Que de sophismes en si peu de phrases
Kraepelin a écrit :Sur ce forum, il y a une confusion entre "non-science" et superstition. La psychanalyse n'est pas une science parce qu'elle n'entre pas dans notre définition d'une science. Est-ce une superstition pour autant? Pas à mon avis!
Homme de paille : Personne n'a prétendu sur ce forum que la psychanalyse était une superstition, ni que toutes les "non sciences" étaient des superstitions.
Généralisation abusive et "Effet paillasson" : toutes les "non-sciences" ne sont pas des pseudos sciences.
Ambiguité et relativisme : "notre définition d'une science" laisse penser qu'il en existerait d'autres.
Kraepelin a écrit :
Ensuite, en ce qui regarde votre professeur de français, je vous trouve bien peu charitable.
Appel à l'émotion.
Kraepelin a écrit :
Bien des choses qui sont apprises à l'école ne relèvent pas des sciences et sont quand même importantes pour devenir adulte. La grammaire, la littérature, la philosophie, les arts, l'histoire et l'anglais langue seconde ne sont pas des sciences. Tout cela est portant nécessaire au bagage d'un adulte intellectuellement épanoui.
Généralisation abusive : la littérature, la philosophie, les arts, l'histoire, l'anglais ne sont pas des pseudos sciences.
Pente glissante (sous-entendue) : la comparaison insinue que ne plus enseigner la psychanalyse est équivalent à ne plus enseigner un des sujets listés ci-dessus, et suggère (sans le dire, attention...) que l'un pourrait entrainer l'autre.
Kraepelin a écrit :
Un intellectuel qui envisage s'inscrire en humanités peut-il, en France, faire l'économie de l'apprentissage des notions de base de la psychanalyse? La seule chose qu'il faut savoir sur la psychanalyse est-elle que la psychanalyse ne respecte pas notre définition d'une science? Vous semblez vouloir répondre "oui" à ces deux questions!
Homme de paille : Spin up parle d'un professeur de français qui enseignait la psychanalyse :
- en cours de français (la psychanalyse n'est pas du domaine du français)
- à des élèves de premières (la psychanalyse n'est pas au programme de première)
- en prétendant qu'il s'agissait d'une science.
Effet paillasson (ambiguité sémantique) : "L'apprentissage des notions de base de la psychanalyse" peut se comprendre dans le cadre de l'histoire de la psychologie, où il a sa place, ou comme l'enseignement se prétendant scientifique.
Effet paillasson Un "intellectuel qui envisage s'inscrire en humanité" est-il un élève de première ?
Effet paillasson "ne pas pouvoir faire l'économie" peut se comprendre comme "pour atteindre à un niveau de connaissance nécessaire" ou "pour satisfaire aux exigences du programme scolaire"
Raisonnement circulaire possible Dans la deuxième acceptation, alors l'enseignement de la psychanalyse comme une science se justifie par le fait que les étudiants doivent réussir leurs examens portants sur la psychanalyse.
En appliquant le même raisonnement, on pourrait dire :
- L'astrologie n'est pas une science "selon notre définition"
- La musique n'est pas une science "selon notre définition"
- La musique est enseignée aux élèves de primaires.
- Donc, pourquoi ne pourrait-on pas enseigner l'astrologie aux élèves de primaires ?
Kraepelin a écrit :
Vous estimez même qu'il faut être un «fumier» pour ne pas partager votre avis. Si c'est le cas, je trouve votre jugement très hâtif.
Homme de paille et
ad hominem
Et si vous donniez plutôt des arguments expliquant en quoi :
- soit la psychanalyse est une science
- soit la psychanalyse n'a pas de prétention a en être une .