richard a écrit : 13 mai 2019, 10:39À question stupide, réponse stupide.
C'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens.
Donc ta réponse est que la vitesse réelle du trajet entre les trains est la même que la vitesse réelle du trajet entre les villes ?
Mais imaginons que mes trains soient sur des lignes parallèles, droites, l'une passant par Paris et l'autre par Montréal. Simple vision de l'esprit, la faisabilité de la chose n'a pas d'importance, et pour cet exemple on imagine que la Terre est plate, qu'elle ne tourne pas sur elle-même et que la dérive des continents est négligeable.
Imaginons qu'ils aillent à la même vitesse dans la même direction.
Imaginons aussi qu'ils soient décalés l'un par rapport à l'autre de telle sorte que le passage du premier train à Paris coïncide avec le décollage de l'avion, et que le passage du second train à Montréal coïncide avec son atterrissage.
Ceux des trains sont dans un même référentiel galiléen, n'est-ce pas ? Je peux donc mesurer la vitesse réelle de l'avion dans ce référentiel, n'est-ce pas ? Selon ta définition, elle est égale à la longueur entre le point de départ (le premier train), et le point d'arrivée (le second train) divisée par la durée du trajet.
Cette vitesse réelle sera-t-elle égale à la vitesse réelle mesurée dans le référentiel terrestre ?
Je pense que non, car un simple calcul (même avec une précision relativiste, ce qui n'est cependant pas nécessaire) montrera que les durées de trajet sont presque égales, alors que les longueurs sont très différentes.
Tu dis pourtant que cette vitesse réelle est unique. Alors, laquelle des deux valeurs est la bonne ?