Iezane a écrit :Est-ce que vous estimez qu'il y a ne serait-ce qu'une infime probabilité que vos croyances aient pu être fondées sur une mauvaise interprétation de la réalité ?
Voilà une excellente question, certes mal posée mais très bonne.
Tout d'abord il est nécessaire de cerner le problème correctement.
Une personne apporte une information dite "improbable", 3 types de réactions peuvent être observées :
1) le crédule qui prend pour argent comptant tout ce qu'on lui raconte;
2) celui qui écoute simplement.
3) le sceptique qui refuse d'écouter tant qu'une fonction mathématique n'aura pas été établi prouvant les dire. A cela il faut rajouter l'accessoire inutile mais c'est pour la forme, qu'on ne s'est jamais peut-être que (...il n'y a RIEN).
Ensuite la question est :que puis-je faire d'une telle information, comment puis-je l'exploiter? Et celui qui à une expérience riche aura la réponse pas celui qui entend cela pour la première fois de sa vie.
Iezane a écrit :Avec les informations en leurs possessions et les arguments donnés par l'ensemble des sceptiques il me paraît raisonnable de penser qu'ils puissent admettre qu'il y a une infime proba (ne serait-ce que 0.001%) qu'ils puissent se tromper.
Le sceptique ne possède qu'un seul argument : le biais. Il n'arrive même pas à simplement entendre ce qui est dit, la preuve c'est ce que certains ici répondent sans prendre en compte les éléments apportés. D'ailleurs ils vont même jusqu'à les nier purement et simplement.
La question que vous posez est celle liée à l'attention portée sur. Celui qui agit machinalement agit sous le seuil de vigilance de la conscience, de sorte qu'il fait sans vraiment savoir et peut effectivement se tromper. Qui remarque le changement de coiffure de sa femme par exemple? A la question qu'avez-vous mangé, il se peut que vous ne puissiez pas répondre.
L'agent secret doit souvent sa survie au fait d'apporter un souci au petit détail qui apporte une information cruciale, de même lors d'une enquête policière, un cheveux peut faire la différence.
Lors d'une expérience psi, l'attention est à son paroxysme, de sorte que l'individu est focalisé uniquement sur ce qu'il fait. Ainsi si je vous rencontre dans la rue et que je fais attention de sorte que je vous serre la main sans être ailleurs, alors je n'aurais aucun doute sur le fait de vous avoir serré la main. Les expériences psi sont de nature réelle, comme le fait de serrer la main à quelqu'un.
Lorsque je regarde la mur, que celui-ci s'ouvre, et que je vois à l'intérieur, alors je n'ai pas de doute là-dessus. Après ce qui joue c'est la fréquence et la rapidité de l'expérience qui peut laisser un doute sur l'expérience à proprement parlé. Mais quand on répète plusieurs fois la chose dans différentes conditions sans être sous les effets de drogue, ni en ayant un cerveau défectueux, alors il n'y pas de place pour le doute en tout cas du point de vue l'expérimentateur. Après celui qui entend un tel récit peut se demander si on ne lui lit pas un bouquin de science fiction.
Mais il ne faut pas attendre d'un phénomène rare (parce que rare sont ceux qui sont attentifs) de pouvoir l'étudier à répétition.