Greem a écrit :Je vais me répéter : c'est à mon avis plus l'idée d'avoir a considérer la sodomie - pratique relativement nuisible pour la santé si pratiqué fréquemment et très corrélée à l'homosexualité masculine - sur le même plan qu'un coït qui, je pense, pose problème.
Je vais me répéter aussi mais je ne vois toujours pas le rapport avec l'
accès au mariage, qui ne se résume pas à une affaire d'emboitage de tuyaux.
De plus l'empapaoutage n'est pas la marque de fabrique des gays. Non seulement certains gays ne la pratiquent pas, ou peu, ou selon leur humeur, mais d'autres activités existent qui sont bien plus fréquentes (exemple: la fellation, partager une bouteille de vin, etc).
L'erreur de ce genre de critiques consiste à résumer l'homosexualité masculine à sa dimension strictement sexuelle, et en prime ces critiques se concentrent sur UNE pratique sexuelle possible. Or l'attirance entre deux personnes (hommes ou femmes) ne se limite pas à introduire des objets ici ou là. Bref, la sodomie n'est pas l'homosexualité.
Greem a écrit :À part dans les milieux fondamentalistes (irrécupérables de toute façon) le lesbianisme est mieux accepté me semble, donc j'émets un doute sur le fait que ça soit stricto sensu l'homosexualité le fond du problème.
Les lesbiennes sont-elles vraiment traitées moins durement que les gays, ou bien sont-elles plus facilement oubliées? L'indifférence n'est pas tout à fait la même chose que l'acceptation.
Une attitude parfois moins dure envers les lesbiennes ne signifie pas que l'homosexualité (ou plutôt l'image que l'on se fait de l'homosexualité) n'est pas le "
fond du problème". J'y vois plutôt une longue tradition de minimisation du rôle et de l'importance des femmes.
Greem a écrit :les deux camps, excusez-moi du peu, ont la même tendance à sortir des arguments complétement bidons pour défendre leur cause.
Concernant le mariage, quels arguments bidons les gays et lesbiennes avancent-ils donc?
Greem a écrit :Très franchement, vous (je ne vise personne en particulier) pensez vraiment convaincre du monde en prétendant la bouche en cœur que l'homosexualité est une pratique tout à fait normale sans distinguer les pratiques elles-mêmes et les risques relatifs liés à ces pratiques ?
Si l'homosexualité était une pratique anormale, pourquoi y a-t-il toujours eu des gens pour aimer une personne du même sexe malgré l'ostracisme que cela entrainait, sans oublier les menaces d'emprisonnement, d'internement, voire de mort?
Si l'homosexualité était une pratique anormale, pourquoi et comment existe-t-il des couples qui ont
11 ans, 20 ans ou 30 ans de vie commune? Je doute fort que ce soit la passion de la sodomie qui les motive, je doute également qu'ils soient indifférents à leur santé (physique ou mentale).
C'est tout de même bizarre: désirer un homme est tout à fait normal, désirer une femme est tout à fait normal. Mais désirer un homme n'est pas tout à fait normal, et désirer une femme n'est pas tout à fait normal
