Re: Relativité, positivisme et réalisme
Publié : 01 août 2021, 23:19
Oui, sans la flèche V (j'ai édité), sinon, c'est un peu trop facile. A demain, alors...
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Bah... Elle est là la flèche !!!Dany a écrit : 01 août 2021, 23:19 Oui, sans la flèche V (j'ai édité), sinon, c'est un peu trop facile. A demain, alors...
Je n’ai pas de problème avec les lettres. Je trouve que nommer A’, B’, C’, etc. les points de l’espace E’, c’est plus clair que C, D, E, etc.. Je ne sais qui de l’un ou de l’autre dit des céodeuzaine...thewild a écrit : 01 août 2021, 22:51 Si tu as un problème avec les lettres, on peut dire "contrôleur", "chef de gare", "extrémité du quai", "avant du train"... Aucun problème, mais je te préviens tu ne vas plus pouvoir dire d'âneries.
au moment To où les événements se produisent en A et B, le point A coïncide avec un point de E’, on peut l’appeler A’ ou autrement. Ce point est à un temps donné, on peut l’appeler T’o ou T’1 ou T’ tout court. Je ne vois pas où est le problème. J’ai l’impression que tu as en un (de problème) avec les notations. Déjà qu’il fallait noter T les moments pour les distinguer des durées notées t, alors qu’en physique on ne fait pas cette distinction (T majuscule désigne la température mais bon! la distinction entre instants et durées c’est pas mal), et maintenant il ne faut pas mettre de primes aux points ni d’indice o aux temps.' Évidemment que A' est quelque part à l'instant T'o, mais il ne se superpose pas avec A à cet instant.
Voilà, j'ai un peu édité. Tu avais oublié qu'on précisait toujours dans quel référentiel on se plaçait, qu'on parle de longueurs, du durées, d'instants...richard a écrit : 02 août 2021, 10:53au moment To du référentiel E où les événements se produisent en A et B, le point A coïncide avec un point de E’, on peut l’appeler A’ ou autrement. Ce point est à un temps donné du référentiel E', on peut l’appeler T’o ou T’1 ou T’ tout court, et postuler que ce temps du référentiel E' est le même temps que celui où l'autre extrémité du quai et l'autre bout du train se croisent revient à postuler que la simultanéité est conservée.
Je ne cesse de te le dire. Tu régresses, tu reposes les questions auxquelles on a répondu il y a des années, tu reproposes des contradictions qu'on a infirmé il y a des années. La discussion avec toi n'a plus aucun intérêt.
C'est dire à quel point il est borné et convaincu d'avoir toujours eu raison dans le passé.thewild à richard a écrit :Je ne cesse de te le dire. Tu régresses, tu reposes les questions auxquelles on a répondu il y a des années, tu reproposes des contradictions qu'on a infirmé il y a des années. La discussion avec toi n'a plus aucun intérêt.
On va le supposer un moment...thewild a écrit :Dans le référentiel du quai, le train est en mouvement à une vitesse v.
Ok (mais c'est un wagon).thewild a écrit :La longueur du train (CD avec mes notations) mesurée depuis le quai est donc une longueur impropre.
Ok. Mais seulement si dans le référentiel du quai, le wagon est en mouvement à une vitesse v.thewild a écrit :Pour connaitre sa longueur propre, qui est la longueur mesurée dans le référentiel du train (par le contrôleur donc), il suffit de mulitplier la longueur impropre par le facteur de Lorentz, ou facteur gamma.
La longueur propre du wagon, mesurée par le contrôleur dans son référentiel E' est donc égale à sa longueur mesurée dans le référentiel du quai par le chef de gare et multipliée par ce facteur gamma.thewild a écrit :La longueur propre du train est donc égale à sa longueur mesurée dans le référentiel du quai et multipliée par ce facteur gamma.
D'accord et c'est ce que je disais hier :thewild a écrit :L'expérience est construite de façon à ce que dans le référentiel du quai, la longueur (propre) AB du quai soit égale à la longueur (impropre) CD du train, afin que les points A et C et les points B et D soient superposés lorsque le chef de gare (I) et le contrôleur (J) se croisent.
Mais ça ne va plus pour toi, tu te contredis :Dany a écrit :Dans le cas du premier dessin, les longueurs propres égalent les longueurs impropres. Sinon, on ne pourrait pas dessiner, le chef de gare et le contrôleur face à face, la même longueur de quai coïncidant avec la même longueur de wagon et correspondant aussi à la même distance entre les émissions de flash comme on le fait.
Sauf que tu viens de dire juste au dessus que, à cet instant t0 (correspondant à t'0), la longueur (propre) AB du quai est égale à la longueur (impropre) CD du train. Il n'y a donc pas application d'un facteur gamma.thewild a écrit :La longueur propre du train est donc plus grande que la longueur propre du quai, d'un facteur égal au facteur gamma. (gamma est toujours supérieur ou égal à 1)
Non.thewild a écrit :Notons la longueur propre du quai \(L_{quai_0}\)
Notons la longueur propre du train \(L_{train_ 0}\)
On a donc \(L_{train_0}=\gamma.L_{quai_0}\), ou \(L_{quai_0}={L_{train_0}}/{\gamma}\)
Non, parce que alors, la longueur (propre) AB du quai ne serait pas égale à la longueur (impropre) CD du train, afin que les points A et C et les points B et D soient superposés lorsque le chef de gare (I) et le contrôleur (J) se croisent... et c'est ce que le premier dessin montre pour thewild aussi.curieux a écrit :dans l'image du haut de ta vignette la longueur du wagon immobile serait plus grande d'un facteur gamma.
Forcément qu'elle est fausse :curieux a écrit :j'ai failli dire que l'image était fausse, je me suis ravisé en admettant la supposition que le fait était calculé pour les besoins de la cause.
Longueur impropre du train = longueur propre du train / gammaDany a écrit : 02 août 2021, 13:27Sauf que tu viens de dire juste au dessus que, à cet instant t0 (correspondant à t'0), la longueur (propre) AB du quai est égale à la longueur (impropre) CD du train. Ilthewild a écrit :La longueur propre du train est donc plus grande que la longueur propre du quai, d'un facteur égal au facteur gamma. (gamma est toujours supérieur ou égal à 1)
n'y a donc pas application d'un facteur gamma.
???Non.thewild a écrit :Notons la longueur propre du quai \(L_{quai_0}\)
Notons la longueur propre du train \(L_{train_ 0}\)
On a donc \(L_{train_0}=\gamma.L_{quai_0}\), ou \(L_{quai_0}={L_{train_0}}/{\gamma}\)
C'est faux si la longueur (propre) AB du quai est égale à la longueur (impropre) CD du train.
Dany a écrit : 02 août 2021, 14:31 Comme il n'y a pas de facteur gamma pour une longueur propre égale à une longueur impropre, on ne peut pas voir, en regardant uniquement le premier dessin que le train est en mouvement par rapport au quai. Là, ils sont immobiles l'un par rapport à l'autre.
Tu t'égares avec ces histoires d'observateur.Il n'est pas possible de figurer cet instantané t0/t'0. Parce que, comme il est censé représenter l'instant où la lumière des flashs est émise, la lumière réfléchie par tous les éléments du wagon et du quai n'a pas eu le temps d'atteindre la rétine, puis les neurones (bref la conscience) des observateurs O et O'. Techniquement, à l'instant t0=t'0, ils ne voient encore rien du tout.
Si tu cherches à partir dans un gloubi-boulga de conscience et d'observateur pour ne pas admettre tes erreurs, ce sera sans moi.Les choses n'existent pour nous que quand l'information (dont la vitesse maximum est celle de la lumière), rejoint notre conscience. .
Tu ne vois vraiment pas que tu te contredis ?Dany a écrit :Longueur impropre du train = longueur propre du train / gammaDany a écrit :Sauf que tu viens de dire juste au dessus que, à cet instant t0 (correspondant à t'0), la longueur (propre) AB du quai est égale à la longueur (impropre) CD du train. Il n'y a donc pas application d'un facteur gamma.thewild a écrit :La longueur propre du train est donc plus grande que la longueur propre du quai, d'un facteur égal au facteur gamma. (gamma est toujours supérieur ou égal à 1)
C'est écrit noir sur blanc, je ne vois pas où est le problème ?
En cas d'égalité de la longueur (propre) AB du quai à la longueur (impropre) CD du train, les deux référentiels sont immobiles et il n'y a forcément pas de facteur gamma entre les deux.thewild a écrit :L'expérience est construite de façon à ce que dans le référentiel du quai, la longueur (propre) AB du quai soit égale à la longueur (impropre) CD du train
Non.thewild a écrit :Dans le premier dessin comme dans les suivants il est en mouvement, point final.Dany a écrit :Comme il n'y a pas de facteur gamma pour une longueur propre égale à une longueur impropre, on ne peut pas voir, en regardant uniquement le premier dessin que le train est en mouvement par rapport au quai. Là, ils sont immobiles l'un par rapport à l'autre.
Oui et selon ce que tu as écrit, il y égalité dans ce premier dessin ("la construction de l'expérience", dis tu...) :thewild a écrit :Donc CD (extrémités du train) est une longueur impropre et AB (extrémités du quai) est une longueur propre.
... et quand il y a égalité, les référentiels sont immobiles entre eux. Conclusion : dans le premier dessin, les référentiels sont immobiles l'un par rapport à l'autre. Tu ne peux pas affirmer qu'ils bougent a priori, juste parce que tu en as décidé ainsi. Il te faut au moins deux dessins pour en conclure qu'ils bougent.thewild a écrit :L'expérience est construite de façon à ce que dans le référentiel du quai, la longueur (propre) AB du quai soit égale à la longueur (impropre) CD du train
OK, je pensais que cette partie était maitrisée mais non.Dany a écrit : 02 août 2021, 19:46 En cas d'égalité de la longueur (propre) AB du quai à la longueur (impropre) CD du train, les deux référentiels sont immobiles et il n'y a forcément pas de facteur gamma entre les deux.
Mais d'où vient ce délire de "sauf la flèche" ???Dany a écrit : 02 août 2021, 19:59Tu n'en sais rien en regardant uniquement ce premier dessin (sauf la flèche). Tu appliques ton facteur gamma parce que tu es persuadé qu'il l'est... ce qui te permet un raisonnement circulaire :
"Je décide qu'il est en mouvement, donc je lui applique un facteur gamma, donc il est en mouvement !"![]()
Je ne sais pas non plus d'où tu sors cette histoire comme quoi une égalité de longueur impliquerait une immobilité, mais c'est n'importe quoi.t quand il y a égalité, les référentiels sont immobiles entre eux.
Pas du tout.Dany a écrit : 02 août 2021, 14:31Non, parce que alors, la longueur (propre) AB du quai ne serait pas égale à la longueur (impropre) CD du train, afin que les points A et C et les points B et D soient superposés lorsque le chef de gare (I) et le contrôleur (J) se croisent... et c'est ce que le premier dessin montre pour thewild aussi.curieux a écrit :dans l'image du haut de ta vignette la longueur du wagon immobile serait plus grande d'un facteur gamma.
Comme il n'y a pas de facteur gamma pour une longueur propre égale à une longueur impropre, on ne peut pas voir, en regardant uniquement le premier dessin que le train est en mouvement par rapport au quai. Là, ils sont immobiles l'un par rapport à l'autre.
Bonne continuation!thewild a écrit : 02 août 2021, 11:17 La longueur (impropre) du quai dans le référentiel du train est donc égale à sa longueur propre divisée par le facteur gamma. La longueur propre du quai est \(L_{quai_0}={L_{train_0}}/{\gamma}\), donc dans le référentiel du train sa longueur est \(L_{quai}=({L_{train_0}}/{\gamma})/{\gamma}={L_{train_0}}/{{\gamma}^2} \)
Le quai est donc plus petit que le train d'un facteur égal au facteur au carré du facteur de Lorentz !
Or, la RR stipule bien qu'il est impossible théoriquement pour un observateur d'un référentiel de voir (constater) la longueur propre d'un autre référentiel en mouvement par rapport au sien.thewild a écrit :La longueur propre du train est donc plus grande que la longueur propre du quai
Arrête avec ta flèche et considère qu'elle n'est pas là et que tu ne vois pas non plus les trois autres dessins.thewild a écrit :En RR la vitesse, c’est primordial. Dans une situation donnée, si on ne donne pas la vitesse des objets qu'on mesure, ça n'a aucun sens.Dany a écrit :Tu n'en sais rien en regardant uniquement ce premier dessin (sauf la flèche). Tu appliques ton facteur gamma parce que tu es persuadé qu'il l'est... ce qui te permet un raisonnement circulaire :
"Je décide qu'il est en mouvement, donc je lui applique un facteur gamma, donc il est en mouvement !"
Mais d'où vient ce délire de "sauf la flèche" ???
Évidemment donc que la flèche est indispensable et qu'on ne peut pas l'enlever du schéma. Ce n'est pas moi qui la rajoute ou qui décide de ce qui est en mouvement, elle est là et on ne peut pas l'enlever.
Il n'y a aucun raisonnement circulaire, je ne décide pas de ce qui est en mouvement, je lis simplement le schéma et le schéma dit que le train est un mouvement, point final.
Oui, sauf que comme je n'ai pas dit qu'il "voyait" ni ne "constatait" la longueur propre du train, c'est parfaitement juste.Dany a écrit : 03 août 2021, 15:46 Première chose, ce qu'il y a de parfaitement faux dans ton post #1254. Tu écris :Or, la RR stipule bien qu'il est impossible théoriquement pour un observateur d'un référentiel de voir (constater) la longueur propre d'un autre référentiel en mouvement par rapport au sien.thewild a écrit :La longueur propre du train est donc plus grande que la longueur propre du quai
Bien sûr que si. La longueur propre d'un objet mesurant 5 mètres est plus grande que la longueur propre d'un objet mesurant 10 mètres. C'est aussi simple que ça.Les longueurs propres ne peuvent être comparées.
OK, si tu veux j'accepte qu'on se place dans le cas où on ne connait pas les vitesses relatives du train et du quai.Arrête avec ta flèche et considère qu'elle n'est pas là et que tu ne vois pas non plus les trois autres dessins.
[...]
Mais comment savoir rien qu'en regardant ce seul dessin quel sera le point de vue du contrôleur ?
Tu ne peux pas le savoir.
Dans ce cas toutes les longueurs sont propres, ou gamma=1 (c'est exactement pareil), et j'affirme que ce préambule est parfaitement inutile. Tu ne montres absolument pas ensuite en quoi il est utile d'ailleurs. Tu as peut-être besoin de te représenter ce cas de figure pour comprendre la situation, mais ça n'a rien de nécessaire.1. Cas de figure où le wagon est immobile par rapport au quai :
(bien sûr que si, ce préambule, qui te paraît bizarre, est nécessaire à la suite...)
Oui et ? C'est exactement ce que je disais, sauf qu'apparemment tu étais incapable de le comprendre en mes termes. Je maintiens que ton préambule est parfaitement inutile et trivial. C'est simplement le cas où gamma=1 (dit autrement, il n'a aucune contraction de longueur, car les vitesses relatives sont nulles). C'est évident dans ta formule. Si v=0 (train immobile), v²=0, rac(c²-v²)=rac(c²)=c, c/rac(c²-v²) = 12. Cas de figure où le wagon est mobile par rapport au quai :
Tes notations ne sont pas suffisantes pour caractériser ce cas. Les employer introduit des sources de méprises, il est nécessaire d'employer des 'primes'. On a :
- AB est la longueur propre du quai, vue et mesurée au repos par le chef de gare dans son référentiel du quai.
- CD est la longueur propre du wagon, vue et mesurée au repos par le contrôleur dans son référentiel du wagon.
- C'D' est la longueur impropre du wagon, vue et calculée par le chef de gare depuis son référentiel du quai
- A'B' est la longueur impropre du quai, vue et calculée par le contrôleur depuis son référentiel du wagon
On sait qu'au repos, A'B', la longueur impropre du quai (qui est en fait une longueur propre en cas de repos), vue par le contrôleur depuis son référentiel du wagon est égale à CD la longueur propre du wagon, vue et mesurée au repos par le contrôleur dans le référentiel commun au repos wagon/quai.
Je répète bien que, puisqu'on est au repos, il s'agit alors du même référentiel. Ce sont en fait toutes les deux la même longueur propre :
Au repos, A'B' = CD = AB = C'D' (ont toutes la même longueur propre au repos)
Mais comme dans ce cas de figure on considère que le wagon est mobile par rapport au quai (avec une vitesse v), A'B' est la longueur impropre du quai vue par le contrôleur depuis son référentiel du wagon. Et pour calculer A'B', le contrôleur doit multiplier la longueur propre du quai au repos dans son référentiel de la gare par le facteur de Lorentz :
Et on a, avec le wagon en mouvement, A'B' = CD x c/rac (c² - v²) = CD x 1/rac 1/1 - v²/c² ou CD est plus petit que A'B'
Ce qui fait que, dans le cas où le contrôleur passe exactement face à face avec le chef de gare, le contrôleur, depuis son wagon, voit physiquement la longueur impropre du quai A'B' plus petite qu'il ne la voit au repos.
Est-ce que tu maintiens, ou est-ce que tu admets désormais avoir dit une bêtise et t'être fourvoyé ?Dany a écrit : 26 juil. 2021, 14:10 Je me suis expliqué : depuis le référentiel du train, le contrôleur constate que les signaux n'arrivent pas en même temps en I. Ce sont donc deux évènements (au sens physique) différents. Et c'est bien sa réalité, au contrôleur.
Tandis que pour le chef de gare, les signaux arrivent en I en même temps, il s'agit donc d'un seul évènement (au sens physique). Et c'est bien également sa réalité à lui.
Y a quelque chose qui va pas. Si je traduis en langage mathématique, on obtient Lo = L’o et L’o > Lo. L’o ne peut à la fois être et ne pas être égale à Lo.
Les images sont dans le référentiel du quai. Dans ce référentiel le quai (longueur propre) et le train (longueur impropre) font la même longueur.
Tu as dit que le train et le quai ont la même longueur: L’o = Lo. Maintenant tu dis que dans l’espace E du quai la longueur propre du quai Lo est égale à la longueur impropre du train L’. Comme L’ = k Lo on obtient L’ = k L’o. La longueur propre et impropre du train seraient donc égales!? Y a kekchose qui va pas encore.thewild a écrit : 03 août 2021, 17:14 Les images sont dans le référentiel du quai. Dans ce référentiel le quai (longueur propre) et le train (longueur impropre) font la même longueur.