Inso a écrit : Je me répète: Je te parle d'étude qui :
- Soit propose une théorie (au sens scientifique) alternative crédible
- Soit infirme une théorie (au sens scientifique) admise actuellement et qui peut remettre en cause le RCA
- Soit découvre un feedback négatif plus important que l'effet du CO2 et les feedback positifs décrits à ce jour.
Et bien parmi les soit-disant 900 1350 études publiées par des climato-sceptiques, je ne vois rien qui remplis ces critères.
Il ne s'agit pas de chercher une aiguille dans une botte de foin. Si une étude remplis un des critères plus haut, c'est les poutres de la grange qui vont tomber sur le foin, tout le monde le verra.
Mais pour le moment, rien, nada.
Tu semble ignorer que si la persistance du CO2 dans l’ATM n’est que de 10 ans, la théorie catastrophiste du GIEC tombe à plat, la grange s'effondre. Alors tu demandes à voir des études qui mettraient à mal ces prétentions du GIEC et l’origine humaine du RC. Pourquoi ne débuterais tu pas par ces 36 études qui affirment à l’aide de données mesurées par des méthodes scientifiques (pas de grand discours nous disant que le cycle du carbone est complexe) prouvant que le CO2 ne reste pas dans l’Atm plus de 10 ans en moyenne ?
Tu trouveras les références
iciet
là pour t’aider à soigner ta dissonance. Je sais que tu ne répondras pas, tu ne réponds jamais
aux questions gênantes !
Afin de t’aider et de ne pas faire ce que je vous reproche (link dumping) voici des références pertinentes pour débuter;
Revelle, R. & Suess, H. 1957: Carbon dioxide exchange between atmosphere and ocean and the question of an increase of atmospheric CO2 during past decades. Tellus 9: 18-27.
Bolin, B. & Eriksson, E. (1959): Changes in the carbon dioxide content of the atmosphere and sea due to fossil fuel combustion. In: Bolin, B. (Ed.): The atmosphere and the sea in motion. Scientific contributions to the Rossby Memorial Volume. The Rockefeller Institute Press, New York, 130-142.
Craig, H. (1957): The natural distribution of radio carbon and the exchange time of carbon dioxide between the atmosphere and sea. Tellus 9, 1-16.
Tu pourras également re-considérer l’étude publiée dans science du CERN sur l’effet CLOUD sur le RC que je discuterai un peu plus loin dans ce post.
Quand tu aura terminé, si tu n’es pas parvenu à soigner ta dissonance cognitive, je pourrai t’en suggérer d’autres si tu le désire.
Inso a écrit :Bonjour,
Steffo a écrit :Il doit bien y avoir une référence en quelque part pour soutenir le terme "des décennies" ou encore le 100 ans ou le 200 ans du GIEC. Puisqu'il font de la bonne science, il faut que ce soit soutenu par des faits scientifiques.
Mais tout à fait ! pour les articles en peer-review à ce sujet, voir
cette liste.
Inso, le GIEC a établi la persistance du CO2 à partir de modèles informatisés. Se faisant, il ont ignoré
une quarantaine d’études ou recherches estimant par plusieurs méthodes différentes ce temps de rémanence entre 5 et 20 ans. La moyenne étant d’environ 10 ans. "Cette durée a été établie à partir des mesures basées sur le cycle naturel du carbone 14 et aussi du carbone 14 des tests nucléaires, elle a été établie à partir des mesures de radon-222, à partir de la solubilité des gaz atmosphériques dans les océans, à partir de la comparaison des équilibres isotopiques, à partir d'autres mécanismes également et ce sur plusieurs décennies par de nombreux scientifiques dans de multiples disciplines."
Inso, dans ce lien où 18 articles peer reviewd sont listées,
1- Peux-tu me dire lequel et par quelle méthode sont-ils parvenus à établir la persistance du CO2 à 100 ans (plus spécifiquement de 50 à 200 ans ?) contredisant ainsi les seules données scientifiques probantes disponibles ?
2- Ensuite, afin de conclure que le GIEC prend en compte toutes les hypothèses, est-ce que tu peux me dire où dans leur rapport ils ont discuté des différentes études sur la persistance du CO2 et les raisons qui expliquent leurs disqualifications.
Lorsqu’on décide de mettre de côté 36 et + études et leurs mesures faites par des tests rigoureux, il faut de bonnes raisons. Un dissonant ne veut pas les connaitre si la conclusion va dans le sens de ces croyances. SVP évite le Link dumping, je n’ai pas 400 pages d’études à lire pour trouver l’information que tu crois que tes liens contiennent.
Inso a écrit :Christian a déjà répondu clairement
ici et
là. Ce dernier lien est d'ailleurs très intéressant à partir des liens de l'article tu aurais pu trouver toutes les infos scientifiques.
Désolé, Christian est le roi du Link Dumping ! À aucun endroit il n’est spécifié en quoi les 36 études sont dans l’erreur et comment, par quelles méthodes d’analyses, ils sont parvenus à un chiffre de 50, 100 ou 200 ans. Donner 400 pages de données à lire pour espérer trouver l’information n’est tout simplement pas acceptable de la part de débatteurs qui se disent de bonne foi. Ils faut dire où se trouve l’information pertinente à l’intérieur de cette masse de données.
Inso a écrit :Tu n'a pas fais de commentaire non plus sur le
lien de Spin-up qui est aussi très clair quant aux durées de vie des GES prises en compte par le GIEC.
Ça aurait été la moindre des choses de commenter les liens de Christian et Spin-up qui répondaient totalement à tes questions avant de continuer ton hypercritique à ce sujet.
Si tu
remontes le fil, tu verras que j’ai bien répondu au commentaire de Spin-Up et Christian. En gros ça disait qu’il n’y avait aucune trace d’une quelconque discussion pour savoir si la persistance du CO2 est de 10 ou 100 ans ! Les rapports du GIEC (j’ai donnée deux extraits) donnent la conclusion; le CO2 persiste une 100e d’année, sans aucune argumentation pour disqualifier les études sérieuses qui disent le contraire. C’est insuffisant pour pouvoir dire que le GIEC a tenu compte des données de ces 36 études.
Inso a écrit : Steffo a écrit :Pourquoi il n'a pas tenu compte des études qui mettent en cause le soleil dans les variations climatiques ?
Quelles études ?
Celles qui lient activité du soleil et réchauffement ? c'est
invalidé depuis un moment.
Non évidemment, cela a été abondamment discuté et l’activité irradiante du soleil n’est pas en cause. Le GIEC en tient compte dans ces analyses. Tu le saurais si tu avais pris la peine de suivre la discussion.
Inso a écrit : Celles qui partent de l'hypothèse de Svensmark sur les rayon cosmiques ?
invalidé aussi (c'est ballot, ça marchait pas si mal, mais sur 1 seul cycle solaire)
Les expériences Cloud/Cern n'ont rien publiés en peer-review qui infirme le RCA. Les incertitudes déclarées semblent d'ailleurs plutôt aller vers un léger effet de refroidissement.
Note : CLOUD travaille sur les effets des rayons cosmiques sur les aérosols. Ces expériences ne diront rien quant à une variabilité des rayons cosmiques et donc ne pourront pas infirmer le RCA.
Oui c’est des rayons ionisants dont je parle.
L’article publié dans la revue Science est
ici;
Tu admets:
Inso a écrit : Effectivement , erreur de ma part, les rayons cosmiques n'ont pas été pris en compte. Mais l'impact des nuages si.
Donc, en quoi ça remet en cause le RCA? ou j'ai manqué quelque chose ?
Et tu donnes la source qui dit clairement que les rayons ionisants ont un effet sur l’ennuagement, tu admets que le GIEC n’en a pas tenu compte, mais tu es incapable de faire le lien entre les deux …. c'est ennuyant!
C’est également amusant (lire frustrant !) de voir que tu me présentes encore
un article d’un blogue (
d’un économiste par-dessus le marché!)
qui date de 2011 pour argumenter contre
un article du CERN publié dans Science en 2014 ! J’ai du mal à qualifier cette mal-adresse.
À ce stade du débat, plus de 50 pages, inso tu devrais maintenant savoir que la formation nuageuse à un impact majeur sur la température. Comment pouvons-nous quantifier l’apport de l’ennuagement sur le climat si le GIEC ne tient pas compte des paramètres influençant leurs présences ? Qu’en est-il de leurs prédictions? Eux, le GIEC, sont plus prudent que toi à ce sujet. (voir citation ci-dessous qui provient de ta source), Pour ma part, je trouve "dissonant" que tu ne puisses le concevoir tout naturellement, seule et sans aide…
CITATION DJasper Kirkby,
porte-parole de CLOUD :
C'est un résultat très important, car il identifie un ingrédient clé responsable de la formation de nouvelles particules d’aérosol dans une grande partie de l’atmosphère. Or les aérosols, avec leur influence sur les nuages, ont été reconnus par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat comme la plus grande source d’incertitude dans les modèles climatiques actuels.
Au passage, notons que les résultats préliminaires des études du CERN étaient disponibles dès 2011. Nier l’importance des rayons ionisants dans les modèles climatiques n’est juste plus acceptable. Est-ce que tu pourrais aller le dire à M. Berruyer l'économiste svp ?
Le but du projet CLOUD n’est certainement pas de nier l’apport du CO2 anthropique ni l’effet de celui-ci sur le RC. PERSONNE ne le nie et
certainement pas moi, je ne l’ai jamais fait. Pour pouvoir dire que le RC est principalement d’origine humaine et que la catastrophe nous pend au bout du nez, il faut tenir compte de tous les facteurs naturels en cause. Le projet CLOUD est important en ce sens et le GIEC n’en a pas tenu compte. C’est simplement un exemple supplémentaire que le GIEC n’est pas objectif. C’est d’ailleurs écrit en toutes lettres dans leur mandat.
RC = RCA + RCnaturelles
INso tu nous dis;
Inso a écrit :"Le GIEC a pour mandat d’évaluer, sans parti pris et de manière méthodique et objective, l’information scientifique, technique et socio-économique disponible en rapport avec la question du changement du climat.
Ces informations sont sélectionnées parmi les études effectuées par des organismes pluridisciplinaires internationaux et publiées dans des revues scientifiques.
Le GIEC travaille à dégager clairement les éléments qui relèvent d’un consensus de la communauté scientifique et à identifier les limites d’interprétation des résultats.
La compréhension des fondements scientifiques du changement climatique provoqué par l’homme doit permettre d’en établir les conséquences et d’envisager des stratégies d’adaptation et d’atténuation.
Les rapports ne doivent pas préconiser de choix de nature politique. La formule constamment rappelée à ce sujet est qu’il faut être « policy relevant, but not policy prescriptive »."
Tu te crois malin de rajouter plein de biais dans ta question ? Qu'est-ce que tu veux exactement comme réponse ?
Ta source; http://www.developpement-durable.gouv.fr
Dans cet extrait Inso, tu peux me dire où exactement il est écrit (ou ce qui te fait croire) que le GIEC a pour mandat de savoir / trouver qui de l’humain ou de la nature est le grand responsable du RC ?
On dirait que la dernière phrase (qui vient de ta source) cité ci-dessous te dérange puisque tu l’occulte systématiquement. Serait-ce ça la *dissonance cognitive ?
« Évaluer sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine SOURCE
Inso, il faut savoir lire tout en mettant sa *dissonance cognitive de côté. Pour t'aider à saisir, j'ai mis les mots clefs en évidence.
Tu noteras Inso que la citation sur « l’origine humaine » provient
de ta source. Tu as volontairement omis la partie la plus importante. Est-ce que tu es de bonne foi dans ce débat INSO ?
Afin que cela soit clair, le GIEC a pour mandat d’évaluer de façon objective et tout le blabla qui s’y rattache
pourvu que cela concerne les risques liés au changement climatique d’origine humaine. Je ne saurais trop mettre l’emphase sur le mot "humaine". Est-ce que tu persistes encore à nier ce fait pourtant évident ?
Les exemples avec la persistance du CO2 et les études balayées sous le tapis par le GIEC ainsi que l’ennuagement ne sont que deux exemples pour tenter d’ouvrir les yeux à quelqu’un qui refuse de voir (de lire …). Le GIEC est biaisé dans son analyse même si ça te dérange.
Le Groupe 1 (WG1), chargé de la partie scientifique, fait la synthèse des publications parues dans les revues scientifiques à comité de lecture. Le Groupe 2 (WG2) s’attache à identifier les conséquences du RC d’origine humaine (pas autre chose), et le Groupe 3 (WG3) s’occupe des politiques d’adaptation et d’atténuation du terrible RCA de 0.6 oC.
Le
Dr. Madhav L. Khandekar est un scientifique expert en climatologie d'"Environnement Canada". Il était expert relecteur du dernier rapport de 2007 du GIEC. Voici ce qu'il a déclaré en août 2007."…
Malheureusement, les rapports sur le changement climatique du GIEC ne fournissent pas une évaluation objective des tendances de température et du changement climatique associé."
Si tu veux lire les citations de
50 experts du GIEC sur la partialité du groupe
c’est ici. Les dissonants cognitifs n'aimeront pas et passeront leurs chemins !
*
Le problème avec les sceptiques du Québec et certains carbocentristes c’est qu’ils sont convaincus de détenir la vérité. Or, chaque éléments qui vient remettre en cause leur vérité, déclenche un mécanisme mental fort de défense afin réduire un état de tension ou d’inconfort mental. Ce processus est inconscient et s'appel la dissonance cognitive. Ils appliqueront systématiquement l’une des 3 stratégies suivantes. Généralement, la 2e, la 3e ou les deux à la fois.
Festinger affirmait qu’on pouvait réagir à une dissonance cognitive de trois façons différentes, qu’il ne considérait pas mutuellement exclusives.
1. On peut tenter de changer une ou davantage de ses croyances, opinions ou comportements dissonants.
2. On peut tenter d’acquérir de nouvelles informations ou croyances qui vont intensifier la consonance existante, et ainsi réduire la dissonance totale.
3. On peut tenter d’oublier ou de réduire l’importance des cognitions entrées en dissonance (Festinger 1956, p. 25-26).
https://www.sceptiques.qc.ca/dictionnai ... nance.html