Parmi toutes les perles que j’ai pu lire ici et là je pense qu’Etienne détient la palme des meilleures.
Etienne Beauman a écrit :...
Je vais vous dire, je n'y crois pas une seule seconde (qu'on puisse aimer son ennemi). comme je le disais plus tôt votre miséricorde toute puissante implique une remise à zéro du statut de l'agresseur, vous ne me ferez pas croire par exemple, qu'une personne victime de sévices pourrait consentir à dormir sans protection dans la même pièce que son agresseur, or à priori dormir dans la même pièce qu'un inconnu fait parti des choses que tout un chacun peut être amener à faire dans sa vie.
Et quand bien même vous me trouveriez un spécimen, effectivement je m'inquiéterai de sa santé mentale car prendre un tel risque relèverait plus de l'inconscience suicidaire que de l'amour altruiste universel.
N'importe quoi!

Il s'agit d'aimer, pas de vivre sous le même toit que son agresseur. A moins que l’agresseur soit un monstre malade mental il y a toujours une partie positive qui mérite d'être aimée chez un être humain. C’est cela l’idée.
Etienne Beauman a écrit :
Non, je n'ai pas agressé moi-aussi des gens dans une ou des vies antérieures.
Qu’en savez-vous ? Ce n'était pas vous qui défendiez l'impossibilité d'affirmer que Dieu existe aussi bien que Dieu n'existe pas?
De toute manière, par « être passé par là » j’entendais « être passé par l’involution ». Quant à savoir si on a tué ou pas, là n’est pas la question. L’involution n’implique pas forcément être criminel.
Etienne Beauman a écrit :
Il n'y a rien pouvant justifier les génocides, la torture, la barbarie, etc. rien qui rétablit la balance des atrocités de l'existence humaine et si vous avez raison et que j'ai tort alors c'est que l'amour altruiste est la pire saloperie de l'univers car il exige l'horreur pour exister.
Et bien je vais vous dire, au contraire, la barbarie se justifie très bien. Il suffit d’être matérialiste, de prêcher l’évolution par la survie du plus fort (ou du plus apte), de se prendre pour un animal et d’être incapable de définir un embryon de morale en défendant à tout va un relativisme moral insensé. Ce n’est pas plus compliqué que ça.
Vous aimez pose des questions ? Alors répondez à celles-ci :
- Pourquoi travaillez-vous puisqu’il suffit de voler et de tuer en se débrouillant de ne pas se faire attraper ? Après tout, tant que l'on peut profiter des autres sans en subir une conséquence négative, il serait idiot de s'en priver, non ?
- Quelle faute peut on attribuer à un être humain qui, obéissant aux lois naturelles du plus fort, décide d’exterminer un peuple ?
Voilà mon pauvre Etienne, j’ai le regret de vous dire que les barbaries existent
aussi parce que des gens animés de mauvaises intentions, vident de toute conscience, raisonnent comme vous.
Vide de toute conscience ? Tiens, auriez-vous une conscience ? y aurait-il des êtres humains avec une conscience et d’autres sans conscience ? Seriez-vous capable de défendre un système sans conscience et de reprocher à certains de ne pas en avoir ? Et puis, savez-vous au moins ce qu’est une conscience ?
D'autre part, le bien n'a pas besoin du mal pour exister.
Désolé, mais le prêchi-prêcha de mère Tania qui prône amour, altruisme et non nuisance à autrui est loin d’être pire que le prêchi-prêcha de père Etienne qui prône matérialisme, loi du plus fort et relativisme moral.
Tania