Salut M'enfin
menfinquisait a écrit :
Aïe...., je viens de comprendre. Vous croyez que la conscience est une idée, et je crois que c'est une perception.
Vous n’avez jamais dit cela avant. Vous avez dit « l’imagination, la conscience et la volonté sont une seule et même chose ». Pourriez-vous m’expliquer pourquoi vous n’utilisez pas les termes propres à votre théorie pour décrire votre théorie. À mes yeux, chaque fois que vous utilisez les concepts d’imagination, de conscience et de volonté, vous anéantissez carrément votre thèse métaphysique ; vous rendez totalement illégitime votre « imagovulucientia ».
menfinquisait a écrit :Pour moi nos perceptions servent à former nos gestes et nos idées (car nos idées s'expriment par nos gestes et sont issues de perceptions), mais il y aurait différents niveaux de perception dans le cerveau dont, les émotions, les sentiments, et les intuitions.
Pourquoi ne pas faire la distinction entre
percevoir et
apercevoir.
Le corps et l’inconscient perçoivent continuellement tous les phénomènes de la Nature atteignant les sens.
Mais apercevoir, c’est distinguer consciemment. C’est juste l’aperçu qui est consceptualisable.
(Presque tous les dictionnaires ou wikis, expliquent que la perception concerne deux notions distinctes, mais pourtant, va savoir pourquoi, presque personne n'utilise le terme aperception).
Les intuitions ne sont pas un niveau de perception, ce sont des propositions analytiques de réciprocité. (1+2)=(2+1). L’intuition s’est liée aux principes d’identité, c’est une des méthodes de conceptualisation pour la conscience.
menfinquisait a écrit :
Ma thèse aussi fait cette distinction, car avec elle, une idée, c'est une onde. Et la seule chose qui puisse relier les substances entre elles à travers le vide qui les entourent, c'est justement la lumière. Mais cette lumière demeure en quelque sorte quelque chose de concret, car on peut la ressentir. Ce que je propose de regarder de plus près, c'est que les atomes eux-mêmes puissent la ressentir.
Absolument rien, à mon avis, ne justifie votre mélange arbitraire de métaphysique et de science. S.V.P., gardez la partie scientifique de votre thèse pour les scientifiques du forum. Moi ce qui m’intéresse, c’est le côté métaphysique de votre thèse; sa logique, sa cohérence intellectuelle interne.
menfinquisait a écrit : Si nous changions d'idée trop facilement, nous ne pourrions pas percevoir les idées des autres. Si je veux pousser sur une balle, il faut d'abord qu'elle s'oppose à ma poussée, sinon je ne la sentirai même pas. Sa résistance n'est ni légitime ni consciente, elle est simplement nécessaire à son existence.
Oui, mais l’opposition donc vous parler est circonstancielle (comme la gravité). Si vous pousser une balle dans l’espace, il n’y aura pas de résistance.
Si l’analogie entre la conscience et la masse était comme vous le croyez, la conscience des astronautes aurait dû complètement se modifier. Or il est prouvé que c’est surtout l’isolement et la claustrophobie qui affecte l’homme dans l’espace.
menfinquisait a écrit :Vous avez bien dit «semble», car si certains comprennent déjà le mécanisme en cause dans le cas de la masse, ils se gardent effectivement de le dire. C'est tellement simple à comprendre que leur mutisme à ce sujet me laisse croire qu'ils n'ont même pas essayé de le faire. Sinon, ils mentiraient tout simplement en refusant de l'admettre, mais puisque je crois que leur résistance est subconsciente, je suis d'avis qu'ils ne mentent pas.
Si j’étais vous, je n’utiliserais aucun argument du genre poète maudit, génie incompris ou thèse psychanalytique pour justifier l’incompréhension générale des gens devant votre théorie. Quand il ne vous restera que ce genre d’arguments, il sera simplement temps d’abandonner l’idée de diffuser votre thèse à mon avis. Ou du moins totalement la reformuler.
Cordialement