carlito a écrit : 23 mars 2021, 21:42
Etienne Beauman a écrit : 23 mars 2021, 18:41
...si nos positions morales sont déterminées,
elles ne nous appartiennent pas.
ça ne veut rien dire ce que tu écris là...à part si tu l'englobe dans une vision dualiste.
Ca veut dire que le déterminisme absolu est absolu.
Dans un tel cadre, nous ne pouvons rien changer.
Nos positions, qu'elles soient morales ou autres, ne nous appartiennent pas puisque nous n'avons aucune prise sur elles.
Et nous ne sommes dans les faits responsables de rien puisque rien n'est changé par nous.
De plus, si l'univers est bien ainsi, ça ne change rien du tout de prôner ceci ou cela puisque qu'on le fasse ou non ne change strictement rien (par ailleurs nous ne pouvons ni décider de le faire ni porter quelque responsabilité que ce soit sur le fait de le faire).
Non?
carlito a écrit : 23 mars 2021, 21:42
jean7 a écrit : 23 mars 2021, 10:29
Quelle est donc la définition du libre arbitre dans tes posts ?
ça ne m'est pas destiné mais je me permets...Comment veux tu débattre du libre arbitre si tu en déformes la définition?
En affichant clairement mes définitions.
C'est mieux que de ne pas définir les termes qu'on emploi.
Et ça permet de se faire contester la définition (la remettre en cause, et la défendre).
carlito a écrit : 23 mars 2021, 21:42
La définition du libre arbitre est: la capacité de choisir librement hors de toute contrainte (interne/externe) selon sa propre volonté.
En la déformant comme tu le fais, ça devient (je te cite):" Je parle du libre arbitre définit comme la faculté d'agir et choisir selon des critères personnels"...Et hop, tu exclues "toute contrainte"...
Oui, en effet, j'exclue volontairement "hors de toute contrainte".
C'est volontaire parce que ce terme est irréaliste. Ou du moins le semble, si tu peux me montrer en quoi il ne l'est pas, ça m'intéresse.
Pour moi, "hors de toute contrainte" ne décrit rien d'existant. Ou éventuellement dans la mythologie la situation de Dieu à l'aube du premier jour. Je ne vois pas l'intérêt de discuter d'une chose qui n'a aucune possibilité d'existence par définition. Encore que ça puisse être amusant.
Essayons : supposons que mon ordinateur se mettre à choisir hors de toute contrainte. Ben il est foutu, inutile, bon pour la poubelle car il ne peut plus rien faire. Et rien de ce qu'il produira ne sera cohérent.
De même, une personne dont les actes reflèteraient des choix effectués hors de toute contrainte ne survivrait pas à moins d'être rapidement mis sous camisole et perfusion.
Or, il me semble évident que la question qui, dit-on, a fait controverse pendant des siècles n'était pas de savoir si l'homme était doué d'une capacité totalement inutile et qui selon ta définition ne répondrait même pas à ses besoins ou ses désirs. Pourquoi ? Parce qu'aucune observation du comportement humain ne ressemble à ça.
OK, là, j'ai pris le risque d'une affirmation en "aucune". Donc il sera facile à qui veut me contredire de me citer des exemples reflètant des choix faits hors de toute contrainte. Je verrais si ça change quelque chose à la suite de mon propos.
La suite, c'est que s'il n'y a pas de phénomène observable, on parle de rien du tout. Discussion terminée.
(et personne n'a eu de raison d'en parler ni d'y attribuer un nom)
Mais inversement comment traiter ce qu'on observe ? à savoir le comportement qui consiste à composer avec les contraintes en fonction de ses buts ? Cette observation serait-elle récente ? Est-ce que dans le siècles précédents personne ne s'est posé la question ? Sous quelle appellation cette faculté a-t-elle été discutée et étudiée ? Je suppose que c'est "libre arbitre". Je suis ouvert à d'autres suggestions.
carlito a écrit : 23 mars 2021, 21:42
Si chacun s'amuse à redéfinir la définition des mots ou des concepts, ça ne sert plus à rien de discuter/débattre...C'est d'ailleurs ce qui me saoul ici avec certain (dont tu fais parti). Entre mauvaise foi et redéfinition de mot/concept...qu'elle est l'intérêt de discuter?...Tu prétends dans un de tes messages avoir "démontré" la réalité du libre arbitre...j'ai beau regarder, je n'ai rien vu de tel.
Si c'était de la mauvaise foi, je ne fournirais pas de façon répétée la définition à laquelle je me réfère.
La seule fois où je suis allé jusqu'à dire avoir démontré, j'ai exposé tout ce qui était nécessaire au rejet de cette "démonstration" (au demeurant très naïve).
Donc si tu préfère des pages de dialogue de sourds ou chacun cache son jeu, fais-toi plaisir. Mais ne me reproche pas de jouer cartes sur table.
carlito a écrit : 23 mars 2021, 21:42Qu'on se comprenne bien, je penche pour le déterminisme car c'est, selon moi, une déduction logique au vu de nos connaissances actuelles….
Comprends tu que le déterminisme est l'équivalent de la prédestination déclinée à tout événement ?
La causalité me semble un concept béton. Le déterminisme, aujourd'hui, m'apparait comme un usurpateur. S'appuyant sur un principe scientifiquement fort (la causalité), après une extrapolation abusive, il tente d'imposer un principe douteux.
carlito a écrit : 23 mars 2021, 21:42Jusqu'à preuve du contraire, rien à part la subjectivité ne démontre l'existence du libre arbitre.
Dans ta définition, rien. Même pas la subjectivité. As-tu l'impression de disposer d'une faculté de faire quoi que ce soit hors de toute contrainte ??? Qui peut avoir cette impression ?
Qu'est-ce qui peut ressembler à ça ?
carlito a écrit : 23 mars 2021, 21:42
Et toi, comme d'autre nous explique, avec une mauvaise foi et une redéfinition du concept, que ceux qui adhèrent au déterminisme sont comme des religieux...C'est le monde à l'envers.
Je ne crois pas avoir généralisé.
Moi-même je me croyais déterministe quand je ne situais pas clairement la limite entre le fond scientifique et la philosophie.
Et je peux encore changer.