Il y en a beaucoup d'autres. Ces expressions sont tellement entrées dans la langue que c'est devenu difficile pour nous de départager entre le français et le franglais.Phd Smith a écrit :j'ai trouvé curieux l'expression "tomber en amour" qui est l'exacte traduction de l'expression anglaise
Labeaume sur Seine
- davidsonstreet
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Re: Labeaume sur Seine
Bonsoir,
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- davidsonstreet
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Re: Labeaume sur Seine
J'adore ces trouvailles! Je trouve que ça relativise énormément le côté lourdement moralisateur des puristes.Phd Smith a écrit :Cancellation, la racine se trouve en français et en italien. "Cancellare" est le verbe "rital" et en français très soutenu on trouve "canceller" qui signifie "annuler un écrit en le croisant de barres ou de lignes de bout en bout" (Source: Dictionnaire des mots rares et précieux aux éditions 10/18)
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Re: Labeaume sur Seine
Pourtant dans les régions éloignées des grands centres ontariens et américains on parle un français beaucoup plus correct. Quelqu'un qui a passé sa vie à Québec et qui va visiter Montréal a l'impression d'atterir dans un pays étranger tellement la façon de parler est différente. C'est plein d'anglophones et d'anglicismes partout. Ça saute aux yeux et aux oreilles à chaque instant. Qu'on ne vienne pas me dire que la proximité de l'Ontario et des U.S.A. n'y est pour rien. Pour moi l'équation est aussi évidente que 1+1=2.Invité a écrit :Personnellement je n'utiliserais pas le qualificatif farfelu, mais j'ai été étonné que tu attribues l'anglicisation de Montréal à la proximité avec les frontières US et de l'Ontario. J'avais jamais entendu ça.
Re: Labeaume sur Seine
 Montréal, c'est surtout l'affichage et une présence importante de non francophones qui fesse dans l'dash.Raphaël a écrit :Pourtant dans les régions éloignées des grands centres ontariens et américains on parle un français beaucoup plus correct. Quelqu'un qui a passé sa vie à Québec et qui va visiter Montréal a l'impression d'atterir dans un pays étranger tellement la façon de parler est différente. C'est plein d'anglophones et d'anglicismes partout. Ça saute aux yeux et aux oreilles à chaque instant. Qu'on ne vienne pas me dire que la proximité de l'Ontario et des U.S.A. n'y est pour rien. Pour moi l'équation est aussi évidente que 1+1=2.
Mais prends au hasard des personnes de même niveau d'instruction et je doute qu'un Montréalais francophone parle moins bien le français qu'un type qui vient de la ville de Québec.
Mais comme c'est une perception et que c'est difficilement quantifiable, je pense que ça va mener nulle part et qu'on ne va pas se convaincre ni l'un ni l'autre.
I.
"Whatever intelligence is, it can't be intelligent all the way down. It's just dumb stuff at the bottom." [Andy Clark]
Re: Labeaume sur Seine
Ce n'est pas seulement la frontière qui a de l'importance mais ce qui se trouve de l'autre côté. Quelqu'un qui habite à St-Georges-de-Beauce par exemple est très près de la frontière US, mais de l'autre côté on trouve surtout des forêts et des petites villes, ce qui limite de beaucoup l'influence anglophone.davidsonstreet a écrit :Je ne pense pas qu'on puisse établir une corrélation entre le nombre de km qui séparent une ville du Québec de la frontière États-Unienne et l'utilisation d'anglicismes dans sa population.
Je suis arrivé à Québec en 1978, on est en 2011 (2011-1978=33 ans).Et puis, ce n'est pas parce que tu n'as jamais entendu les anglicismes que tu citent chez des gens de Québec qu'ils ne sont pas utilisés.
Je crois que c'est suffisant pour avoir une bonne idée de la situation.
On n'entend pas parler seulement les personnes qu'on fréquente. Ça dépend surtout du (ou des) quartier(s) qu'on fréquente. Ça dépend aussi à quelle époque qu'on y a vécu. Je n'ai jamais vécu à Montréal mais je suis resté 3 ans à Laval (1965 à 1967). Ensuite je suis resté en Mauricie (où le dialecte est proche de celui de Montréal) jusqu'en 1978 et ensuite à Québec. En arrivant à Québec j'ai du m'adapter parce que ça arrivait souvent qu'on me faisait répéter. J'ai dû abandonner plusieurs anglicismes parce que les gens ne me comprenaient tout simplement pas (ou se foutaient de ma gueuleMoi je ne les ai pas souvent entendus à Montréal, mais ça ne prouve rien non plus. Ça dépend des personnes que tu fréquentes.
Je ne crois pas exagérer en disant qu'on parle un français passablement plus correct à Québec qu'à Montréal.
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Re: Labeaume sur Seine
Je pense que je vais garder « farfelu » finalement!Raphaël a écrit :Je ne crois pas exagérer en disant qu'on parle un français passablement plus correct à Québec qu'à Montréal.
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Re: Labeaume sur Seine
La confusion vient peut-être du fait qu'il y a deux niveaux de langage.
Faudrait faire attention de ne pas comparer le langage vernaculaire d'un Montréalais avec le français standard d'un habitant de la ville de Québec.
I.
Faudrait faire attention de ne pas comparer le langage vernaculaire d'un Montréalais avec le français standard d'un habitant de la ville de Québec.
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/quebecdemo.htmAutrement dit, il n'existe pas au Québec un seul usage réel propre aux Québécois, mais deux. L'un est le français standard international que les Québécois partagent avec les autres francophones du monde. L'autre est le français vernaculaire parlé que tout le monde connaît, mais que tous utilisent de façons différentes, selon les circonstances. C'est ce qu'on appelle la diglossie, c'est-à-dire un état dans lequel se trouvent deux systèmes linguistiques coexistant sur un territoire donné, et dont l'un occupe un statut social inférieur, l'autre un statut social supérieur. Ce phénomène donne lieu à des situations de tension linguistique généralement caractérisées par l'apparition de variétés dites «hautes» et «basses» de la langue.
I.
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Re: Labeaume sur Seine
On reconnaît bien là les gens de Montréal: trop fiers pour admettre qu'ils ne sont pas les meilleurs en tout. Ben oui, on le sait: la fierté a une ville ! Bande de chanceux, je vais être jaloux.davidsonstreet a écrit :Je pense que je vais garder « farfelu » finalement!
J'en profite pour offrir une visite gratuite de Montréal, pour ceux qui ne peuvent pas se payer le voyage: http://www.youtube.com/watch?v=93wa8QSAmAE
Re: Labeaume sur Seine
"What the hell you starin' at!!"
Version "quatuor à cordes"
Salut BeRReGoN,
Si tu peux me trouver ta toune en version "quatuor à cordes", il n'est pas impossible qu'elle se trouve une place dans ma collection de "tout ce qui mérite d'être écouté".
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
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Re: Labeaume sur Seine
Bof, tu sais j'ai fait une dizaine d'écoles dans mon enfance partout au Québec, alors ces guéguerres de clocher me laissent plutôt indifférent. Tu devrais chercher des sources sérieuses pour former ton opinion au lieu de te fier à tes impressions. Il existe certainement des études de sociolinguistique sur la question.Raphaël a écrit :On reconnaît bien là les gens de Montréal: trop fiers pour admettre qu'ils ne sont pas les meilleurs en tout.
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Re: Labeaume sur Seine
Bonjour
raphy , tu dis ;
Au boulot , je doit parler anglais à tout les jours , je ne pense pas que se soit nécessaire à Québec .
Ici , les phrases des gens sont souvent parsemés d'anglicismes divers , montréal devient tranquillement , mais sûrement , une ville anglophone....
Ovide
raphy , tu dis ;
Absolument d'accord !! ici, à Mtl , si tu ne parles pas anglais , les offres de bons emploies s'envolent très rapidement..Je ne crois pas exagérer en disant qu'on parle un français passablement plus correct à Québec qu'à Montréal.
Au boulot , je doit parler anglais à tout les jours , je ne pense pas que se soit nécessaire à Québec .
Ici , les phrases des gens sont souvent parsemés d'anglicismes divers , montréal devient tranquillement , mais sûrement , une ville anglophone....
Ovide
La plupart des zozos ont un mode d'argumentation qui ne méritent que des coups de la légendaire massue de la rationalité transfixée du clou du sarcasme ...
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Re: Labeaume sur Seine
Salut Ovide,
a) un francophone qui communique avec un non-francophone;
b) des francophones qui communiquent en langue populaire/familière;
c) des francophones qui communiquent en langue correcte;
d) des francophones qui communiquent en langue soutenue.
J'estime que les francophones de Montréal n'utilisent pas plus d'anglicismes que les autres francophones de la province dans les situations b), c) et d).
Quant à la situation a), elle est certainement beaucoup plus fréquente à Montréal qu'à Québec et cela doit être pris en compte.
Personne ici ne conteste que Montréal s'anglicise, mais il ne faudrait pas confondre des situations d'échange linguistique différentes :ovide a écrit :Ici , les phrases des gens sont souvent parsemés d'anglicismes divers , montréal devient tranquillement , mais sûrement , une ville anglophone....
a) un francophone qui communique avec un non-francophone;
b) des francophones qui communiquent en langue populaire/familière;
c) des francophones qui communiquent en langue correcte;
d) des francophones qui communiquent en langue soutenue.
J'estime que les francophones de Montréal n'utilisent pas plus d'anglicismes que les autres francophones de la province dans les situations b), c) et d).
Quant à la situation a), elle est certainement beaucoup plus fréquente à Montréal qu'à Québec et cela doit être pris en compte.
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Re: Labeaume sur Seine
Alors là chapeau! Si il y bien une chose que l'on a besoin dans le débat linguistique au Québec c'est une guéguerre Québec MontréalRaphaël a écrit :On reconnaît bien là les gens de Montréal: trop fiers pour admettre qu'ils ne sont pas les meilleurs en tout. Ben oui, on le sait: la fierté a une ville ! Bande de chanceux, je vais être jaloux.davidsonstreet a écrit :Je pense que je vais garder « farfelu » finalement!![]()
J'en profite pour offrir une visite gratuite de Montréal, pour ceux qui ne peuvent pas se payer le voyage: http://www.youtube.com/watch?v=93wa8QSAmAE
Le pouvoir de dire non, en fait, n'existe p.. existe et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre dans un mouvement de paralysie quasi-général.
Nicolas Sarkozy
La langue de Sarkozy
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Re: Labeaume sur Seine
C'est dommage, il manque l'accent.^
Petite question pour un Français qui n'a rencontré qu'une fois un(e) Québécois(e) (aux USA, et avec un accent parisien^ - pour se faire comprendre de moi j'imagine) : y a-t-il différents accents aux Québec ? Ou un francophone reconnait-il l'origine géographique d'un autre francophone par son accent ? Je crois qu'il y a également des francophone ailleurs au Canada qu'au Québec. Il y en aurait également dans le Maine. Il y a des vocabulaires (voire des patois) spécifiques ? Est-ce qu'un enfant d'immigré français par exemple va adopter un accent québecois ou y a-t-il des "poches" des franco-canadiens qui constituent une communauté à part, faisant qu'ils gardent leur accent français ?
Petite question pour un Français qui n'a rencontré qu'une fois un(e) Québécois(e) (aux USA, et avec un accent parisien^ - pour se faire comprendre de moi j'imagine) : y a-t-il différents accents aux Québec ? Ou un francophone reconnait-il l'origine géographique d'un autre francophone par son accent ? Je crois qu'il y a également des francophone ailleurs au Canada qu'au Québec. Il y en aurait également dans le Maine. Il y a des vocabulaires (voire des patois) spécifiques ? Est-ce qu'un enfant d'immigré français par exemple va adopter un accent québecois ou y a-t-il des "poches" des franco-canadiens qui constituent une communauté à part, faisant qu'ils gardent leur accent français ?
Re: Labeaume sur Seine
Vous utilisez un mot français pour "remake" ? A propos du cinéma.
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Re: Labeaume sur Seine
Salut viddal26
On emploi généralement « reprise » (x est la reprise de y) ou « nouvelle version ».vidal26 a écrit :Vous utilisez un mot français pour "remake" ? A propos du cinéma.
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Re: Labeaume sur Seine
Bonjour brève de comptoir
Il y a des communautés francophones d'importances diverses partout au Canada. Les plus grandes sont en Ontario, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba.
Il y a évidemment des mots de vocabulaire propres à certaines régions. Certains mots proviennent des différents patois parlés par les colons. Mais il n'y a plus de véritable patois comme il en subsiste en France et en Suisse.
Les immigrés francophones adoptent plus ou moins rapidement les mots propres au français québécois en fonction de leur volonté d'intégration. Ça vaut aussi pour les locuteurs des autres langues, y compris certains anglophones. Je pense que c'est assez bien perçu par les Québécois et notre cinéma est plein de références à ce phénomène. Pierre Foglia, un chroniqueur du journal La Presse, est un bon exemple d'immigrant ayant adopté la « parlure » québécoise.
Oui il ya plusieurs accents au Québec, tout comme en France. On peut facilement reconnaître l'origine de certains accents (notamment celui du Saguenay, de la Gaspésie, de la Bauce, etc.)brève de comptoir a écrit :y a-t-il différents accents aux Québec ? Ou un francophone reconnait-il l'origine géographique d'un autre francophone par son accent ? Je crois qu'il y a également des francophone ailleurs au Canada qu'au Québec. Il y en aurait également dans le Maine. Il y a des vocabulaires (voire des patois) spécifiques ? Est-ce qu'un enfant d'immigré français par exemple va adopter un accent québecois ou y a-t-il des "poches" des franco-canadiens qui constituent une communauté à part, faisant qu'ils gardent leur accent français ?
Il y a des communautés francophones d'importances diverses partout au Canada. Les plus grandes sont en Ontario, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba.
Il y a évidemment des mots de vocabulaire propres à certaines régions. Certains mots proviennent des différents patois parlés par les colons. Mais il n'y a plus de véritable patois comme il en subsiste en France et en Suisse.
Les immigrés francophones adoptent plus ou moins rapidement les mots propres au français québécois en fonction de leur volonté d'intégration. Ça vaut aussi pour les locuteurs des autres langues, y compris certains anglophones. Je pense que c'est assez bien perçu par les Québécois et notre cinéma est plein de références à ce phénomène. Pierre Foglia, un chroniqueur du journal La Presse, est un bon exemple d'immigrant ayant adopté la « parlure » québécoise.
Dernière modification par davidsonstreet le 28 nov. 2011, 20:24, modifié 1 fois.
« Je préfère me débarrasser des faux enchantements pour pouvoir m’émerveiller des vrais miracles. » - Pierre Bourdieu
Re: Labeaume sur Seine
Salut BdC.Brève de comptoir a écrit :C'est dommage, il manque l'accent.^
Petite question pour un Français qui n'a rencontré qu'une fois un(e) Québécois(e) (aux USA, et avec un accent parisien^ - pour se faire comprendre de moi j'imagine) : y a-t-il différents accents aux Québec ? Ou un francophone reconnait-il l'origine géographique d'un autre francophone par son accent ? Je crois qu'il y a également des francophone ailleurs au Canada qu'au Québec. Il y en aurait également dans le Maine. Il y a des vocabulaires (voire des patois) spécifiques ? Est-ce qu'un enfant d'immigré français par exemple va adopter un accent québecois ou y a-t-il des "poches" des franco-canadiens qui constituent une communauté à part, faisant qu'ils gardent leur accent français ?
Personnellement je reconnais l'accent Gaspésien, celui de Lac St-Jean, celui des Acadiens du Nouveau-Brunswick (proche de l'accent Gaspésien). Il y a aussi l'accent de enfants qui sortent des classes d'immersion dans l'Ouest du Canada qu'on entend à la télé.
Pour les villes comme Montréal et Québec, c'est difficile de voir une différence d'accent sauf sur certains mots bien précis (comme "poteau" entre autre
EDIT: Oups DS m'a précédé.
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Re: Labeaume sur Seine
invité a écrit :comme "poteau" entre autre
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Re: Labeaume sur Seine
Héhé non, merci au contraire. C'est intéressant d'avoir deux avis.Invité a écrit : EDIT: Oups DS m'a précédé.
Malheureusement, ça ne me parle pas du tout. Je suis capable de mettre pas mal de ville us sur la carte (influence culturelle ricaine oblige) mais là j'avoue^...
Dommage d'ailleurs. En France, la culture québécoise, se résume à Denys Arcand (je ne parle pas des chanteurs où l'accent ne s'entend pas).
Bref, on oublie assez souvent qu'une langue, ce n'est pas qu'un vocabulaire, une langue écrite... mais aussi des accents. Et ça, il faut l'entendre de visu (si j'ose dire).
Re: Labeaume sur Seine
Salut BdC.Brève de comptoir a écrit :Malheureusement, ça ne me parle pas du tout. Je suis capable de mettre pas mal de ville us sur la carte (influence culturelle ricaine oblige) mais là j'avoue^...
Dommage d'ailleurs. En France, la culture québécoise, se résume à Denys Arcand (je ne parle pas des chanteurs où l'accent ne s'entend pas).
Bref, on oublie assez souvent qu'une langue, ce n'est pas qu'un vocabulaire, une langue écrite... mais aussi des accents. Et ça, il faut l'entendre de visu (si j'ose dire).
Il y a cette pub de Hyunday (*) qui joue sur le thème des accents québécois. Mais c'est très loin de faire le tour.
Ça m'étonne que personne n'ai pensé à faire une vidéo youtube avec les différents accents du Québec.
Je vais chercher, peut-être que ça existe (ou plutôt non, puisque DS a trouvé ce qu'il fallait).
I.
(*) J'ai pas le son sur cet ordi, j'espère que c'est la bonne.
Dernière modification par Invité le 28 nov. 2011, 21:34, modifié 2 fois.
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Re: Labeaume sur Seine
Si vous avez un peu de temps, vous pouvez toujours regarder ça :
http://kilometrezero.telequebec.tv/emission.aspx?id=56
http://kilometrezero.telequebec.tv/emission.aspx?id=56
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Re: Labeaume sur Seine
Petite anecdote je travaille avec un Québecois dans la cinquantaine d'origine Marseillaise et avec des parents originaires du Mali, et on sent dans sa façon de parler , les influences autant du Québec que de Marseille et de l'Afrique. Cela lui donne un accent très savoureux et pourtant très compréhensible.davidsonstreet a écrit :
Les immigrés francophones adoptent plus ou moins rapidement les mots propres au français québécois en fonction de leur volonté d'intégration. Ça vaut aussi pour les locuteurs des autres langues, y compris certains anglophones. Je pense que c'est assez bien perçu par les Québécois et notre cinéma est plein de références à ce phénomène. Pierre Foglia, un chroniqueur du journal La Presse, est un bon exemple d'immigrant ayant adopté la « parlure » québécoise.
Le pouvoir de dire non, en fait, n'existe p.. existe et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre dans un mouvement de paralysie quasi-général.
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Une énigme sans fond
Salut davidsonstreet,
Tu dis :
Merci pour ton excellent document qui répond quasi parfaitement à Brève qui souhaitait entendre de visu.Si vous avez un peu de temps, vous pouvez toujours regarder ça :
http://kilometrezero.telequebec.tv/emission.aspx?id=56
Pareil pour les autres zeuzeux (i.e. les européens) du forum pour qui les accents quéqués sont une énigme sans fond.
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
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