Salut M'enfin
menfinquisait a écrit :L'effet Doppler est bien réel et, dans ma thèse, il justifie le mouvement constant et la masse. Nous ne sommes visiblement pas du même avis pour ce qui est de définir la perception. La perception sensorielle sert à quelque chose, elle sert à nous faire bouger. Inversement, si les atomes bougent en cherchant à annuler l'effet Doppler, c'est vraisemblablement qu'ils le perçoivent.
C’est une pré-thèse scientifique. Je ne m’y connais vraiment pas assez en physique pour pouvoir en juger. Mais les physiciens du forum ne semblent absolument pas d’accord avec vous. L’avez-vous présenté la Reptation à d’autres physiciens ?
menfinquisait a écrit :C'est exactement là que nos idées bifurquent: je crois que je ne choisis pas volontairement mes concepts, et vous si. Pour moi, la volonté a trait à la conservation d'anciens automatismes, et non à la provocation de nouveaux.
. Si vous faite un chois au hasard,comme vous dite, alors expliquez-moi pourquoi cela garde une certaine cohérence avec vos autres idées. Les anciens automatismes comme vous dites, c’est votre mosaïque conceptuelle, c’est votre personnalité, votre point de vue.
Quand vous étendez votre mosaïque, ou que vous la modifier il ne doit y avoir aucune contradiction à vos yeux.
menfinquisait a écrit :Quand je veux quelque chose, je veux conserver une chose que je connais déjà, et quand je dois changer quelque chose, je ne connais pas d'avance ce que je dois changer. Vouloir, c'est ne pas «vouloir changer». Je ne peux pas «vouloir changer», mais on me «force» à changer ou encore j'ai le goût de changer juste pour voir.
On change pour éviter la contradiction et pour étendre la zone claire et distincte du point de vue. La conscience tolère très mal la contradiction aperçue mais elle cherche à s’harmonisé au vivre en commun par souci de conservation.
menfinquisait a écrit :Voilà toute la question: comment l'imagination, que vous appelez la conscience, peut-elle produire du hasard?
C’est votre Reptation qui mélange l’imagination et la conscience, l’imagination pour moi, c’est l’action de combiner des concepts.
menfinquisait a écrit :Si j'ai à choisir un chiffre entre 1 et 100, comment ce choix se fait-il si ce n'est aléatoirement?
C’est parce que c’est volontaire, c’est votre choix conscient (ou parfois un peu inconscient). Le hasard c’est ce que vous n’apercevez pas dans la cause à effet.
Or les options de chois vous les apercevez très bien. C’est le résultat que vous ignorez. Mais le subconscient joue probablement un rôle important dans votre chois conscient. Mais de là à parlez de hasard, je ne suis pas sûre que c'est pertinent.
menfinquisait a écrit :Oui, mais ça ne change rien au fait que ce hasard puisse profiter au changement, comme dans le cas de l'évolution biologique.
À mon avis, il n’y a aucun lien entre l’évolution biologique et l’action de la conscience.
Les mutations génétiques sont causées par des cassures de l’ADN. Elles sont causées par le rayonnement tellurique, les virus génomiques, les radiations ou soient certains produits chimiques. La volonté consciente n’a rien à voir dans l'évolution, j'y vois aucune analogies.
menfinquisait a écrit :Si vous faites un choix conscient et que vous vous trompez, vous avez nécessairement et volontairement choisi le mal selon vous?
Absolument pas. On fait toujours le bien selon notre propre point de vue, selon nos échelles de valeur propre. Dire que quelqu’un a fait le mal est un jugement moral basé sur une autre échelle donc basé sur une autre points de vue.
menfinquisait a écrit : Qui dicte la loi du bien et du mal, Dieu?
Pour une conscience c’est le principe de perfection selon sa mosaïque.
Socialement c’est, les religions, la culture, la philosophie et les idéologies qui la suggère et la loi qui en fait un cadre défini. Développer des échelles de valeur commune est la base du vivre en commun.
menfinquisait a écrit :Parce que si, selon vous, c'est le cas, je comprends que nous ayons eu de la difficulté à nous comprendre. Nos termes ne veulent pas dire la même chose dans ce cas. La justice est encore basée sur ce principe: il faut souvent trouver un coupable à tout prix. Quand on doit utiliser l'opinion d'un jury pour définir la culpabilité de quelqu'un, c'est qu'elle est indéfinissable selon moi.
Évidemment, elle n’est pas définissable dans l’absolue. Il faut un point de vue pour juger. La dualité et le jugement sont des notions perspectiviste.
menfinquisait a écrit :Il vaudrait mieux donner sa chance au coureur que de chercher un coupable à ce prix-là. Selon moi, la justice devrait se baser sur la probabilité de récidive, et non punir, mais éduquer.
Tout le monde dans l'idéal voudrais cela mais c'est pas si simple.
La personne est coupable d’avoir trahi les règles du vivre en commun. Pas d’avoir fait le MAL. Ce serait idéale de n’avoir aucune punitions, mais c’est irréaliste.
La punition est un moindre mal pour assuré le vivre en commun. Si un gars se fait assassiner ses enfants et que le coupable n’a rien à craindre, il est presque sûr (dans l'état culturelle actuel) qu’il se fera justice lui même, sa tentation sera incroyablement élevé. À mon avis ont puni pour éviter l’anarchie, pour éviter la loi du Talion, pour soulager les victimes et les décourager de se faire justice eux même. Évidement cela reste archaïque. Mais la justice évolue toujours doucement. Un jour ce sera peut-être très différent et plus proche de l'idéal. C'est à espérer. La justice n'est pas là pour appliquer l'idéal, elle doit découdre avec les réalité du vivre en commun et assurer l'harmonie le mieux possible.
menfinquisait a écrit :Selon moi, les religions servent uniquement à nous déculpabiliser de nos erreurs, et ces erreurs, qu'elles nomment péchés, concernent le rapport entre notre imagination et nos instincts.
C’est plutôt le contraire non ? C'est pour culpabiliser. L’idée des péchés c’est juste des règles pour faciliter le vivre en commun. C'est le vivre en commun suggéré.
menfinquisait a écrit : Elles n'ont absolument pas fait leur preuves concernant le vivre en commun, elles sont sectaires: «mon Dieu est meilleur que le tiens».
C'est vraiment trop simpliste. Voir la religion de façon manichéenne c'est pratiquement ce couper de toute l'histoire de l'humanité à mon avis.
L’histoire des grandes religions c’est essentiellement l’histoire d'une évolution du vivre en commun.
Pardonnez moi, mais vous semblez à première vu avoir une connaissance bien limitée et assez caricaturale de l’histoire occidentale.
Les religions monothéistes ne sont pas des sectes. Elles ont historiquement apporté énormément de structuration aux sociétés. Elle constitue un certain progrès pour leur époque. La naissance des grandes religions monothéistes n’a rien de sectaire, c’est même tout le contraire. L’histoire montre clairement qu’elles ont rassemblé énormément de petite croyance divisée l’une contre l’autre. L’histoire des grandes religions monothéiste, c’est plutôt l’histoire d’un large consensus du vivre en commun organisé par la philosophie de Platon (puis d'Aristote) au lieu des mythes du sol, du sang et de la race des religions archaïque précédente.
La plus part des religions prémonothéiste légitimaient carrément la torture, le massacre, le viole collectif, l'esclavage, le meurtre de ses enfants et de sa femme, et était énormément racistes et territorial. La charité était vue comme un défaut presque partout. Leurs capacités de vivre en commun étaient bien plus basses. C’est la grande philosophique grecque qui est la mère véritable des grandes religions monothéistes (mélangé avec divers mythe des religions préexistantes évidemment).
C’est les monothéismes qui ont amené l’humanisme, l’universalisme et la charité comme grandes valeurs partagées en occident. (Comme Confucius l’a fait pour l’orient d'une certaine façon) Évidemment, ce n’est pas parce qu’on partage de grandes valeurs que l’on ne s’entretue pas parfois. On n'a même inventé le bombardement humanitaire... c'est peu dire.
Il est bien évident que vivre sous la doctrine de l’église serait aujourd’hui un énorme recul sectaire, mais même si cela est dur à croire, à l’époque de leurs émergences ce ne n’était aucunement un recul.
menfinquisait a écrit :Voilà encore une chose qui explique nos difficultés à nous comprendre jusqu'à maintenant: pour moi, l'âme n'est pas la conscience, mais pour les religions, oui!
C’est pour Leibniz et pour moi que âme = conscience et conscience = raison. Pour les grandes religions monothéistes l’âme est une substance surnaturelle qui inclus la conscience, la mémoire, l'identité, c’est très différent.
menfinquisait a écrit :Pour moi, ça l'est! Encore une autre différence de point de vue importante entre vous et moi, car vous n'êtes visiblement pas intéressé à savoir ce qu'est la conscience. Vous préférez la garder immatérielle.
Et vous, vous pensez avoir trouvé l’âme dans les atomes comme vérité de faits, mais sans aucune preuve scientifique...
Comprenez-vous que votre thèse scientifique n’a aucune valeur pour prouver quoi que ce soit dans la métaphysique et que votre thèse métaphysique n’a aucune valeur pour prouver quoi que ce soit de façon scientifique.
Si vous cherchez à prouver la conscience empiriquement, vous devrez la prouver selon la méthode scientifique. Je vous conseille dans ce cas de retourner aux études dans les neurosciences. C'est ce qui serait le plus cohérent non?
Mais comprenez vous que l’on peut facilement admettre que la conscience émerge d’un système complexe ultra avancé. Commencez donc par expliquer ce qui se passe empiriquement dans une simple balloune avant de vous mettre au mystère des mystères.
La meilleure science que l’on peut espéré avoir de la conscience c’est par la théorie des probabilités et de la statistique. C’est ce que fait déjà la psychologie cognitive de façon très convaincante.
Cordialement