Dans mes messages précédents je n’ai pas cherché à être obscur mais à décortiquer la dynamique créationniste/sceptique. Effectivement il peut m’être difficile de bien expliquer avec beaucoup de limpidité ce qui est profondément imbriqué et entrelacé (comme dans un tango).Mallarmé avouait introduire de l'obscurité volontairement dans ses poèmes. Ses premiers jets étaient clairs et compréhensibles, c'est ensuite qu'il les travaillait pour les rendre hermétiques.
... Mais lui espérait ainsi augmenter la charge émotionnelle et poétique de ces poèmes pour que certains trouvent peut-être ce qu'il n'y avait pas mis ! Il ne cherchait pas à expliquer sa position ou à dialoguer, lui. "Pour paraitre profonds, soyez obscurs" est malheureusement trop pratiqué dans des endroits où chacun devrait se battre pour expliquer clairement sa pensée. C'est du simple respect pour son interlocuteur ... et c'est assez difficile comme cela.
Quand je lis des mots fourre-tout parce que trop mal définis comme "spiritualité", "complexité" ou "amour du prochain", je commence à me méfier. J'ai la désagréable impression que celui qui les emploie cherche à m'embobiner avec des procédés de vendeurs de voitures d'occasion.
Il ne faut pas non plus oublier le fait que vous êtes impliqué dans cette dialectique scientifiquement et idéologiquement.Le temps de vous rendre compte que vous évoluez sur la même colline et non sur votre propre montagne… vous croyez à tort est maître de la montagne alors que vous ne faites que partager un versant d’une même montagne d’où mon allusion à la thèse créationniste, le surnaturalisme vs l’antithèse sceptique, "l’évolutionnisme instrumentalisé" sans synthèse aucune alors que l’évolutionnisme devrait constituer une thèse naturaliste, matérialiste à part entière avec une portée philosophique bien à elle. Peut-être qu’en dégageant vos mains vous verrez mieux.

pupille/DD dit le païen.