Personellement, je considère que tout projets politique voulant créer de toute pièce l’homme nouveau est par essence totalitaire. Étant plutôt de nature libéral, je me méfie énormément de ce genre de discoure. Mais étant un fan fini de Thomas More et d’Erasme, Zeitgeist m’a accroché aussitot, il y a bien une continuité dans l’essence, et cette essence a été un guide pour les progres sociaux depuis.freey23 a écrit :En quoi un projet demandant la contribution de citoyens et caractérisant son modèle de progrès autour d'une conception holistique du monde peut-il être un danger ou illégitime aux yeux de rationalistes (et utopiste motivé) tels que vous?
Ma considération sur le meilleurs de monde rejoint le progressisme classique comme exprimé originellement par Socrate et Leibniz. C’est à dire qu’il faut considérer la liberté comme étant le pouvoir de faire le bien. Et le bien (au sens large) est ce qui perfectionne l'existence. Quant à l'existence, c'est l'ordre des relations à un moment T.
L'être humain est une créature libre et son principale défaut est l’ignorence; c'est en effet le seul cas, car lorsqu'il sait, il fait le bien, c'est dans son intérêt (meme égoiste). En gros, c'est lorsqu'il oublie qu'il est libre et perfectible - qu'il est pessimiste, en somme - qu'il fait des bêtises, qu'il est mauvais.
L'homme est bon par nature, parce que libre, par nature. Il n'a qu'un seul but : la recherche du bonheur. Sa liberté vient du fait que le monde soit perfectible, et l'univers entier est perfectible.
Car sans imperfection, à quoi servirait la liberté ?
Arriver à un monde totalement parfait reviendrai philosophiquement à la fin de la liberté au sens néo-platonicien. C’est paradoxal mais plutot vrai. Ce qui m’amene à penser que l’idée d’un progres continue et infini et largement supérieur à l’idée d’un progres final amenant une société parfaite et fixe.
Meme si je considère que la recherche du bonheur est une grande valeurs universelle, chaque individu l’exprime de facon personnelle en expérimentant sa propre liberté. Voila pourquoi un projet totalisant est dangereux par essence à mes yeux.
La monnaie n’est qu’un outil d’échange, le problème c’est quand on lui donne une valeur intrinsèque(comme le fait le monétarisme). Je considère qu’elle a servie énormément à l’organisation des sociétés mais il n’est pas exclus qu’un jour elle disparaisse par l’avènement de l’économie d’abondance. Évidament la créativité humaine à bien plus raport avec l’éducation qu’avec la monnais et il est évidant que le bonheur ne se trouve pas dans la simple possession d'argent. La joie d’aider les autres devrais remplacer comme stimulation morale au travail, la course aux profits. À mon avis le bonheur se trouve dans la joie de l'accomplissement et dans l'excitation de l'effort créateur et non pas dans la possession matérielle.freey23 a écrit :- La monnaie au sens de la valeur référence de nos sociétés humaines est-elle pour vous LA source de la créativité, de l'ordre social et répond-elle de ce fait au seul principe valable pour maintenir le progrès à la fois social et technique?
Ce que toute l’histoire nous rapelle, c’est que la stratégie clé de l’économie est précisément d’économiser la quantité de travail nécessaire à l’atteinte d’un objectif de production (et cela meme avant l'existance de l'argent). En se sens, libérer l’Homme du travaille ardu a toujours été le but de l’économie humaine.
Zeitgeist en se sens est bien ancré dans l’histoire du progres économique et social de l’humanité.
L’idée que l’activité humaine puisse entièrement ce consacrer à la la recherche du bonheur, à la création artistique, à la recherche fondamentale et à l'éducation, n’est pas une utopie nouvelle. Chaque nouvelle compréhension de la matiere; chaque nouvelle technologie nous y conduit un peu plus.
Cependant, basé l'économie sur les ressources est une erreur de jugement, c'est sur la créativité humaine qu'elle doit etre basé prioritairement, c'est elle la véritable locomotive de l'économie, c'est cette ressource infini qui est notre plus grand bien; c'est elle qui nous différenci du regne animal. La gestion des ressources est secondaire.