Denis a écrit :Salut davidsonstreet,
Tu dis :
Merci pour ton excellent document qui répond quasi parfaitement à
Brève qui souhaitait entendre de visu.
Pareil pour les autres zeuzeux
(i.e. les européens) du forum pour qui les accents quéqués sont une énigme sans fond.

Denis
"cette vidéo n'est malheureusement pas offerte dans votre région"
Ahah. Alors ? honte de votre accent ? Embargo à l'export l'accent^^
Invité a écrit :
Il y a cette
pub de Hyunday (*) qui joue sur le thème des accents québécois. Mais c'est très loin de faire le tour.
J'imagine qu'il y a au moins deux voire trois accents. Pour un Français, en tout cas pour moi, j'identifie l'accent québécois et pis c'est tout. Le premier semble un peu plus compréhensible ou marqué (différent de l'accent parisien) que le second. Mais c'est naturel, on identifie mal ce qui ne nous est pas familier. J'imagine que pour un Québécois, il doit être difficile de faire la différence entre accent du sud-ouest, de Marseille ou de la Corse.
Mais je pense qu'on est encore loin de la diversité des accents qu'on rencontre en anglais. Dans Pygmalion de Shaw, il est expliqué que chaque quartier de Londres possède son accent et que l'accent identifie également le statut de la personne. Ça fait rêver tout ça.
Plus que protéger la langue (d'une manière générale, parce qu'au Canada ça semble être une nécessité), ce serait intéressant d'avoir des co-productions cinéma ou télévisuel pour que tout ce petit monde se familiarise. Déjà qu'en France, on tend à vouloir effacer les accents... Au cinéma, au théâtre, à la TV ou les hommes politiques "avec un destin national", la norme, c'est l'accent parisien. En dehors des films de Pagnol, on imagine pas entendre autre chose que l'accent parigot. A tel point que quand ça arrive, ça fait pas sérieux... Et on se bat pour la diversité culturel... belle hypocrisie.
Enfin bref, plus grand-chose à avoir avec le sujet initial. Même si j'ai tendance à croire que la préservation de nos accents, c'est le signe d'une langue en bonne santé, qui se nourrit de l'intérieur, régionalement (sans tomber non plus dans la consanguinité linguistique : un peu d'apport étranger, ce n'est pas méchant).