Salut à tous
@Montecristo
Je suis sur la même longueur d'onde que toi en ce qui concerne le rendement qui sera de toutes manières toujours strictement inférieur à 1.
Même avec la pompe à chaleur il y a un prix à payer pour l'environnement, parce qu'on ne fait que déplacer les calories d'un point à un autre, mais son intérêt reside dans la faible dépense pour le faire.
Pour les éoliennes c'est kif-kif, il y aura un prix à payer faut pas rêver, construire un barrage sur un fleuve impose des contraintes auquelles n'échapperont pas les environnements dont on a ralenti la force du vent...
@Adhémar
Pour la nature quantique du passage d'un état à l'autre, ce n'est pas un gag ou une interprétation, cela fait partie des changements de niveaux dans le mouvement des molécules modélisées dans leur puits de potentiel.
Les molécules se comportent comme des oscillateurs harmoniques exactement comme le font les atomes, avec des niveaux quantifiés, mais avec des énergies bien plus faibles.
Si j'ai bien compris le film, le passage de l'état solide de l'eau vers l'état liquide correspond à un de ces niveaux quantiques.
La théorie de l'emergence va jusqu'à affirmer que la vie emergerait de la matière inerte de la même façon, c'est à dire aussi brusquement et par bonds, moyennant les conditions requises de temps et d'environnement favorable évidement (de même qu'on n'observe jamais de glace entre 0 et 100° on n'observe pas de vie hors contexte...).
Les physiciens pensent que la mécanique quantique a un status aussi fondamental que la relativité restreinte (opinion que je partage), mais on ne dispose à ce jour d'aucune preuve du fait que, dans une certaine limite, on retrouve la mécanique de Newton.
Je pense qu'on peut leur faire confiance, ça me parrait raisonnable au vu de ma réponse précédente, qui n'est pas de moi. On est donc d'accord la dessus.
Jusqu'à présent, ce n'est malheureusement pas le cas avec la mécanique quantique dans le cadre de son interprétation standard (çàd Copenhague, et les interprétations de type décohérence).
J'ai aussi un peu de mal à intégrer cette notion de décohérence dans le sens que certains lui accorde. Dans l'analyse des résultats des fentes de Young, le phénomène ondulatoire n'apparait qu'au bout d'un nombre assez conséquent de 'jets de photons', c'est seulement sur une quantité impressionnantes de photons qu'émerge les raies alternativement brillantes et sombres des interférences. Avec un tout petit nombre, il est impossible de voir ce phénomène.
Mais bref, pour en revenir à nos moutons, il faut remplir des conditions biens précises pour faire ces constats et aucun physicien n'affirmera que les poltergeists sont le résultat d'un concours de circonstances susceptible de remplir ces conditions. Comme pour les fentes de Young, qu'on essaie donc de faire l'expérience avec une lumière non monochratique pour voir...
La téléportation d'un objet de plusieurs dizaines ou centaines de grammes demande des conditions quasiment impossibles à réaliser quand bien même on tablerait sur des périodes de milliards d'années, faire des recherches en ce sens me parrait illusoire même en se réclamant de la physique quantique. On peut toujours rêver qu'un jour la technologie sera capable de le faire, mais pour le moment ce ne sont pas les prétendus passages à travers les vitres sans les casser qui laissent présumer que la physique quantique sait l'expliquer...
a+
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]