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Re: La maudite rectitude

Publié : 29 sept. 2010, 19:45
par Kraepelin
Sylvain a écrit : A mon avis d'ailleurs, vous devriez penser à sortir ce sujet de ce fil et en faire un redico. Ça clarifierait peut-être des positions qui semblent caricaturales et dont je ne sais pas si c'est de la provocation pour faire de l'anti rectitude ou si c'est sérieux.
Non, non! Ici le radicalisme des féministes en poste au CSF et au ministère de la famille est inversement proportionnel à la situation avantageuse des femmes aux Québec.

Ayant obtenu à peu près tout ce qu'elles avaient revendiqué au plan législatif, les militantes enfourchent maintenant de nouveaux chevaux de bataille plus instables et plus controversés. Par exemple, elles font campagne contre les personnes qui revendiquent des services de santé spécialisés pour les hommes en détresse. Elles fabriquent des statistiques bidon pour dramatiser des problèmes qui touchent une minorité de femmes. Elles s'adonnent à une chasse aux sorcières contre tous ceux qui osent mettre en doute leurs affirmations les plus échevelées, etc ...

On peut être simpathiques aux revendications légitimes d'un groupe oppromé. On est pas obligé pour autant d'avaler n'importe quel plat que voudrait nous servire ce groupe.

Re: La maudite rectitude

Publié : 29 sept. 2010, 20:47
par Ildefonse
De toute façon, les femmes, on est contre... tout contre... :mrgreen:

Re: La maudite rectitude

Publié : 29 sept. 2010, 20:52
par Cartaphilus
Salut Ildefonse.
Ildefonse a écrit :De toute façon, les femmes, on est contre... tout contre... :mrgreen:
Bonne référence.

Re: La maudite rectitude

Publié : 31 oct. 2010, 18:59
par Kraepelin
erreur

Re: La maudite rectitude

Publié : 24 nov. 2015, 14:15
par Kraepelin
Un nouveau bijou!

http://www.lapresse.ca/actualites/20151 ... urelle.php
LA PRESSE
Publié le 23 novembre 2015 à 12h32 | Mis à jour le 23 novembre 2015 à 12h32

Université d'Ottawa: yoga annulé pour «appropriation culturelle»

Une série de cours gratuits de yoga pour personnes handicapées a été annulée plus tôt cet automne à l'Université d'Ottawa de crainte que cette activité constitue de l'«appropriation culturelle» d'une pratique spirituelle de l'Inde.


Jen Scharf a expliqué au Ottawa Sun que ses leçons - qu'elle donne depuis 2008 - ont été retirées du programme par la Fédération étudiante de l'Université d'Ottawa (FÉUO) en septembre, après un débat au plus haut niveau de l'association.

«Les gens cherchent activement à être offensés par tout ce qu'ils peuvent trouver», a-t-elle déploré, en entrevue avec le quotidien de la capitale. «Ça fait en sorte que des gens sont punis parce qu'ils font des choses positives.»

De façon générale, les détracteurs de l'«appropriation culturelle» dénoncent l'emprunt par la société occidentale de pratiques culturelles et spirituelles issues de sociétés étrangères.


Selon des courriels cités par le journal, le Centre pour étudiant-e-s ayant un handicap de la FÉUO s'inquiétait des «implications culturelles» d'un cours de yoga, une discipline créée par des peuples «qui ont expérimenté l'oppression, les génocides culturels et les exactions à cause du colonialisme et de la domination de l'Occident.»

La FÉUO a indiqué qu'aucune plainte n'avait été enregistrée. «Nous voulons que ces séances se déroulent de façon à ce que les étudiants soient conscients des aspects culturels et spirituels [du yoga], afin que ce soit respectueux», a affirmé le président intérimaire de la FÉUO, Romeo Ahimakin.

Une soixantaine de personnes participait au cours de Mme Scharf.

Le concept d'«appropriation culturelle» avait été évoqué l'été dernier par le festival de musique Osheaga pour interdire aux participants le port de coiffes autochtones pendant les spectacles. Cet automne, pour la même raison, la chanteuse Natasha St-Pierre s'est fait reprocher un vidéoclip où des objets de spiritualité autochtone étaient omniprésents, sans que sa chanson porte sur ce thème.


"Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein

Re: La maudite rectitude

Publié : 24 nov. 2015, 14:20
par Pardalis

Re: La maudite rectitude

Publié : 24 nov. 2015, 15:04
par Kraepelin
Pardalis a écrit :Dans le même esprit: http://www.cbc.ca/news/trending/hallowe ... -1.3294651
Comme je suis résolument un homme de gauche, depuis plusieurs années je m'efforce de trouver les failles des analyses de gauche et les vertus des analyses de droite. J'écris tout ce que je trouve sur les pages du forum pour consolider mes acquis. :trois:

J'ai trouvé ce difficile exercice très instructif épistémologiquement. Ça enlève des ouillères. Ça augmente la liberté individuelle de penser. :marteau:

Tu devrais essayer de faire le même exercice de ton côté. :loupe:

Essaye de publier sur le forum 3 ou 4 grosses énormités de la droites. Par exemple: une en économie, une en matière de soutien sociale et une ne matière environnementale ... :perplexe:

Re: La maudite rectitude

Publié : 24 nov. 2015, 15:18
par Pepejul
Un point de vue intéressant sur la question : http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/03/l ... tre-248755

Comment la lutte contre des idées favorise leur progression (qu'elles soient de droite ou de gauche)

Re: La maudite rectitude

Publié : 24 nov. 2015, 16:10
par Kraepelin
Pepejul a écrit :Un point de vue intéressant sur la question : http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/03/l ... tre-248755
Un peu trop simple comme équation. Si dénoncer une idée a l'effet de la mettre sous les projecteurs, ce ne favorise sa progression que dans certaines situations, mais pas dans d'autres.

À l'époque de l'Église triomphante au Québec le groupe humoristique "Les cyniques" dénonçait la toute puissance du clergé. Ça n'a pas aidé la cause de l'Église.

De toutes façons, je ne proposais cette exercice à Pardalis que pour son propre bénéfice.

Re: La maudite rectitude

Publié : 24 nov. 2015, 19:12
par Pardalis
Lysiane Gagnon en parle dans la Presse:

http://plus.lapresse.ca/screens/96cc3e2 ... %7C_0.html
L’instructrice de yoga, Jennifer Schart, atterrée, a désespérément proposé un compromis aux petits ayatollahs de l’association étudiante : pourquoi ne pas donner au cours un autre titre, disons, « mindful stretching » ?

Proposition rejetée, sous prétexte qu’on ne pouvait pas trouver une traduction française… Vertueux prétexte, mais qui montre que les leaders étudiants ne sont pas des premiers de classe en français. « Étirements raisonnés » aurait bien fait l’affaire. Et tant pis si les premières victimes de cette interdiction sont des étudiants handicapés qui trouvaient dans le yoga de quoi soulager la douleur et assouplir les muscles.
Je sais que je ne suis pas une femme, et que je ne devrais pas citer une femme sans en être une, mais je trouvais ce segment particulièrement drôle.

Re: La maudite rectitude

Publié : 02 avr. 2017, 14:17
par Kraepelin
Ça dégénère dans la université. Les profs de gauche ont peur de leurs étudiants de gauche. C'est un concourt pour savoir qui sera le plus intolérant, qui sera le plus singlés.

Re: La maudite rectitude

Publié : 02 avr. 2017, 14:56
par Kraepelin
Valérie Lefebvre-Faucher, un partisan de la rectitude, explique (excuse aussi un peu) les violences entourant le refus de la liberté d'expression. Selon elle, les groupes minoritaires ont eu si peu accès à la parole et leurs discours est si peu pris en compte que la violence contre la parole dominante devient leur seule planche de salut. Par exemple, depuis 30 ans des groupes féministes demandent, sans succès, que les auteurs de sexe féminin soient plus enseigné en littérature.

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 16:00
par eatsalad
Kraepelin a écrit :Par exemple, depuis 30 ans des groupes féministes demandent, sans succès, que les auteurs de sexe féminin soient plus enseigné en littérature.
"Les auteurs de sexe féminin" ca veut dire "les femmes" ou ca englobe une population plus large ?

Des fois j ai l impression qu'on ne peut plus appeler un chat, un chat. ..

Apres, pourquoi pas enseigner plus d'auteur féminin mais ne croyez vous pas que lire trop de recettes de cuisine ca finisse pas lasser ? Mouhahahahahaha

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 16:33
par thewild
eatsalad a écrit :"Les auteurs de sexe féminin" ca veut dire "les femmes" ou ca englobe une population plus large ?
C'est une population moins large, les femmes n'étant pas toutes des auteurs.

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 16:59
par MaisBienSur
thewild a écrit :
eatsalad a écrit :"Les auteurs de sexe féminin" ca veut dire "les femmes" ou ca englobe une population plus large ?
C'est une population moins large, les femmes n'étant pas toutes des auteurs.
Des auteures :a4:

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 17:10
par eatsalad
thewild a écrit :
eatsalad a écrit :"Les auteurs de sexe féminin" ca veut dire "les femmes" ou ca englobe une population plus large ?
C'est une population moins large, les femmes n'étant pas toutes des auteurs.
Merci de pointer mon omission effectivement je voulais dire les auteurs femmes.

Ou les femmes auteurs.

Ou les auteures, merci Maisbiensur !

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 17:15
par thewild
MaisBienSur a écrit :Des auteures :a4:
Sujet délicat, mais pour "auteur/auteure" j'ai suivi l'avis de l'Académie Française :
Il convient tout d’abord de rappeler que les seuls féminins français en -eure (prieure, supérieure...) sont ceux qui proviennent de comparatifs latins en -or. Aussi faut-il éviter absolument des néologismes tels que professeure, ingénieure, auteure, docteure, proviseure, procureure, rapporteure, réviseure, etc. Certaines formes, parfois rencontrées, sont d’autant plus absurdes que les féminins réguliers correspondants sont parfaitement attestés. Ainsi chercheure à la place de chercheuse, instituteure à la place d’institutrice. On se gardera de même d’user de néologismes comme agente, cheffe, maîtresse de conférences, écrivaine, autrice... L’oreille autant que l’intelligence grammaticale devraient prévenir contre de telles aberrations lexicales.
Source

eatsalad a écrit :Merci de pointer mon omission effectivement je voulais dire les auteurs femmes.
Oui je m'en doutais. ;)
On devrait peut-être dire "les auteurs féminins" alors ? Simplement sans le "...de sexe...". Parce que "femme" n'étant pas un adjectif, je ne sais pas si c'est correct de dire "les auteurs femmes". Ca sonne très bizarrement à mon oreille en tout cas.

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 17:27
par MaisBienSur
thewild a écrit : Sujet délicat, mais pour "auteur/auteure" j'ai suivi l'avis de l'Académie Française :
Tout a fait, c'est pour cela que j'avais mis en lien Wiktionnaire qui donne les deux versions.

La féminisation des noms de métiers est un sujet débattu dans la francophonie :

En France, le gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis 1986. De son côté l’Académie française, condamne la plupart de ces féminisations et ne recommande pas leur utilisation.


Et je préfère l'avis du gouvernement sur la féminisation des noms de métiers :a1:

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 17:31
par eatsalad
thewild a écrit : On devrait peut-être dire "les auteurs féminins" alors ? Simplement sans le "...de sexe...". Parce que "femme" n'étant pas un adjectif, je ne sais pas si c'est correct de dire "les auteurs femmes". Ca sonne très bizarrement à mon oreille en tout cas.
Oui c est evidement le "de sexe féminin" que je trouvais un peu pompeux du coup je me suis demandé si c est une "maladresse" de style ou si ca englobait plus que "les auteurs feminines"

Et je suis assez d accord avec l'article des académiciens : genrer à tout va alourdit inutilement les phrases.

Ba quoi on n a pas le droit non plus d inventer de nouveau verbe en francais ? Qu est ce que cette langue est stricte !

Re: La maudite rectitude

Publié : 03 avr. 2017, 19:08
par Christian
MaisBienSur a écrit :
thewild a écrit : Sujet délicat, mais pour "auteur/auteure" j'ai suivi l'avis de l'Académie Française :
Tout a fait, c'est pour cela que j'avais mis en lien Wiktionnaire qui donne les deux versions.

La féminisation des noms de métiers est un sujet débattu dans la francophonie :

En France, le gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis 1986. De son côté l’Académie française, condamne la plupart de ces féminisations et ne recommande pas leur utilisation.


Et je préfère l'avis du gouvernement sur la féminisation des noms de métiers :a1:
La féminisation des noms de métiers n'est que le retour au français d'avant la révolution française.

Re: La maudite rectitude

Publié : 23 janv. 2018, 16:41
par Kraepelin
Statistique Canada ne publie plus le comparatif homme/femme dans les raisons de choisir de travailler à temps partiel. Seule les données combinées homme/femme sont disponibles. Lorsqu'elles étaient publiées, les données comparatives étaient une franche contradiction de la théorie voulant que les femmes choisissent le temps partiel pour s'occuper des enfants. La thèse erronée est reprise par une sociologue invitée par Statistiques Canada dans leurs pages et curieusement, les données contradictoires disparaissent.

Le chercheur Denis Laroche avait déjà dénoncé les maquillages survenant à Statistique Canada suite ;a l'entré en force des groupes féministes. Y somme nous plongé jusqu'au cou?

Suis-je tombé dans un délire? :a7:

Re: La maudite rectitude

Publié : 07 févr. 2018, 15:14
par Kraepelin
Voulez-vous savoir ce qu'est une idéologie dominante? Suivez le guide!

Le premier Ministre du Canada: Plus féministe que ça tu meurs.

Le fait que le premier ministre tombe dans ce genre d'excès montre l'importance politique des récentes dérives de l'idéologie PC.

Re: La maudite rectitude

Publié : 08 févr. 2018, 02:17
par jean7
Christian a écrit : 03 avr. 2017, 19:08La féminisation des noms de métiers n'est que le retour au français d'avant la révolution française.
Moi je dis que sur ce coup les égalitaristes jouent les petits bras :
-Mettre du féminin dans le langage partout où il est présent dans les faits ne constitue pas un juste équilibrage,
-Effacer la différence du langage, pour faire comme les Anglais ? tout mais pas ça, la guerre de 100 ans n'est pas finie !
-L'écriture inclusive ? quel calvaire.

Il y a une solution très simple et très paritaire.
On conserve à l'identique toutes les règles d'usage, simplement, on inverse la signification des genres pour le siècle à venir...
Bon, après ça, quand on lira un livre, on devra regarder la date d'écriture pour savoir ce qu'on doit se représenter... Mais est-ce important ?
On s'en fou après tout.

Re: La maudite rectitude

Publié : 08 févr. 2018, 08:29
par Lambert85
Ce qui est amusant c'est que les ligues LGBTQRISBJSetc... demandent carrément d'éviter la mention des genres ! Au lieu des "Mesdames, Messieurs..." on dirait "Chers voyageurs..." dans les annonces dans le métro par exemple. :ouch:

Re: La maudite rectitude

Publié : 08 févr. 2018, 14:29
par Nicolas78
A ce moment la, je demande à ce qu'il soit dit : "Chères voyageuses, chers voyageurs"...histoire de remettre le probleme sur la table !
Vue que leurs solution est un problème, autant le dénoncer aussi !

Du coup, il serait plus simple que la France assume son sexisme ancestrale (comme bcp de pays dans le monde en fait), et pour les activistes modernes, il serait plus simple d'assumer leurs casse-couilleitude (le fait d'avoir un comportement/revendication de casse couille).
Pour ça il suffit de changer la langue Française radicalement et y déconstruire les notions de féminins et masculins.

Oui. Je troll :a2: