Les discussions sur le forum  des sceptiques du Québec permettent d'y voir plus clair  sur les  divergences de fond qui apparaissent  lorsqu'il est question de recherche fondamentale, les outils intellectuels  des  intervenants  sont très   différents d'une personne à l'autre. Il est  remarquable   que l'erreur principale des  sceptiques les plus virulents  est qu'ils se réfèrent en permanence aux connaissances  fondamentale du moment .Il va de soi que seules les  connaissances scientifique  du futur (donc inconnues)  sont concernées. En noyant le débat  sur ce terrain stérile, le seul objectif de ces  sceptiques   "déviant "  est de se mettre en avant avec vanité : "Moi je sais mieux que toi puisque j'ai fait des études ,  pauvre  minable d'autodidacte!"  (JF et "CURIEUX " sont deux exemples remarquables)    
Qu'ils soient  chercheurs diplômés ou les autodidactes les intervenants doivent coopérer;  il faudrait  prendre en compte impérativement  quatre critères distincts :
1) Le  niveau de connaissance 
2)  le  type de connaissance
3)  le niveau d'intelligence   
4) le type d'intelligence
Il existe   au minimum  sept  types   d'intelligence  différents il serait donc judicieux de savoir quel   types d'intelligence est concerné chez un chercheur borderline lorsqu'une équipe de sceptiques (ou un  jury scientifique) prétend  faire une l'évaluation .
Deux exemples tirés de l'émission "la tête au carré "  Radio France inter du 28 janvier 08 (14 à15h)
- Des expériences de neurochirurgie  sont  actuellement en cours en laboratoire  avec  des volontaires . Elles consistent a modifier le  fonctionnement électrique  naturel du cerveau avec des électrodes   qui   perturbent le fonctionnement de certaines  zones du cerveau pour améliorer les fonctions cognitives et   essayer de fabriquer des  génies. 
- Des   études récentes ont démontré que des chimpanzés sont  plus performants que 60%  des  étudiants japonais pour mémoriser une suite de chiffres illustrée par leur position   sur un damier 
Les recherches paranormales  n'intéressent manifestement pas    les  chercheurs diplômées  ; ceci  s'explique  pour plusieurs raisons:
1 ) Prendre   comme hypothèse la réalité des phénomènes serait  un aveux implicite d'impuissance intellectuelle
2) La discipline dans laquelle ils excellent  n'est  pas forcement appropriée pour prétendre  débattre  du sujet en discussion
3) Le niveau de connaissance * dans la discipline en question est souvent  insuffisant  pour traiter intelligemment du sujet
* un très bel exemple  dans  la mailing de L'OZ   avec le physicien  Florent TOURNUS  au sujet de la decoherence quantique  ) autre exemple sur cette liste ; celui de Richard MONVOISIN qui décrète  au sujet de cette même decoherence quantique  que gatti fait de la dissonance cognitive.  RM  serait bien inspiré de  faire une analyse   concernant le niveau de sincérité des acteurs de l'affaire LJ (il dispose  du  cdrom de l'enregistrement téléphonique   et peut toujours le faire, ceci rendrait service a la science).       
 
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Message de Jean GUERDOUX du January 28, 2008 10:32 AM tiré de la mailing liste de L'OZ ( 
zeteticiens@yahoogroupes.fr )
Les progrès de la Science sont indispensables. Or la Recherche Fondamentale court de graves dangers en France. J'ai réagis à une interview de madame Pécresse (ministre de la recherche) dans le numéro de janvier de "la Recherche".  Ma réaction a été  publiée, mais amputée de ses derniers paragraphes, ce qui m'a mis d'assez mauvaise humeur et ce qui me conduit à vous soumettre les grandes lignes du texte initial 
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Quelques citations  extraites d'une interview de Madame Pécresse (ministre de la recherche)  dans « la Recherche » de janvier :
- l'ANR affiche des priorités qui correspondent aux défis du 
21 ème siècle…. (réchauffement climatique, santé, biodiversité).
- la recherche publique poursuit un but d'intérêt général qui 
est de faire progresser la société tout entière
- la recherche au service de la société
- faire entrer au Conseil Supérieur de la Recherche et de la 
Technologie des porteurs d'enjeux représentants divers intérêts 
sociétaux.
Le mot fondamental  manque cruellement. On veut croire et surtout faire croire, qu'il suffit que la société pose des problèmes et des ingénieurs d'excellence les résoudront alors brillamment, dans le temps du contrat donné.
Archimède dans sa baignoire, Watson et Crick devant leur modèle de 
la double hélice, Newton sous son pommier, ou De Gennes s'intéressant à la matière molle avaient-ils à l'esprit une demande quelconque de la Société ???? 
Qui peut totalement ignorer que des applications lourdes sont souvent venus de travaux apparemment dénués d'intérêt et seulement compris par quelques uns ? Pas une fois, madame Pecresse ne parle des domaines où les simples progrès à attendre sont ceux de la Connaissance 
En réalité, lorsqu'on l'analyse plus finement, la politique décrite par madame Pécresse conduira à deux résultats dont l'un est évident et l'autre non-dit: 
Le premier est de pouvoir dire aux citoyens que l'on fait des efforts pour la Recherche alors que l'on ne fera que suivre quelques modes du moment. 
L'autre, c'est que l'on donnera aux entreprises une aide déguisée, en faisant faire par les laboratoires publics ce qu'elles ne font pas, mais qui pourraient être rentables pour elles.
 Car il faut être clair : ce qui diffère la France d'autres pays, y 
compris européens, c'est la faiblesse des efforts des entreprises 
pour la recherche de développement . Il est consternant que madame 
Pécresse ne parle pas une seule fois de ce problème, pourtant lui 
bien réel et considérable. Pire encore, elle ne relie pas une seule fois les termes « 
Recherche » et « Fondamentale ». C'est pourtant une faute politique 
grave à moyen et long termes de vouloir gérer la recherche en « 
oubliant » que les applications ne peuvent venir que de concepts 
forgés par des chercheurs dont la seule motivation est la passion de 
comprendre le Monde qui nous entoure.
Bref … comment organisera-t-on la Recherche Fondamentale dans notre 
pays ?Pas un mot sur cette question qui est pourtant à la base de tout 
l'édifice ! C'est grave !