Richard a écrit:
T’inquiète pas! Jusqu’à maintenant la distinction entre le réel et la réalité n’était pas faite en physique. Je conçois que cette distinction soit difficile à appréhender, mais ça viendra, j’en suis sûr, car ce n’est pas très compliqué, même moi j’ai compris, c’est dire! Je te donne
la définition des deux concepts Le réel est ce qui existe en soi, indépendamment du sujet, c’est-à-dire indépendamment de sa perception ou de ses pensées.
La réalité est ce qu’un individu perçoit et comprend du réel.
Non, non, non... ce n'est pas ça, c'est plus "subtil".
Dans ton cas, c'est prendre tes désirs pour la réalité.
La menace théoriste (La tronche en biais), propose un intéressant petit test (je considère le questionnaire en faisant abstraction du libellé du titre, qui je remplacerais plutôt par:
"Les rapports de l'individu avec son environnement sociétal", une formulation dans ce genre, moins stigmatisant, plus pertinente).
https://menace-theoriste.fr/es-tu-compl ... vele-tout/
Ce n'est qu'un test, à considérer comme tel, cependant il peut offrir quelques indications.
Dans ton cas, les cases 1, 2, 5, 7 (plusieurs fois tu as contesté), 11 et 13 sont cochées.
Qu'est-ce que ça peut éclaircir? Ton rapport avec la réalité, problématique...
Exemples...
Question n°2:
Je trouve que pouvoir citer UN expert à l’appui de ma thèse est un argument bien plus fort que les centaines d’experts / le consensus scientifique, qui appuient la thèse adverse.
- oui
- non
Question n°5:
Il me suffit souvent de « faire mes propres recherches » pour avoir la preuve, dans une vidéo ou un blog, que la version diffusée par les scientifiques ou les journalistes est mensongère.
- oui
- non
Question n°7:
Une version officielle est toujours un mensonge.
- Oui
- Non
(cf. relativité d'Einstein, les attentats du 11 septembre 2001,...)
Question n°11:
On me fait souvent remarquer que je dérange, et je sais que c’est parce que la majorité des gens ont peur de regarder la vérité en face.
-Oui
-Non
Que faut-il en retirer ?
Une croyance, la foi,... sont de l'ordre privé et n'ont pas à s'immiscer et à interférer dans les affaires publiques (cf. l'enseignement public où les contenus répondent, en principe, il y a toujours des cas très minoritaires - homéopathie, psychanalyse,... à des exigences éthiques et déontologiques), libre à chacun d'avoir sa propre conception du monde.
Les problèmes surgissent quand des théories absconses (cf. la "relativité richardienne"), sans aucune validation scientifique, font leur apparition et prétendent rivaliser, sur les mêmes plans, avec le savoir reconnu et validé, en l'état actuel des connaissances.
Jusqu’à maintenant la distinction entre le réel et la réalité n’était pas faite en physique. Je conçois que cette distinction soit difficile à appréhender, mais ça viendra, j’en suis sûr, car ce n’est pas très compliqué, même moi j’ai compris, c’est dire.
Tu as uniquement compris ce que tu voulais (en) comprendre, dans la limite de tes capacités et de tes compétences.
En dehors de ce forum, et de l'intérieur de ta boîte crânienne, tes "concepts" n'existent tout simplement pas.
Il faut un minimum de validation, c'est ainsi que les choses se passent dans la vraie réalité, dans la vraie vie.
Sur un autre fil, j'ai répondu à Tapator, au sujet du créationnisme versus l'état actuel des connaissances scientifiques. La problématique similaire: la réalité des faits opposé à une volonté (un besoin) de croire.
Nous sommes dans une configuration analogue.
Ce qui ne signifie absolument pas que je prétends savoir!
C'est un constat, un tableau clinique, étayé.
On peut également prendre le cas très instructif du suaire de Turin. Les prosélytes refusent les conclusions scientifiques, mais aucune de leurs prétentions quant à la réelle authenticité de ce morceau de tissu ne tient la route.
Les scientifiques ne disent qu'il est "faux", pour éviter es polémiques stériles à base de rhétoriques, mais que, suivant les conclusions des études, la datation écarte nombre de scénarios. Le suaire daterait du XIII ou du XIV iêmes siècles.
On peut toujours contester les rapports d'expertise, mais encore faut-il apporter des preuves suffisamment convaincantes. Ce n'est toujours pas le cas.
Comme pour le 11 septembre...
