Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?
Publié : 14 oct. 2022, 08:46
Dans le cas d'une intervention chirurgicale conséquente, le recours à une anesthésie générale est incontournable.
Ce n'est pas qu'endormir le malade: la réalité est éminemment plus complexe.
C'est éviter que dans ce cas d'agression (l'intervention chirurgicale est "traitée" comme une agression, un stress intense vécu par l'organisme),
que cet organisme ne se retourne contre le patient en mettant en place des mécanismes de défense, et ne finisse, dans le pire des cas, par provoquer son décès. L'anesthésie moderne, telle que nous la connaissons actuellement, et dont nous pouvons profiter, a été une révolution.
Il faut inhiber, en utilisant un cocktail de molécules, l'ensemble de ces réactions négatives, en instaurant une sécurité et un confort pour le patient. Ce qui signifie qu'on agit sur le fonctionnement de la conscience au niveau de la perception de différents signaux.
Ce n'est que la moitié du travail. Parce qu'il faut ensuite que le patient se réveille en parfaite santé, sans traumatismes nuisant à son intégrité. Il y a l'acte chirurgical, avec une intensité variable, suivant l'opération, et les conséquences de cette anesthésie. L'inhibition provoquée par l'anesthésie trompe, en quelque sorte, les systèmes de perception du patient, conscients et inconscients.
Matériel, immatériel, ça n'a guère de valeur à ce niveau. Le langage, les mots, rendent imparfaitement compte des réalités scientifiques. Dans le cas de la conscience, sujet de cette discussion, c'est plutôt manifeste.
A noter que les pratiques dans le domaine de l'anesthésie évoluent. On est passé d'une anesthésie "lourde", à des modes d'action plus ciblés, on parle à cet effet d'anesthésie légère ou locale, en fonction des cas d'intervention pour des actes médicaux ou chirurgicaux. Le patient peut alors être éveillé, conscient, spectateur éventuellement, mais avec une conscience modifiée à l'insu de son plein gré.
Ce qui indique que cette question de conscience recèle encore bien des surprises : on ne sait toujours pas trop ce qu'elle est (nature, fonctionnement, expression), mais on peut cependant agir dans certains secteurs.
Les avancées des neurosciences permettent de peaufiner les dispositifs d'étude et de connaissance. Au hasard des lectures, des conférences, ... à ce niveau, il n'est pas fait mention des oppositions matériel-immatériel.
La question ne se pose pas parce qu'elle n'a aucun sens.
Un produit, parmi d'autres, le gamma-oh, les modes potentiels d'action de cette molécule, ce qui est très instructif :
http://pierre.coninx.free.fr/Pharmaco/Gamma.htm
Ce n'est pas qu'endormir le malade: la réalité est éminemment plus complexe.
C'est éviter que dans ce cas d'agression (l'intervention chirurgicale est "traitée" comme une agression, un stress intense vécu par l'organisme),
que cet organisme ne se retourne contre le patient en mettant en place des mécanismes de défense, et ne finisse, dans le pire des cas, par provoquer son décès. L'anesthésie moderne, telle que nous la connaissons actuellement, et dont nous pouvons profiter, a été une révolution.
Il faut inhiber, en utilisant un cocktail de molécules, l'ensemble de ces réactions négatives, en instaurant une sécurité et un confort pour le patient. Ce qui signifie qu'on agit sur le fonctionnement de la conscience au niveau de la perception de différents signaux.
Ce n'est que la moitié du travail. Parce qu'il faut ensuite que le patient se réveille en parfaite santé, sans traumatismes nuisant à son intégrité. Il y a l'acte chirurgical, avec une intensité variable, suivant l'opération, et les conséquences de cette anesthésie. L'inhibition provoquée par l'anesthésie trompe, en quelque sorte, les systèmes de perception du patient, conscients et inconscients.
Matériel, immatériel, ça n'a guère de valeur à ce niveau. Le langage, les mots, rendent imparfaitement compte des réalités scientifiques. Dans le cas de la conscience, sujet de cette discussion, c'est plutôt manifeste.
A noter que les pratiques dans le domaine de l'anesthésie évoluent. On est passé d'une anesthésie "lourde", à des modes d'action plus ciblés, on parle à cet effet d'anesthésie légère ou locale, en fonction des cas d'intervention pour des actes médicaux ou chirurgicaux. Le patient peut alors être éveillé, conscient, spectateur éventuellement, mais avec une conscience modifiée à l'insu de son plein gré.
Ce qui indique que cette question de conscience recèle encore bien des surprises : on ne sait toujours pas trop ce qu'elle est (nature, fonctionnement, expression), mais on peut cependant agir dans certains secteurs.
Les avancées des neurosciences permettent de peaufiner les dispositifs d'étude et de connaissance. Au hasard des lectures, des conférences, ... à ce niveau, il n'est pas fait mention des oppositions matériel-immatériel.
La question ne se pose pas parce qu'elle n'a aucun sens.
Un produit, parmi d'autres, le gamma-oh, les modes potentiels d'action de cette molécule, ce qui est très instructif :
http://pierre.coninx.free.fr/Pharmaco/Gamma.htm