Poulpeman
- les differentes espèces d'hominidés (dont homo floresiensis)
Julien : Pas d’opinion particulière. Ces observations sont fragmentaires, toujours réinterprétés ou contestées. L’invention de « nouvelles espèces » est une pratique spéculative et courante en paléontologie.
- la fabrication de virus (des proteines virales, un genome viral, on secoue et hop ! on a un virus. )
Julien : pas d’opinion particulière ; ça prouve rien. Un génome viral ne se forme pas spontanément dans la Nature, bien au contraire et dans le cas des virus, le génome et la capside sont déjà presque suffisant pour avoir un virus sans oublier qu’il n’est pas vivant.
l'apparition de resistances chez les bacteries (hors transfert de plasmides)
Sur mon blog j’ai écris :
http://lifeorigin.over-blog.net/article-4938752.html
Le phénomène de la résistance des bactéries aux antibiotiques est fréquemment utilisé par les évolutionnistes pour soutenir leur théorie. Ce qui est plutôt étonnant est que ces derniers ne semblent pas comprendre les différentes causes sous-jacentes au phénomène. La preuve : il ne s’agit aucunement d’évolution mais simplement et strictement de sélection naturelle. Or, la sélection naturelle réduit la diversité génétique chez une espèce, exactement le contraire de l’effet supposé du mécanisme hypothétique de l’évolution.
L’effet final du " mécanisme " proposé via la théorie de l’évolution est la formation de nouveaux gènes chez une espèce. Par exemple, si la bactérie possède 1 000 gènes au départ, après " évolution " elle devrait contenir 1 000 + 1 gènes. Ce nouveau gène coderait alors une nouvelle fonction biologique s’intégrant au génome de la bactérie. Si l’on évalue ce phénomène à la lumière de la théorie des probabilités et la génétique, on se rend rapidement compte que ce mécanisme n’est que pure folie. En fait, la probabilité d’obtenir un nouveau gène codant pour une nouvelle fonction biologique (grandeur moyenne chez une bactérie : 1000 bases) est de l’ordre de 10Exp-480 ceci en prenant une période hypothétique de 15 milliards d’années avec tous les atomes de l’univers disponibles pour une mutation à toutes les millisecondes (selon certains auteurs, 10Exp-50 représente une probabilité de 0). On ne peut pas être étonné lorsque l’on constate que les évolutionnistes n’ont toujours pas trouvé d’exemple réel d’évolution. Ces derniers se limitent plutôt à des exemples de sélection naturelle.
La résistance aux antibiotiques
Il y a plusieurs scénarios qui peuvent mené une espèce de bactérie à résister soudainement à un antibiotique. Généralement, les molécules antibiotiques pénètrent la bactérie et neutralisent une protéine importante de la bactérie. Ceci altère une voie biochimique vitale et la bactérie meurt ou ne peut se reproduire.
Les antibiotiques sont souvent extraits de sources naturelles tels les champignons. Or, les bactéries du sol qui vivent dans le même milieu que ces champignons (ou qui sont elles mêmes la source de l’antibiotique) produisent déjà des enzymes qui neutralisent l’antibiotique. Dans le cas contraire, ces bactéries ne pourraient pas vivrent en étroite relation avec ces champignons (ou s’intoxiqueraient dans le 2e cas).
Deuxième point intéressant : les bactéries possèdent une caractéristique unique qui consiste à s’échanger de l’information génétique entre bactéries. Les bactéries sont dotées d’un plasmide (une unité indépendante du chromosome bactérien) qui contient plusieurs gènes (souvent des gènes de résistance). Lorsque deux bactéries viennent en contact (même d’espèces différentes), une copie du plasmide est échangée. Ces deux faits expliquent la majorité des cas de résistances, c’est-à-dire les cas où la bactérie produit une enzyme qui neutralise l’antibiotique (une enzyme qu’elle ne produisait pas avant l’arrivé de l’antibiotique dans son environnement). Ici, il est parfaitement clair qu’il ne s’agit pas d’évolution puisque aucun nouveau gène n’est formé. Le gène qui induit la résistance provient d’une autre espèce qui, à notre connaissance, a toujours été résistante.
" Car nombre de gènes de résistance présentent une curieuse particularité : dits " gènes sauteurs ", ils ont l’art de passer du chromosome au plasmide (et vice versa) par simple " couper-coller ". Nombre de gènes de résistance proviendraient ainsi de souches naturellement résistantes. Certains auraient même été " empruntés " aux bactéries du sol, dont on extrait les antibiotiques et qui possèdent donc pourtant l’antidote au " poison " qu’elles sécrètent "
Science et Vie " Comment les bactéries résistent-elles aux antibiotiques? " (juillet 2003) p. 124-126.
Un handicap qui produit une résistance
Certains cas de résistances émergent lorsque la bactérie subit des mutations génétiques. Un cas particulier est celui où une mutation provoque un disfonctionnement des canaux de la membrane bactérienne. Ainsi, les molécules antibiotiques ne peuvent plus pénétrer la bactérie pour atteindre les protéines cibles. Dans d'autres cas, c'est la structure de la protéine cible qui change, ainsi la molécule antibiotique ne se fixe plus à sa cible.
Il est important de réaliser que la bactérie ne développe pas un mécanisme de résistance. Elle développe un disfonctionnement qui est à son avantage dans les circonstances. Elle n'a aucune fonction additionnelle ou organite additionnel tel que l'évolution le prédit. Pour qu'une bactérie " évolue " et devienne éventuellement une algue, un poisson, une grenouille, … cela demande des quantités énormes en informations génétiques additionnelles. La biologie nous indique que les êtres vivants se défendent rigoureusement contre des variations ou augmentations aléatoires d'informations génétiques et que les rares cas de mutations " bénéfiques " observés ne sont pas des additions d'informations mais un changement dans une fonction déjà existante qui s'avère, dans les circonstances, bénéfique. Cela ne signifie pas qu'à plus long terme le changement est réellement bénéfique (comme par exemple, la perte de perméabilité de la membrane bactérienne).