une solution aux frais de scolarité ?
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
Concernant une précision concernant le montant que les autorités peuvent dépenser en voyages, ils peuvent dépenser jusqu'à 10% du budget de l'université. Le budget de l'année dernière était de 2 milliards 955millions. Ils n'ont dépensé que 278 millions. Les étudiants on demandé une baisse à 3% du pourcentage du budget. Ce qui aurait diminué de fardeau du gouvernement des deux tiers . On se demande pourquoi on ne veut pas toucher à ce que ces autorités font. Serait-ce devenu un nid de corruption. Pourquoi le gouvernement se sent assez riche pour dépenser plus que les autres provinces en recherche.
Il y a beaucoup de choses que les médias des marchés cachent. Les étudiants depuis 2007 payent année après année une augmentation des frais de scolarité. Ils craignent que la spirale ne cesse de monter.
Maurice
Concernant une précision concernant le montant que les autorités peuvent dépenser en voyages, ils peuvent dépenser jusqu'à 10% du budget de l'université. Le budget de l'année dernière était de 2 milliards 955millions. Ils n'ont dépensé que 278 millions. Les étudiants on demandé une baisse à 3% du pourcentage du budget. Ce qui aurait diminué de fardeau du gouvernement des deux tiers . On se demande pourquoi on ne veut pas toucher à ce que ces autorités font. Serait-ce devenu un nid de corruption. Pourquoi le gouvernement se sent assez riche pour dépenser plus que les autres provinces en recherche.
Il y a beaucoup de choses que les médias des marchés cachent. Les étudiants depuis 2007 payent année après année une augmentation des frais de scolarité. Ils craignent que la spirale ne cesse de monter.
Maurice
Re: une solution aux frais de scolarité ?
Quelle est votre source pour ces chiffres?
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Il est très difficle de connaître le budget des universités avec précision. Le montant des dépenses de voyage de $278 millions vient des leaders étudiants qui s'en servaient pour montrer qu'un fonctionnement logique de l'université serait profitable à son fonctionnement . Ce montant n'a pas été contredit.
Maurice
Maurice
Re: une solution aux frais de scolarité ?
Avez-vous un lien vers cette affirmation faite par des leaders étudiants?
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
C'est surement dans le Devoir que je l'ai vu. Je vais faire la recherche. Dans le journal de Québec, un jouraliste en parlait un peu. écrit par ce journal c'est une certitude.
Si on fait le calcul de la dépense inutile que les universités font durant cinq ans cela donne un milliard en chiffre facile à compter. Et si on fait le calcul de ce que les étudiants devront payer durant les 5 prochaines années. cela donne également environ un milliard. L'univesité est-elle devenue un monarchie avec son monarque et ses ducs qui font la grasse matinée et qui ont besoin d'argent pour leur petites dépenses. Et on les matraque si ils refusent.
Maurice
C'est surement dans le Devoir que je l'ai vu. Je vais faire la recherche. Dans le journal de Québec, un jouraliste en parlait un peu. écrit par ce journal c'est une certitude.
Si on fait le calcul de la dépense inutile que les universités font durant cinq ans cela donne un milliard en chiffre facile à compter. Et si on fait le calcul de ce que les étudiants devront payer durant les 5 prochaines années. cela donne également environ un milliard. L'univesité est-elle devenue un monarchie avec son monarque et ses ducs qui font la grasse matinée et qui ont besoin d'argent pour leur petites dépenses. Et on les matraque si ils refusent.
Maurice
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
C'est dans le devoir du mercredi 2 mai que deux associations La FECQ et la FEUQ ont présenté Sept propositions pour fincancer à coût nul pour les étudiants et les contribuables. On parle de limiter à 3% les frais de voyages, etc.. au lieu de 10% du budget qui pourrait transférer 189 millions soit plus du double que les étudians auront à payer en plus cette année qui est de 70 millions.
Le 4 mai l'associassion Laclasse dit que vu que le Québec dépense 26 pour cent pour la recherce au lieu de 21 pour cent pour le resque du Canada . si on transfère la différence pour les frais de scolarité c'est un montant de 142 millions qu'on ajoute. On a jouter d'auters transferts possibles.
Quand après l'entente la ministre de l'éducation a dit qu'on ne trouvera assez de transfert pour couvrir less frais afferrants que les étudiants doivent payer qui est 70 millions c''est un affront à la mathématique. Les transferts totalisent 332 millions soit plus que 4 fois 70 millions en frais afferrants.
Pourquoi les autres partis n'ont pas combattu cet affront fait à la mathématique en le disant d'une manière très précise et qui aurrait assommé la politique monsongère du ministre de l'éducation et des autres ministres. La crise serait peut-être finie. La raison pour lquelle ils ne l'ont pas fait c'est que tous les partis ne veullent pas possiblement perdent un autre paradis de la corruption.
Cette crise est en train de provoquer l'anarchie. La loi antimasque aurait été très bonne si on ne demandait pas aux policiers de ne pas se servir de balle en plastique. En se servant de cette arme elle oblige les manifestants de porter un masque tres résistant pour ne pas être défiguré. Cette crise risque de faire un tort énorme à l'économie. Tous les festivals risquent d'être cancellés.
Maurice
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C'est dans le devoir du mercredi 2 mai que deux associations La FECQ et la FEUQ ont présenté Sept propositions pour fincancer à coût nul pour les étudiants et les contribuables. On parle de limiter à 3% les frais de voyages, etc.. au lieu de 10% du budget qui pourrait transférer 189 millions soit plus du double que les étudians auront à payer en plus cette année qui est de 70 millions.
Le 4 mai l'associassion Laclasse dit que vu que le Québec dépense 26 pour cent pour la recherce au lieu de 21 pour cent pour le resque du Canada . si on transfère la différence pour les frais de scolarité c'est un montant de 142 millions qu'on ajoute. On a jouter d'auters transferts possibles.
Quand après l'entente la ministre de l'éducation a dit qu'on ne trouvera assez de transfert pour couvrir less frais afferrants que les étudiants doivent payer qui est 70 millions c''est un affront à la mathématique. Les transferts totalisent 332 millions soit plus que 4 fois 70 millions en frais afferrants.
Pourquoi les autres partis n'ont pas combattu cet affront fait à la mathématique en le disant d'une manière très précise et qui aurrait assommé la politique monsongère du ministre de l'éducation et des autres ministres. La crise serait peut-être finie. La raison pour lquelle ils ne l'ont pas fait c'est que tous les partis ne veullent pas possiblement perdent un autre paradis de la corruption.
Cette crise est en train de provoquer l'anarchie. La loi antimasque aurait été très bonne si on ne demandait pas aux policiers de ne pas se servir de balle en plastique. En se servant de cette arme elle oblige les manifestants de porter un masque tres résistant pour ne pas être défiguré. Cette crise risque de faire un tort énorme à l'économie. Tous les festivals risquent d'être cancellés.
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Comme si les voyages ou le renouvellement informatique était superflu.mauricemaltais a écrit : C'est dans le devoir du mercredi 2 mai que deux associations La FECQ et la FEUQ ont présenté Sept propositions pour fincancer à coût nul pour les étudiants et les contribuables. On parle de limiter à 3% les frais de voyages, etc.. au lieu de 10% du budget qui pourrait transférer 189 millions soit plus du double que les étudians auront à payer en plus cette année qui est de 70 millions.
Ah, oui, réduisons les frais afin de pouvoir payer le forfait du iPhone et tant pis pour la recherche.mauricemaltais a écrit :Le 4 mai l'associassion Laclasse dit que vu que le Québec dépense 26 pour cent pour la recherce au lieu de 21 pour cent pour le resque du Canada . si on transfère la différence pour les frais de scolarité c'est un montant de 142 millions qu'on ajoute. On a jouter d'auters transferts possibles.
Après ça, on dira qu'il faut réduire les frais pour la noble cause de l'impact des universités sur la société. C'est pas juste bon quand ça fait notre affaire!
C'est facile couper, jusqu'à ce qu'on passe en revue ou va l'argent.mauricemaltais a écrit :Quand après l'entente la ministre de l'éducation a dit qu'on ne trouvera assez de transfert pour couvrir less frais afferrants que les étudiants doivent payer qui est 70 millions c''est un affront à la mathématique. Les transferts totalisent 332 millions soit plus que 4 fois 70 millions en frais afferrants.
D'ailleurs, les fédérations elles-mêmes ne croient pas possibles ces économies!
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
À DanB, comment peux-tu dire que les fédération étudiantes ne croient pas à ces économies alors que ces fédérations sont celles qui ont proposé ces solutions et dont on peut lire sur le devoir. Comment peut-on justifier une dépense plus forte en recherche que dans le reste du pays et dire aux étudiants qu'on n'arrive pas. Quant à sacrifier des étudiansts pour pouvoir voyager plus souvent ,cela me dépasse.
Je crois qu'on assiste au procès de la corruption un peu partout dans le monde. Et au Québec la lutte aux syndicats et aux étudianst par Québecor en particulier montre ses dents par tva. La manifestation monstre d'hier donne un claque aux médias qui appartiennent aux marchés. Où est la supposée minorité prêchée par ces esclaves.
Maurice
À DanB, comment peux-tu dire que les fédération étudiantes ne croient pas à ces économies alors que ces fédérations sont celles qui ont proposé ces solutions et dont on peut lire sur le devoir. Comment peut-on justifier une dépense plus forte en recherche que dans le reste du pays et dire aux étudiants qu'on n'arrive pas. Quant à sacrifier des étudiansts pour pouvoir voyager plus souvent ,cela me dépasse.
Je crois qu'on assiste au procès de la corruption un peu partout dans le monde. Et au Québec la lutte aux syndicats et aux étudianst par Québecor en particulier montre ses dents par tva. La manifestation monstre d'hier donne un claque aux médias qui appartiennent aux marchés. Où est la supposée minorité prêchée par ces esclaves.
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
Les représentants des étudiants ont proposé une solution qui permet aux étudiants de payer les frais de scolarité mais d'une manière qui les empêchent pas d'aller à l'université. La dernière prposition allait dans ce sens. Et ressemble un peu à la solution dont je fais la publicité. Cette dernière touche les frais de scolarité au complet permettant la gratuité quans on est à l'université.
Le refus de la ministre d'approuver leur solution même si le gouvernement n'avait rien à apporter en disant ce n'est pas possible politiquement parlant était horrible. Un journaliste a dit qu'il ne voulait pas déplaire aux partisans libéraux. Au contraire ils ont hâte de voir cette crise achever. Mais la vraie raison politique est le refus des marchés d'y être d'accord. Les marchés veulent que les citoyens obéissent à la lettre ce que le gouvernement et eux ont décidé. IL faut croire que des crises peuvent être très profitables aux banques en particulier. Elles vivent des dettes des citoyens.
En lisant et écoutant les médias qui sont les porte- parole des marchés et même des membres on dirait qpue les leaders étudiants on fait auncune proposition. . Les politiciens et les marchés pensent que ce sont seulement eux qui ont leur mot à dire même si l'économie risque à en souffrir.
Jusqu'où les politiciens vont continuer à s'agenouiller devant les marchés dont les médias appartenant soit à Desmarais ou Péladeau.
Maurice
Les représentants des étudiants ont proposé une solution qui permet aux étudiants de payer les frais de scolarité mais d'une manière qui les empêchent pas d'aller à l'université. La dernière prposition allait dans ce sens. Et ressemble un peu à la solution dont je fais la publicité. Cette dernière touche les frais de scolarité au complet permettant la gratuité quans on est à l'université.
Le refus de la ministre d'approuver leur solution même si le gouvernement n'avait rien à apporter en disant ce n'est pas possible politiquement parlant était horrible. Un journaliste a dit qu'il ne voulait pas déplaire aux partisans libéraux. Au contraire ils ont hâte de voir cette crise achever. Mais la vraie raison politique est le refus des marchés d'y être d'accord. Les marchés veulent que les citoyens obéissent à la lettre ce que le gouvernement et eux ont décidé. IL faut croire que des crises peuvent être très profitables aux banques en particulier. Elles vivent des dettes des citoyens.
En lisant et écoutant les médias qui sont les porte- parole des marchés et même des membres on dirait qpue les leaders étudiants on fait auncune proposition. . Les politiciens et les marchés pensent que ce sont seulement eux qui ont leur mot à dire même si l'économie risque à en souffrir.
Jusqu'où les politiciens vont continuer à s'agenouiller devant les marchés dont les médias appartenant soit à Desmarais ou Péladeau.
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
Je donne l'adresse d'une opinion, sans commentaire
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... #reactions
Maurice
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
J'ai envoyé le texte écrit si non demain on ne pourrait pas l'avoir.
Libre opinion - Entendez-vous ce bruit ?
Reynald Robinson - Montréal 29 mai 2012 Québec
Ce soir, j’ai pris ma casserole et je suis sorti timidement dans la rue. Des gens déambulent. Je me demande qui a sa casserole. Je suis gêné. Je n’ai pas envie d’être seul sur le trottoir à faire du bruit. À déranger.
Puis, je vois un jeune garçon, un ado, avec sa mère et sa grand-mère. Son grand-père est là aussi. Il marche derrière eux d’un pas lent. Il boite. Mais dans sa main, lui aussi, comme les autres, il a sa casserole. Je les rejoins, nous croisons une fille. Comme elle porte un carré rouge, nous lui demandons si elle sait où est la manif. « Sur Hochelaga, dit-elle, place Charles-Valois. » Nous nous y rendons, casseroles en main. En route, je regarde sur mon portable. Il est 20 heures. Et nous ne sommes encore que notre petit groupe.
Le jeune homme et moi nous nous regardons. Oserons-nous ? Oui. Lui d’abord. Puis nous tous. Nous tapons avec nos cuillères de bois sur nos vieilles casseroles. Une autre retentit au loin. Une autre. Une autre encore. De jeunes étudiants sortent dans la rue. Ils marchent vers la place Valois. Ils tapent en rythme, eux. Nous apprenons. Ils marchent d’un pas ferme, eux. Ils ont de l’expérience. Puis au loin, la place Charles-Valois.
La grand-mère et le grand-père trouvent un banc pour s’asseoir. Ils tapent en tremblant sur leur casserole. Il y a cent, puis deux cents, puis trois cents, puis mille personnes. Nous nous mettons en marche. Les voitures de police se dissimulent au coin des rues, prennent des ruelles, nous croisent quelques fois. Les jeunes regardent les policiers, droit dans les yeux. Sans peur et sans arrogance. Mais avec conviction. Je vois même des policiers baisser les yeux. J’en vois un en particulier. Il a l’âge des étudiants. J’ai le sentiment qu’il réalise qu’il a choisi un travail qui le dépasse. […] Je crois que ce soir, il ne fait pas le métier qu’il rêvait de faire.
Enfants, hommes, femmes, aînés, gens en fauteuil roulant, gens de toutes origines, la foule prend l’itinéraire qu’elle veut, et ce, malgré la police, malgré la loi. […] Et tout le long du parcours, sur les balcons, sur le trottoir, aux fenêtres, des gens ont sorti leurs casseroles, des gens tapent fort eux aussi, en écorchant la loi spéciale à coups de sacres. Des gens protestent et crient et rient. Des gens applaudissent. Des gens tapent fort. Fort. Fort.
Certains se joignent à la marche. D’autres, trop timides sans doute, tapent en restant presque cachés derrière une porte ou un arbre. On ne voit et n’entend que leur casserole.
Je marche et, tout à coup, au détour d’une rue, à la fenêtre d’un immeuble, je vois une femme, en tenue légère, les seins presque découverts, les traits tirés bien qu’elle soit trop maquillée. Elle regarde la foule et sourit. Bien qu’elle soit encore jeune, il lui manque des dents. Je vois qu’elle tient dans une main une bouteille de bière, dans son autre main, une cuillère. Je vois qu’elle frappe sa cuillère sur sa bouteille de bière. Elle frappe, frappe et je vois des larmes qui coulent sur sa joue.
Je vois et j’entends tout cela. J’entends le bruit des casseroles. J’entends crier la souffrance des gens. J’entends crier la solitude des gens, leur détresse, leur désarroi. Je les entends crier leur rage, leur colère. Je les entends même en être fiers.
Je vois tous ces jeunes qui marchent, qui voient, qui entendent la même chose que moi. Ils marchent toujours d’un pas aussi assuré. Et ce sont eux que l’on appelle des enfants rois ? Ce sont eux que l’on juge bébés gâtés ? Non ! Les vrais enfants rois dirigent nos gouvernements, nous vendent, nous mentent, nous escroquent, nous donnent leur avis, commentent nos gestes, font du sensationnalisme.
Les vrais enfants rois fondent un nouveau parti politique aux moindres petits désaccords. Ils se croient au-dessus de tout. Ordonnent aux policiers de nous mater et se réfugient dans leur grosse cabane insonorisée. Ils croient que l’on peut nous manipuler avec des sondages. Ils tentent de nous diviser, les jeunes contre les vieux, de diviser les régions les unes contre les autres, Québec contre Montréal.
Les vrais enfants rois croient que la seule façon de penser passe par l’économie, leur économie, leur talent pour la magouille et le mensonge. Les vrais enfants rois croient que, dans la vie, certains gagnent et certains perdent. Non ! Qu’ils sachent que la vie est plus que ça. Plus surprenante qu’ils ne le croient.
Qu’ils se taisent, ces enfants rois, et qu’ils entendent le bruit des casseroles. Une seule fois. Qu’ils sachent que les vrais grands de ce monde, ceux et celles dont l’histoire retient le nom, ont eux aussi défié la loi. Le fils de Dieu lui-même, Gandhi, le dalaï-lama, Jean-Paul II, Victor Hugo, Émile Zola, etc. Le progrès social est une succession de lois transgressées. Laissez-nous tranquilles avec votre petite morale à cinq cennes, messieurs et mesdames, ceux et celles qui prônent la loi et l’ordre en tout temps. Le peuple sait quelle loi il faut respecter et quelle loi n’a pour seul mérite que d’être bafouée. Le peuple pense et réfléchit, et malgré votre complaisance.
Je suis rentré chez moi le soir, fatigué. J’ai dû marcher trois heures. Je suis rentré chez moi et les jeunes, eux, marchaient encore, encore, encore en tapant inlassablement sur leur casserole.
Et ce sont eux que l’on dit paresseux et gâtés. Attention ! Entendez les cris de leurs casseroles.
Maurice
J'ai envoyé le texte écrit si non demain on ne pourrait pas l'avoir.
Libre opinion - Entendez-vous ce bruit ?
Reynald Robinson - Montréal 29 mai 2012 Québec
Ce soir, j’ai pris ma casserole et je suis sorti timidement dans la rue. Des gens déambulent. Je me demande qui a sa casserole. Je suis gêné. Je n’ai pas envie d’être seul sur le trottoir à faire du bruit. À déranger.
Puis, je vois un jeune garçon, un ado, avec sa mère et sa grand-mère. Son grand-père est là aussi. Il marche derrière eux d’un pas lent. Il boite. Mais dans sa main, lui aussi, comme les autres, il a sa casserole. Je les rejoins, nous croisons une fille. Comme elle porte un carré rouge, nous lui demandons si elle sait où est la manif. « Sur Hochelaga, dit-elle, place Charles-Valois. » Nous nous y rendons, casseroles en main. En route, je regarde sur mon portable. Il est 20 heures. Et nous ne sommes encore que notre petit groupe.
Le jeune homme et moi nous nous regardons. Oserons-nous ? Oui. Lui d’abord. Puis nous tous. Nous tapons avec nos cuillères de bois sur nos vieilles casseroles. Une autre retentit au loin. Une autre. Une autre encore. De jeunes étudiants sortent dans la rue. Ils marchent vers la place Valois. Ils tapent en rythme, eux. Nous apprenons. Ils marchent d’un pas ferme, eux. Ils ont de l’expérience. Puis au loin, la place Charles-Valois.
La grand-mère et le grand-père trouvent un banc pour s’asseoir. Ils tapent en tremblant sur leur casserole. Il y a cent, puis deux cents, puis trois cents, puis mille personnes. Nous nous mettons en marche. Les voitures de police se dissimulent au coin des rues, prennent des ruelles, nous croisent quelques fois. Les jeunes regardent les policiers, droit dans les yeux. Sans peur et sans arrogance. Mais avec conviction. Je vois même des policiers baisser les yeux. J’en vois un en particulier. Il a l’âge des étudiants. J’ai le sentiment qu’il réalise qu’il a choisi un travail qui le dépasse. […] Je crois que ce soir, il ne fait pas le métier qu’il rêvait de faire.
Enfants, hommes, femmes, aînés, gens en fauteuil roulant, gens de toutes origines, la foule prend l’itinéraire qu’elle veut, et ce, malgré la police, malgré la loi. […] Et tout le long du parcours, sur les balcons, sur le trottoir, aux fenêtres, des gens ont sorti leurs casseroles, des gens tapent fort eux aussi, en écorchant la loi spéciale à coups de sacres. Des gens protestent et crient et rient. Des gens applaudissent. Des gens tapent fort. Fort. Fort.
Certains se joignent à la marche. D’autres, trop timides sans doute, tapent en restant presque cachés derrière une porte ou un arbre. On ne voit et n’entend que leur casserole.
Je marche et, tout à coup, au détour d’une rue, à la fenêtre d’un immeuble, je vois une femme, en tenue légère, les seins presque découverts, les traits tirés bien qu’elle soit trop maquillée. Elle regarde la foule et sourit. Bien qu’elle soit encore jeune, il lui manque des dents. Je vois qu’elle tient dans une main une bouteille de bière, dans son autre main, une cuillère. Je vois qu’elle frappe sa cuillère sur sa bouteille de bière. Elle frappe, frappe et je vois des larmes qui coulent sur sa joue.
Je vois et j’entends tout cela. J’entends le bruit des casseroles. J’entends crier la souffrance des gens. J’entends crier la solitude des gens, leur détresse, leur désarroi. Je les entends crier leur rage, leur colère. Je les entends même en être fiers.
Je vois tous ces jeunes qui marchent, qui voient, qui entendent la même chose que moi. Ils marchent toujours d’un pas aussi assuré. Et ce sont eux que l’on appelle des enfants rois ? Ce sont eux que l’on juge bébés gâtés ? Non ! Les vrais enfants rois dirigent nos gouvernements, nous vendent, nous mentent, nous escroquent, nous donnent leur avis, commentent nos gestes, font du sensationnalisme.
Les vrais enfants rois fondent un nouveau parti politique aux moindres petits désaccords. Ils se croient au-dessus de tout. Ordonnent aux policiers de nous mater et se réfugient dans leur grosse cabane insonorisée. Ils croient que l’on peut nous manipuler avec des sondages. Ils tentent de nous diviser, les jeunes contre les vieux, de diviser les régions les unes contre les autres, Québec contre Montréal.
Les vrais enfants rois croient que la seule façon de penser passe par l’économie, leur économie, leur talent pour la magouille et le mensonge. Les vrais enfants rois croient que, dans la vie, certains gagnent et certains perdent. Non ! Qu’ils sachent que la vie est plus que ça. Plus surprenante qu’ils ne le croient.
Qu’ils se taisent, ces enfants rois, et qu’ils entendent le bruit des casseroles. Une seule fois. Qu’ils sachent que les vrais grands de ce monde, ceux et celles dont l’histoire retient le nom, ont eux aussi défié la loi. Le fils de Dieu lui-même, Gandhi, le dalaï-lama, Jean-Paul II, Victor Hugo, Émile Zola, etc. Le progrès social est une succession de lois transgressées. Laissez-nous tranquilles avec votre petite morale à cinq cennes, messieurs et mesdames, ceux et celles qui prônent la loi et l’ordre en tout temps. Le peuple sait quelle loi il faut respecter et quelle loi n’a pour seul mérite que d’être bafouée. Le peuple pense et réfléchit, et malgré votre complaisance.
Je suis rentré chez moi le soir, fatigué. J’ai dû marcher trois heures. Je suis rentré chez moi et les jeunes, eux, marchaient encore, encore, encore en tapant inlassablement sur leur casserole.
Et ce sont eux que l’on dit paresseux et gâtés. Attention ! Entendez les cris de leurs casseroles.
Maurice
Re: une solution aux frais de scolarité ?
Salut,
Je reviens à votre premier message :
Je reviens à votre premier message :
Vous saviez qu'un système similaire est déjà utilisé en Australie?mauricemaltais a écrit :Bonjour
Parmi les solutions il y en aurait une qui lierait non seulement les nouveaux étudiants mais aussi les anciens étudiansts. L'université serait gratiuite aux nouveaux étudiants mais quand ils vont commencer à travailler il devront payer disons un pour cent de plus d'impôt. Mais les anciens étudiants qui ont profiter de de coÛts tres réduits devront eux aussi et c'est justice de payer également un pour cent d'impôt.
Avec ce système très vite le gouvernement aura assez de fric pour faire fontionner l'université. Les députés qui sont peût-être en majorité des universitaires devraient se sentir obligés d'y être d'accord. La même chose pour ceux qui sont dans les médias et qui sont égalements des universitaires.
Ce système a beauoup de bénéfices humanitaires. Ceux qui vont faire plus d'argent vont contribuer plus à la bonne marche de l'université et donner la chance à tout le monde d'y bénéficier pauvre ou riche.
Maurice
Valérie Vierstraete (2007) a écrit :Existence des frais de scolarité à payer par l’ancien étudiant
Pour un gouvernement qui adopte un tel système, l’idée est simple. Au lieu de faire payer
les frais de scolarité par l’étudiant pendant qu’il est aux études (ou les faire payer par sa
famille), les frais sont payés par l’ancien étudiant, une fois qu’il met un terme à ses
études19 (et, idéalement, une fois qu’il a reçu son diplôme). Ce système a été mis en place
en 1989 en Australie, pays précurseur dans le domaine. L’idée en était que les étudiants
qui ne pouvaient pas assumer leurs frais de scolarité au moment de l’entrée à l’université
puissent en différer le paiement après avoir reçu leur diplôme. De cette façon, la
contrainte de liquidité disparaît, du moins en partie, le gouvernement accordant,
implicitement, une forme de prêt à l’étudiant qui le souhaite pour la durée de ses études.
Ce système a l’avantage de favoriser la gratuité de l’éducation20 au moment où elle est
reçue. Toutefois, un escompte est accordé à l’étudiant qui paie une partie ou la totalité des
frais de scolarité au moment de son inscription.
Dernière modification par cartesy le 03 juin 2012, 19:25, modifié 1 fois.
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Re: une solution aux frais de scolarité ?
Bonjour
À Cartesy, merci pour cette référence. Mais c'est un système qui ressemble a celui que l'Angleterre veut installer. Sauf que le coût à l'université est si élevé que les étudiants risquenrt de payer le reste de leur vie. Pourtant vu que l'accès dans le passé était gratuit eux comme ici on ferait payer par l'impôt les anciens étudiants et les diplomés actuels qui ont également profité de la gratuité. Pour le gouvernement ce serait un problème de moins et l'accès pour ceux qui qui auraient le facilité intellecturelle.
J'ai pu rejoindre les dirigeants du Soleil et ils semblaient intéressés à faire connaître cette solution. On m' a demandé mon adresse mon numéro de téléphone et si je permettais qu'on discute avec moi concernant un article. Depuis une couple de semaines je n'ai pas eu d'autres nouvelles. Je suis un peu méfiant concernant des médias dont les propriétaires sont ce qu'on appelle des marchés.
Maurice
À Cartesy, merci pour cette référence. Mais c'est un système qui ressemble a celui que l'Angleterre veut installer. Sauf que le coût à l'université est si élevé que les étudiants risquenrt de payer le reste de leur vie. Pourtant vu que l'accès dans le passé était gratuit eux comme ici on ferait payer par l'impôt les anciens étudiants et les diplomés actuels qui ont également profité de la gratuité. Pour le gouvernement ce serait un problème de moins et l'accès pour ceux qui qui auraient le facilité intellecturelle.
J'ai pu rejoindre les dirigeants du Soleil et ils semblaient intéressés à faire connaître cette solution. On m' a demandé mon adresse mon numéro de téléphone et si je permettais qu'on discute avec moi concernant un article. Depuis une couple de semaines je n'ai pas eu d'autres nouvelles. Je suis un peu méfiant concernant des médias dont les propriétaires sont ce qu'on appelle des marchés.
Maurice
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