait plus confiance (il invalide son hypothèse) soit il continue et refuse la réfutabilité de son hypothèse... il tombe alors dans le champs de la croyance irréfutable et continue à lui faire confiance.... Je ne vois pas en quoi ton argutie su la confiance, habile tentative d'esquive avortée, vient contredire mon affirmation de départ.
Là dessus je me fais pas d'illusion, y a sûrement trop d'effort à faire de ton côté pour te détordre sur ce coup là.
C'est mesquin ça... prétentieux et mesquin... pas très joli tout ça. Penses-tu être le seul capable d'efforts intellectuels ici ?
* pour info dans le
wiki aussi la confiance est défini comme un rapport fondé sur une croyance :
un état psychologique se caractérisant par l'intention d'accepter la vulnérabilité
sur la base de croyances optimistes sur les intentions (ou le comportement) d'autrui.
Même la déf fourni par psycho "Sentiment de sécurité vis-à-vis de quelqu’un ou quelque chose. " va dans le même qu'il ne s'en rende pas compte c'est un autre problème, c'est quoi le sentiment de sécurité si ce n'est la croyance qu'il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant ?
Bla bla bla psychomachin...
Mon hypothèse "la croyance est une hypothèse irréfutable" peut être précisée en rajoutant " pour le croyant" si cela te la rend plus digeste......