Publié : 06 janv. 2005, 14:58
Charlie:
« il n'y a pas de contradiction avec la science car la science de l'explique pas et ne peut la mesurer.»
Dans mon dictionnaire ceci est une contradiction, justement. Vous dites, «ceci s'est produit» ET «on ne peut pas vérifier». C'est absolument contradictoire, parce que ça tente d'être empirique et pas empirique à la fois.
Je ne dispute pas le fait que vous ayez eu une sensation ou une autre. Mais quand vous postulez qu'un phénomène extérieur a causé cette sensation, vous vous exposez à une analyse scientifique.
Évidemment, la plus grosse contradiction avec la science c'est qu'en fait votre cerveau n'est pas fait pour recevoir des images de façon extra-sensorielle (par définition). CECI NE VEUT PAS DIRE QU'IL S'AGISSE D'UNE HALLUCINATION. Faut pas tout simplifier et dichotomiser comme ça. L'expérience humaine c'est pas mal plus large que «vrai» OU «hallucination».
«Pourquoi voudriez vous que notre perception soit complète et parfaite en temps normal et uniquement induit par de la matière et des réactions chimiques et neuronales ?. La science n'en sait rien aujourd'hui.»
Renseignez-vous, mon vieux. La science en sait pas mal plus que vous semblez le croire. Et moi, je «veux» rien du tout. Je tente de constater au mieux.
«Je ne vois pas le problème, et personnellement je pense, et c'est mon droit, et ça ne prouve rien, que de l'information extérieure à notre corps peut arriver à notre conscience sans passer par les 5 sens.»
Vous avez pas mal plus que 5 sens, vous savez. Enfin, le problème n'est pas là: moi je dirais que vous avez l'IMPRESSION de recevoir de l'information d'ailleurs -- mais la conclusion qu'il existe un émetteur surnaturel à la source de ces impressions est dûe au fait que vous simplifiez beaucoup trop le fonctionnement de votre conscience et de vos sens. Par exemple, vous recevez chaque jour des centaines, voire des milliers de fois plus d'information, par vos sens ordinaires, que votre cerveau a besoin pour accomplir ses tâches. Certaines de ces informations sont emmagasinées par votre mémoire même si vous n'y portiez pas attention au moment même, et vous pouvez vous en souvenir plus tard sans avoir la moindre idée du moment où vous les avez perçues.
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Dany:
«Pour une sombre raison, tu t’es interdit un jour de ressentir les choses, alors tu veux « savoir » en découpant tout en rondelle et en malaxant bien fort pour donner à la réalité l’image de ton rêve.»
Et vlan!, à grands coups de psycho-pop. Si les gens ne sont pas d'accord avec vous, c'est qu'ils ont un problème psychologique?
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Ghost:
«Il est exclu pour vous que des sens abstraits comme celui du bien ou l'altruisme aient une origine génétique. »
Au contraire, justement, j'ai toujours dit que l'altruisme était presque directement génétique, fondé sur notre instinct grégaire (sans lequel nous n'aurions jamais, en tant qu'espèce, survécu à la sélection naturelle). Les manifestations précises de cet altruisme, par contre, sont culturelles. Donnez-vous de l'argent aux mendiants, aux victimes de tsunamis, du sang, etc., ça, c'est évidemment pas génétique.
Le «bien», lui, effectivement, est indéfinissable hors culture. Alors ça doit pas être génétique. Sauf dans la mesure où l'«altruisme» est «bien», mais là ça sert à quoi de parler des deux séparément.
Vous changez encore de sujet, là. Problème de mémoire, d'attention, ou êtes-vous tout mélangé dans vos fantaisies?
« il n'y a pas de contradiction avec la science car la science de l'explique pas et ne peut la mesurer.»
Dans mon dictionnaire ceci est une contradiction, justement. Vous dites, «ceci s'est produit» ET «on ne peut pas vérifier». C'est absolument contradictoire, parce que ça tente d'être empirique et pas empirique à la fois.
Je ne dispute pas le fait que vous ayez eu une sensation ou une autre. Mais quand vous postulez qu'un phénomène extérieur a causé cette sensation, vous vous exposez à une analyse scientifique.
Évidemment, la plus grosse contradiction avec la science c'est qu'en fait votre cerveau n'est pas fait pour recevoir des images de façon extra-sensorielle (par définition). CECI NE VEUT PAS DIRE QU'IL S'AGISSE D'UNE HALLUCINATION. Faut pas tout simplifier et dichotomiser comme ça. L'expérience humaine c'est pas mal plus large que «vrai» OU «hallucination».
«Pourquoi voudriez vous que notre perception soit complète et parfaite en temps normal et uniquement induit par de la matière et des réactions chimiques et neuronales ?. La science n'en sait rien aujourd'hui.»
Renseignez-vous, mon vieux. La science en sait pas mal plus que vous semblez le croire. Et moi, je «veux» rien du tout. Je tente de constater au mieux.
«Je ne vois pas le problème, et personnellement je pense, et c'est mon droit, et ça ne prouve rien, que de l'information extérieure à notre corps peut arriver à notre conscience sans passer par les 5 sens.»
Vous avez pas mal plus que 5 sens, vous savez. Enfin, le problème n'est pas là: moi je dirais que vous avez l'IMPRESSION de recevoir de l'information d'ailleurs -- mais la conclusion qu'il existe un émetteur surnaturel à la source de ces impressions est dûe au fait que vous simplifiez beaucoup trop le fonctionnement de votre conscience et de vos sens. Par exemple, vous recevez chaque jour des centaines, voire des milliers de fois plus d'information, par vos sens ordinaires, que votre cerveau a besoin pour accomplir ses tâches. Certaines de ces informations sont emmagasinées par votre mémoire même si vous n'y portiez pas attention au moment même, et vous pouvez vous en souvenir plus tard sans avoir la moindre idée du moment où vous les avez perçues.
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Dany:
«Pour une sombre raison, tu t’es interdit un jour de ressentir les choses, alors tu veux « savoir » en découpant tout en rondelle et en malaxant bien fort pour donner à la réalité l’image de ton rêve.»
Et vlan!, à grands coups de psycho-pop. Si les gens ne sont pas d'accord avec vous, c'est qu'ils ont un problème psychologique?
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Ghost:
«Il est exclu pour vous que des sens abstraits comme celui du bien ou l'altruisme aient une origine génétique. »
Au contraire, justement, j'ai toujours dit que l'altruisme était presque directement génétique, fondé sur notre instinct grégaire (sans lequel nous n'aurions jamais, en tant qu'espèce, survécu à la sélection naturelle). Les manifestations précises de cet altruisme, par contre, sont culturelles. Donnez-vous de l'argent aux mendiants, aux victimes de tsunamis, du sang, etc., ça, c'est évidemment pas génétique.
Le «bien», lui, effectivement, est indéfinissable hors culture. Alors ça doit pas être génétique. Sauf dans la mesure où l'«altruisme» est «bien», mais là ça sert à quoi de parler des deux séparément.
Vous changez encore de sujet, là. Problème de mémoire, d'attention, ou êtes-vous tout mélangé dans vos fantaisies?