Fondement de nos croyances

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menfinquisait
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#151

Message par menfinquisait » 24 déc. 2012, 16:04

Gabriel C a écrit :La conscience est une idée.
Aïe...., je viens de comprendre. Vous croyez que la conscience est une idée, et je crois que c'est une perception. Quel abime entre nous. Pour moi nos perceptions servent à former nos gestes et nos idées (car nos idées s'expriment par nos gestes et sont issues de perceptions), mais il y aurait différents niveaux de perception dans le cerveau dont, les émotions, les sentiments, et les intuitions. Chacune de ces perceptions possède sa fonction spécifique, et la conscience a une fonction particulière aussi. Pour moi, ce qui caractérise le mieux cette fonction, c'est la perception du temps, et la raison pour laquelle j'attribue cette fonction à l'imagination, c'est que cette dernière essaie continuellement de prévoir l'avenir. En devenant capables d'envisager le futur, nous sommes parvenus à observer l'écoulement du temps.
Gabriel C a écrit :Faire une distinction claire entre une idée et une substance
Ma thèse aussi fait cette distinction, car avec elle, une idée, c'est une onde. Et la seule chose qui puisse relier les substances entre elles à travers le vide qui les entourent, c'est justement la lumière. Mais cette lumière demeure en quelque sorte quelque chose de concret, car on peut la ressentir. Ce que je propose de regarder de plus près, c'est que les atomes eux-mêmes puissent la ressentir.

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Pion
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#152

Message par Pion » 24 déc. 2012, 16:28

Gabriel C a écrit :Salut Pion
Pion a écrit :Effectivement il y a une grande différence entre une idée et une substance.
Donc vous admettez que votre pensée n'est certainement pas sécrété par votre cerveau? Attendez-vous par la que c'est votre pensée qui active ou contrôle votre cerveau et non l'inverse?
En faite, suivant mes lectures et réflexions métaphysiques, je change encore parfois d’idée sur cette question. Je suis incapable présentement de trancher et de défendre une position claire sur cette question. Je suis porté à dire que le cerveau "sécrète" la conscience, mais que la conscience "contrôle" une parti du cerveau (celle lié au choix conscient possible).

Cordialement
C'est parce que si le cerveau sécrétait une conscience, ce serait l'équivalent de ce qu'un autre organe du corps pourrait faire en secrétant autre chose qu'on peut déjà prélever facilement et même calculer la masse physique.

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#153

Message par menfinquisait » 24 déc. 2012, 16:29

Gabriel C a écrit :Oui, mais vous présentez une thèse qui a prétention scientifique. La résistance est donc parfaitement légitime et plutôt parfaitement consciente.
Je ne dis pas que la résistance est illégitime, je dis qu'elle est d'abord subconsciente, parce qu'elle est nécessaire à la survie d'une idée. Si nous changions d'idée trop facilement, nous ne pourrions pas percevoir les idées des autres. Si je veux pousser sur une balle, il faut d'abord qu'elle s'oppose à ma poussée, sinon je ne la sentirai même pas. Sa résistance n'est ni légitime ni consciente, elle est simplement nécessaire à son existence.
Gabriel C a écrit :Mais pourtant, personne ne semble comprendre votre théorie.
Vous avez bien dit «semble», car si certains comprennent déjà le mécanisme en cause dans le cas de la masse, ils se gardent effectivement de le dire. C'est tellement simple à comprendre que leur mutisme à ce sujet me laisse croire qu'ils n'ont même pas essayé de le faire. Sinon, ils mentiraient tout simplement en refusant de l'admettre, mais puisque je crois que leur résistance est subconsciente, je suis d'avis qu'ils ne mentent pas.

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#154

Message par Gabriel C » 24 déc. 2012, 18:19

Salut Pion
Pion a écrit :C'est parce que si le cerveau sécrétait une conscience, ce serait l'équivalent de ce qu'un autre organe du corps pourrait faire en secrétant autre chose qu'on peut déjà prélever facilement et même calculer la masse physique.
Oui, mais le cerveau humain est tout de même un des systèmes complexes physico-chimiques les plus denses de l’univers biologique connu.

Cordialement

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#155

Message par Gabriel C » 24 déc. 2012, 18:26

Salut M'enfin
menfinquisait a écrit : Aïe...., je viens de comprendre. Vous croyez que la conscience est une idée, et je crois que c'est une perception.
Vous n’avez jamais dit cela avant. Vous avez dit « l’imagination, la conscience et la volonté sont une seule et même chose ». Pourriez-vous m’expliquer pourquoi vous n’utilisez pas les termes propres à votre théorie pour décrire votre théorie. À mes yeux, chaque fois que vous utilisez les concepts d’imagination, de conscience et de volonté, vous anéantissez carrément votre thèse métaphysique ; vous rendez totalement illégitime votre « imagovulucientia ».
menfinquisait a écrit :Pour moi nos perceptions servent à former nos gestes et nos idées (car nos idées s'expriment par nos gestes et sont issues de perceptions), mais il y aurait différents niveaux de perception dans le cerveau dont, les émotions, les sentiments, et les intuitions.
Pourquoi ne pas faire la distinction entre percevoir et apercevoir.

Le corps et l’inconscient perçoivent continuellement tous les phénomènes de la Nature atteignant les sens.

Mais apercevoir, c’est distinguer consciemment. C’est juste l’aperçu qui est consceptualisable.

(Presque tous les dictionnaires ou wikis, expliquent que la perception concerne deux notions distinctes, mais pourtant, va savoir pourquoi, presque personne n'utilise le terme aperception).

Les intuitions ne sont pas un niveau de perception, ce sont des propositions analytiques de réciprocité. (1+2)=(2+1). L’intuition s’est liée aux principes d’identité, c’est une des méthodes de conceptualisation pour la conscience.
menfinquisait a écrit : Ma thèse aussi fait cette distinction, car avec elle, une idée, c'est une onde. Et la seule chose qui puisse relier les substances entre elles à travers le vide qui les entourent, c'est justement la lumière. Mais cette lumière demeure en quelque sorte quelque chose de concret, car on peut la ressentir. Ce que je propose de regarder de plus près, c'est que les atomes eux-mêmes puissent la ressentir.


Absolument rien, à mon avis, ne justifie votre mélange arbitraire de métaphysique et de science. S.V.P., gardez la partie scientifique de votre thèse pour les scientifiques du forum. Moi ce qui m’intéresse, c’est le côté métaphysique de votre thèse; sa logique, sa cohérence intellectuelle interne.
menfinquisait a écrit : Si nous changions d'idée trop facilement, nous ne pourrions pas percevoir les idées des autres. Si je veux pousser sur une balle, il faut d'abord qu'elle s'oppose à ma poussée, sinon je ne la sentirai même pas. Sa résistance n'est ni légitime ni consciente, elle est simplement nécessaire à son existence.
Oui, mais l’opposition donc vous parler est circonstancielle (comme la gravité). Si vous pousser une balle dans l’espace, il n’y aura pas de résistance.

Si l’analogie entre la conscience et la masse était comme vous le croyez, la conscience des astronautes aurait dû complètement se modifier. Or il est prouvé que c’est surtout l’isolement et la claustrophobie qui affecte l’homme dans l’espace.
menfinquisait a écrit :Vous avez bien dit «semble», car si certains comprennent déjà le mécanisme en cause dans le cas de la masse, ils se gardent effectivement de le dire. C'est tellement simple à comprendre que leur mutisme à ce sujet me laisse croire qu'ils n'ont même pas essayé de le faire. Sinon, ils mentiraient tout simplement en refusant de l'admettre, mais puisque je crois que leur résistance est subconsciente, je suis d'avis qu'ils ne mentent pas.
Si j’étais vous, je n’utiliserais aucun argument du genre poète maudit, génie incompris ou thèse psychanalytique pour justifier l’incompréhension générale des gens devant votre théorie. Quand il ne vous restera que ce genre d’arguments, il sera simplement temps d’abandonner l’idée de diffuser votre thèse à mon avis. Ou du moins totalement la reformuler.

Cordialement

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#156

Message par Pion » 24 déc. 2012, 20:05

Gabriel C a écrit :...
Si l’analogie entre la conscience et la masse était comme vous le croyez, la conscience des astronautes aurait dû complètement se modifier. Or il est prouvé que c’est surtout l’isolement et la claustrophobie qui affecte l’homme dans l’espace. ...
Si Dieu existe, je dis bien ''si'', pourrait-on considérer une probable possibilité selon laquelle Dieu aurait été absolument seul l'instant avant qu'il ne crée sa première création?

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#157

Message par menfinquisait » 24 déc. 2012, 21:17

Gabriel C a écrit :Oui, mais l’opposition donc vous parler est circonstancielle (comme la gravité). Si vous pousser une balle dans l’espace, il n’y aura pas de résistance.
La masse d'un corps oppose toujours la même résistance à l'accélération partout. Si vous poussez sur une balle dans la navette, vous la sentirez pousser sur vous, et vous serez propulsé en sens inverse de votre balle.
Gabriel C a écrit : Pourriez-vous m’expliquer pourquoi vous n’utilisez pas les termes propres à votre théorie pour décrire votre théorie. À mes yeux, chaque fois que vous utilisez les concepts d’imagination, de conscience et de volonté, vous anéantissez carrément votre thèse métaphysique ; vous rendez totalement illégitime votre « imagovulucientia »
Les termes sont effectivement une barrière, ils ne veulent pas dire la même chose pour vous et pour moi, et j'ai beaucoup de difficulté avec les vôtres aussi. C'est un peu comme si nous ne parlions pas la même langue. C'est plus long pour arriver à se comprendre.



Je disais:
"Vous avez bien dit «semble», car si certains comprennent déjà le mécanisme en cause dans le cas de la masse, ils se gardent effectivement de le dire. C'est tellement simple à comprendre que leur mutisme à ce sujet me laisse croire qu'ils n'ont même pas essayé de le faire. Sinon, ils mentiraient tout simplement en refusant de l'admettre, mais puisque je crois que leur résistance est subconsciente, je suis d'avis qu'ils ne mentent pas."
Gabriel C a écrit : Si j’étais vous, je n’utiliserais aucun argument du genre poète maudit, génie incompris ou thèse psychanalytique pour justifier l’incompréhension générale des gens devant votre théorie.
Si je comprends bien, c'est ce que vous croyez aussi. Pourtant, je ne me sens ni génie, ni poète. Par contre je perçois du dénigrement et j'ai l'impression que personne ne s'est vraiment penché sur le principe que je mets de l'avant. Est-ce hautain de le dire? Non, mais selon le point de vue, ça peut le paraître. Je n'y peux rien cependant. Et si c'est ce que vous ressentez de moi, je n'y peux rien non plus.

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#158

Message par Pion » 24 déc. 2012, 23:40

menfinquisait a écrit :....
Les termes sont effectivement une barrière, ils ne veulent pas dire la même chose pour vous et pour moi, et j'ai beaucoup de difficulté avec les vôtres aussi. C'est un peu comme si nous ne parlions pas la même langue. C'est plus long pour arriver à se comprendre. ...
Vous avez raison, et j'ai l'impression que ceux qui ont des idées fixes ou qui ce sont arrêté dans leur quête vers la vérité, vont avoir encore plus de difficulté non pas seulement a vous comprendre, mais a simplement accepter le fait que vos idées soient différentes.

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#159

Message par Raphaël » 25 déc. 2012, 04:21

menfinquisait a écrit :Aïe...., je viens de comprendre. Vous croyez que la conscience est une idée, et je crois que c'est une perception.
Conscience et perception sont deux choses différentes.

Mon kodak numérique est capable de perception. Ça ne lui donne pas une conscience pour autant.
Et la seule chose qui puisse relier les substances entre elles à travers le vide qui les entourent, c'est justement la lumière.
Il y a aussi la force de gravitation, la force électromagnétique, la force nucléaire forte et la force nucléaire faible.
Mais cette lumière demeure en quelque sorte quelque chose de concret, car on peut la ressentir. Ce que je propose de regarder de plus près, c'est que les atomes eux-mêmes puissent la ressentir.
Qu'est-ce qui arrive selon ta théorie quand on éclaire des atomes ? Ils accèlèrent ?

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#160

Message par Raphaël » 25 déc. 2012, 04:25

Gabriel C a écrit :Oui, mais l’opposition donc vous parler est circonstancielle (comme la gravité). Si vous pousser une balle dans l’espace, il n’y aura pas de résistance.
Il y a toujours une résistance, peu importe où se trouve l'objet. C'est ce qu'on appelle "inertie" en physique.
Wikipedia a écrit :En physique, et dans un référentiel galiléen (dit inertiel), l'inertie d'un corps est sa résistance à une variation de vitesse. L'inertie est fonction de la masse du corps : plus celle-ci est grande, plus la force requise pour modifier son mouvement sera importante.

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#161

Message par Raphaël » 25 déc. 2012, 04:27

Pion a écrit :Si Dieu existe, je dis bien ''si'', pourrait-on considérer une probable possibilité selon laquelle Dieu aurait été absolument seul l'instant avant qu'il ne crée sa première création?
Tu veux qu'on alimente ton obsession ?

Dans ce cas je dirais: oui, absolument. :mrgreen:

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#162

Message par menfinquisait » 25 déc. 2012, 16:14

Raphaël a écrit :Mon kodak numérique est capable de perception. Ça ne lui donne pas une conscience pour autant.
Si votre kodak était équipé pour prendre des photos en continu, pour les les conserver, pour les transformer, et pour agir en fonction d'elles, il aurait certainement une conscience, non?
Raphaël a écrit :Il y a aussi la force de gravitation, la force électromagnétique, la force nucléaire forte et la force nucléaire faible.
Croyez-vous que ces forces puissent se transmettre plus rapidement que la lumière? Croyez-vous qu'elles sont instantanées? Moi non, pourtant l'espace-temps d'Einstein l'implique. Saviez-vous que les physiciens ne sont pas capables de calculer la trajectoire orbitale de deux astres sans prendre pour acquis que leur interaction est justement instantanée. Autrement, les deux astres tracent curieusement une spirale en s'éloignant l'un de l'autre. Dans ma thèse, c'est justement la non instantanéité de la lumière qui provoque le mouvement.
Raphaël a écrit :Qu'est-ce qui arrive selon ta théorie quand on éclaire des atomes ? Ils accèlèrent ?
Ils font la même chose que ce que les physiciens observent, ils absorbent et résorbent la lumière incidente, ce qui provoque du mouvement. Il existe un appareil jouet pour démontrer ce phénomène, une demi-sphère sous vide qui renferme quatre pales sur un pivot. Les pales sont peintes en blanc d'un côté et en noir de l'autre et, quand elles sont éclairées, elles se mettent à tourner. La lumière est d'avantage absorbée par le noir, et d'avantage réfléchie par le blanc. Dans un gaz, les molécules se mettent à se déplacer plus rapidement quand elles sont éclairées, et elles résorbent leur énergie cinétique sous forme de lumière aussi lorsqu'elles sont accélérées lors de leurs collisions.

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#163

Message par Pion » 25 déc. 2012, 20:35

Si je m'imagine quelque chose, n'importe quoi peut importe, est-ce que ce quelque chose aura réellement existé, ne serait-ce que dans mon imagination? Et si c'est le cas, peut-on être le rêve de quelque chose, qui tout comme le quelque chose que j'ai imaginé n'aurait concrètement besoin d'aucun espace physique pour être?

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#164

Message par Raphaël » 26 déc. 2012, 00:19

menfinquisait a écrit :Si votre kodak était équipé pour prendre des photos en continu, pour les les conserver, pour les transformer, et pour agir en fonction d'elles, il aurait certainement une conscience, non?
Affirmation complètement gratuite. C'est comme dire: si ma grand-mère avait eu des roues elle aurait certainement été un autobus.

En plus tu changes la définition que tu avais donné de la conscience. "Conscience=perception" devient maintenant "conscience=perception + mémorisation + transformation + actions en fonction d'elle". De toutes façons cette définition n'explique aucunement la conscience. Au plus ça pourrait expliquer très grossièrement le fonctionnement d'un robot.
Raphaël a écrit :Il y a aussi la force de gravitation, la force électromagnétique, la force nucléaire forte et la force nucléaire faible.
Croyez-vous que ces forces puissent se transmettre plus rapidement que la lumière? Croyez-vous qu'elles sont instantanées? Moi non, pourtant l'espace-temps d'Einstein l'implique. Saviez-vous que les physiciens ne sont pas capables de calculer la trajectoire orbitale de deux astres sans prendre pour acquis que leur interaction est justement instantanée.
Je dois avouer que je ne connais pas grand-chose dans le calcul des trajectoires orbitales. As-tu une référence à ce sujet qui pourrait m'aider à comprendre ?

P.S. Avant tu me tutoyais, maintenant tu emploies le "vous". Qu'est-ce qui s'est passé pour que je mérite ça ? 8=)

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#165

Message par menfinquisait » 26 déc. 2012, 15:52

Raphaël a écrit :P.S. Avant tu me tutoyais, maintenant tu emploies le "vous". Qu'est-ce qui s'est passé pour que je mérite ça ? 8=)
J'ai remarqué que je faisais ça avec plusieurs intervenants, ça doit dépendre de mes états d'âme du moment je suppose. Je vais essayer de me rappeler de te tutoyer, en espérant que je n'ira pas jusqu'à te rudoyer. ;)
Raphaël a écrit :En plus tu changes la définition que tu avais donné de la conscience. "Conscience=perception" devient maintenant "conscience=perception + mémorisation + transformation + actions en fonction d'elle". De toutes façons cette définition n'explique aucunement la conscience. Au plus ça pourrait expliquer très grossièrement le fonctionnement d'un robot.
Pour moi, la conscience vient de la perception, pour chaque neurone, d'un changement entre ses impulsions incidentes. Cette perception nous servirait, soit à changer d'idée sans y être forcé quand on rêve (éveillés ou endormis), soit à s'adapter à un changement de notre milieu. J'ai déjà expliqué aussi que notre imagination utilisait vraisemblablement le hasard pour essayer de s'adapter au changement, qu'il soit externe ou interne, ce que les animaux ne semblent pas pouvoir faire. Nous progresserions intellectuellement à la manière des espèces, en imaginant une possibilité (mutation=intuition) qui est ensuite sanctionnée par notre milieu quand nous l'exprimons. Si ça fait mal de l'exprimer, on ne recommence pas, sinon, on recommence, jusqu'à ce qu'on n'ait plus besoin de l'imaginer avant de l'exprimer, donc jusqu'à ce que cette possibilité soit devenue une certitude dans le cas d'un geste, ou encore une croyance dans le cas d'une idée, mais une croyance véridique naturellement. ;)
Raphaël a écrit :e dois avouer que je ne connais pas grand-chose dans le calcul des trajectoires orbitales. As-tu une référence à ce sujet qui pourrait m'aider à comprendre ?
Je serais surpris de trouver des remarques à ce sujet-là sur internet, car c'est encore une facette inexpliquée du mouvement orbital. Le problème c'est qu'on ne sait pas encore comment fonctionne l'interaction gravitationnelle. Les équations qui permettent de mettre un satellite sur une orbite particulière avec précision n'ont pas besoin de tenir compte de l'interaction, mais seulement de la vitesse orbitale du satellite, de sa distance orbitale et de la masse de la terre.

Voici un extrait de wiki à propos de la gravitation:
"En effet, les déformations de l'espace-temps prévues sous l'effet des corps massifs, quand ceux-ci ont une forte accélération, ne se propagent pas plus vite que la vitesse de la lumière, ce qui résout le paradoxe de l'instantanéité apparente de l'interaction newtonienne. Il en résulterait des ondes gravitationnelles, qui restent encore à observer."

Je suis d'avis que l'espace-temps ne résout pas du tout l'instantanéité, mais ajoute simplement une couche de mystère autour de la gravitation et permet de glisser l'instantanéité sous le tapis jusqu'à ce que l'on trouve mieux.

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#166

Message par menfinquisait » 26 déc. 2012, 16:08

Pion a écrit :Si je m'imagine quelque chose, n'importe quoi peut importe, est-ce que ce quelque chose aura réellement existé, ne serait-ce que dans mon imagination? Et si c'est le cas, peut-on être le rêve de quelque chose, qui tout comme le quelque chose que j'ai imaginé n'aurait concrètement besoin d'aucun espace physique pour être?
Salut Pion,
Selon moi, le principal problème avec notre imagination, c'est qu'elle peut imaginer n'importe quoi, pourvu qu'elle y ressente du plaisir. Si tu veux qu'une idée te serves à quelque chose de concret, il faut donc qu'elle puisse être vérifiable concrètement. C'est en quelque sorte ce que tu fais en nous interrogeant mais, en t'imaginant que nous ne sommes pas réels, tu empêches ton imagination de faire son travail et, puisque c'est d'elle qu'il s'agit quand je parle de toi, elle s'empêcherait donc elle-même d'être utile, ce qui revient à dire que tu ne te trouverais pas utile présentement, ou encore que tu te chercherais une utilité. Mais c'est juste une thèse sortie de ma propre imagination qui, elle, par contre, te considères réel! ;)

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#167

Message par Pion » 27 déc. 2012, 05:30

Gabriel C a écrit :Salut Pion
Pion a écrit :C'est parce que si le cerveau sécrétait une conscience, ce serait l'équivalent de ce qu'un autre organe du corps pourrait faire en secrétant autre chose qu'on peut déjà prélever facilement et même calculer la masse physique.
Oui, mais le cerveau humain est tout de même un des systèmes complexes physico-chimiques les plus denses de l’univers biologique connu.
Cordialement
@Gabriel, pardonnez-moi si j'ai demandé de l'aide de quelqu'un que je pense mieux qualifié que moi pour donner son point de vue sur la conscience de façon scientifique, mais voici son commentaire.
pauline.px a écrit :Bonjour Pion,
Pion a écrit :Quelqu'un m'a écrit ça sur un autre forum,
La conscience est une idée.
La notion de conscience, comme de hasard, la liberté, le bien ou l’infini sont des notions métaphysiques des idées pures. Elles sont le domaine de la pensée.

La science dit c’est vrai c’est faux des vérités de fait (elle enquête sur la réalité)
Jusqu'à preuve du contraire, la Science reste du domaine de la pensée, elle aussi.
Jusqu'à preuve du contraire, le "vrai", le "faux", les "faits" et la "réalité" sont aussi des notions métaphysiques.

L’intérêt de la science expérimentale est qu’elle étudie les interactions au sein d’une certaine réalité.
N’étudiant que les interactions elle ne peut en rien nous informer sur la nature de cette réalité.
La pensée dit c’est bien c’est mal des vérités de fait (elle juge la réalité)
Et la pensés dit c’est vrai c’est faux des vérités de raisonnement (elle enquête sur la métaphysique; sur la logique pure)
N'oublions pas que la pensée aborde aussi la question du "pourquoi".
Faire une distinction claire entre une idée et une substance n’est aucunement se laver les mains de quoi que ce soit ou rendre « gloire à Dieu ». C’est juste d’être rationnelle à mon avis.
Je crois qu'il faut se mettre un peu à l'écoute d'Alfred Korzybski afin de s'éveiller à cette problématique inhérente à la sémantique.
Une fois installé dans une sorte de vigilance sémantique, il convient de ne pas se laisser prendre à d'autres pièges, comme celui de la "définition".

Très cordialement
votre soeur

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#168

Message par Gabriel C » 27 déc. 2012, 06:44

Salut Pion
Pion a écrit :Si Dieu existe, je dis bien ''si''
Votre « si » est pour moi absurde. La proposition « si Dieu existe » sous-entend que vous émettez l’hypothèse Dieu comme vérité de fait.
À mes yeux la question de Dieu ne se pose pas en théorie de fait. Elle s’analyse en vérité de raisonnement.

Comme je l’ai dit, toute proposition vraie doit être analytique, c’est-à-dire que l’attribut donné à un sujet doit être contenu dans la notion même du sujet. Et le concept de Dieu ramène à l’essence et à l’immanence de toute chose, donc, à l’existant.

À mes yeux, dire Dieu n’existe pas, c’est comme dire Dieu n’est pas Dieu.
Pion a écrit : pourrait-on considérer une probable possibilité selon laquelle Dieu aurait été absolument seul l'instant avant qu'il ne crée sa première création?
Non, le temps est une notion perspectiviste et Dieu n’est pas un point de vu.
Et lui donner l’attribut de la solitude est, à mon sens, un pur anthropomorphisme.

Cordialement
Dernière modification par Gabriel C le 27 déc. 2012, 06:48, modifié 1 fois.

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Re: Fondement de nos croyances

#169

Message par Gabriel C » 27 déc. 2012, 06:46

Salut M'enfin
menfinquisait a écrit :Les termes sont effectivement une barrière, ils ne veulent pas dire la même chose pour vous et pour moi, et j'ai beaucoup de difficulté avec les vôtres aussi. C'est un peu comme si nous ne parlions pas la même langue. C'est plus long pour arriver à se comprendre.
La langue française est une langue émotionnelle, romantique et bourrée de sous-entendu. Mais en philosophie comme en science, les termes doivent être le plus précis possible.

Mes termes sont ceux de divers philosophes et commentateurs (parfois mes propres termes inventés). Je considère mes imprécisions comme de graves fausses notes. Si on veut, se comprendre, il faut commencer par cela : définir précisément les termes, les notions et les concepts.
menfinquisait a écrit :Si je comprends bien, c'est ce que vous croyez aussi. Pourtant, je ne me sens ni génie, ni poète. Par contre je perçois du dénigrement et j'ai l'impression que personne ne s'est vraiment penché sur le principe que je mets de l'avant. Est-ce hautain de le dire? Non, mais selon le point de vue, ça peut le paraître. Je n'y peux rien cependant. Et si c'est ce que vous ressentez de moi, je n'y peux rien non plus.
Je dis juste que c’est impertinent de justifier l’incompréhension des autres envers votre thèse par une explication ou vous n’êtes coupable de rien. Rien ne sert de se couronner d’impuissance.

C’est à vous de trouver de meilleurs termes et tournures de phrase, de bien répondre aux questions et de donner plus d’exemples précis. Si vous comprenez la barrière psychologique qui nous empêche de bien comprendre la « Reptation », qu’es qui vous empêche d’utiliser cette connaissance de la « barrière » à votre avantage pour nous la faire comprendre ?

Personnellement, si je considère votre thèse comme encore invalide, c’est parce que j’y aperçois des contradictions de raisonnement et des suppositions de vérité de faits sans aucune analogie cohérentes. Pour le reste, je ne vous dénigre aucunement. Attaquer votre dignité propre est le dernier de mes buts.

Cordialement

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#170

Message par Gabriel C » 27 déc. 2012, 07:11

Salut Pion

Les arguments de votre amie Pauline.px sont vraiment passionnant et Alfred Korzybski semble être un scientifique et un penseur très intéressant. Pourquoi ne pas l'inviter directement sur ce forum votre amie, ou m'indiquez le forum où elle parle de métaphysique ? Une discutions interposé m’intéresse pas vraiment, surtout à l'heure d'internet...

Cordialement

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#171

Message par Pion » 27 déc. 2012, 13:53

Gabriel C a écrit :Salut Pion

Les arguments de votre amie Pauline.px sont vraiment passionnant et Alfred Korzybski semble être un scientifique et un penseur très intéressant. Pourquoi ne pas l'inviter directement sur ce forum votre amie, ou m'indiquez le forum où elle parle de métaphysique ? Une discutions interposé m’intéresse pas vraiment, surtout à l'heure d'internet...

Cordialement
Vous me faites vraiment plaisir Gabriel C, j'apprécie quand les grands esprits se rencontre et tant mieux si cette fois j'en aurai été la cause. :a4:

Voici le lien ou j'ai eu ma plus récente discutions avec pauline.px

Voici le lien du forum comme tel. c'est le http://www.forum-religion.org/

menfinquisait
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Re: Fondement de nos croyances

#172

Message par menfinquisait » 27 déc. 2012, 15:19

Gabriel C a écrit :Si vous comprenez la barrière psychologique qui nous empêche de bien comprendre la « Reptation », qu’est-ce qui vous empêche d’utiliser cette connaissance de la « barrière » à votre avantage pour nous la faire comprendre ?
C'est bien ce que j'essaie de faire, mais la seule manière de vaincre la résistance dans ma thèse, c'est le temps, qui travaille aussi contre moi. Certains s'exaspèrent de mon insistance, d'autres se fatiguent, et moi, je suis trop direct avec les gens, et incapable de les manipuler. Je crois que je suis naïf en fait, et j'ai l'impression que mes manières doivent paraître aussi étranges que ma thèse.

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Gabriel C
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Re: Fondement de nos croyances

#173

Message par Gabriel C » 28 déc. 2012, 23:55

Salut Pion
Pion a écrit :Vous me faites vraiment plaisir Gabriel C, j'apprécie quand les grands esprits se rencontre et tant mieux si cette fois j'en aurai été la cause. :a4:

Voici le lien ou j'ai eu ma plus récente discutions avec pauline.px

Voici le lien du forum comme tel. c'est le http://www.forum-religion.org/
J’aime bien le forum religion, je le consulte de temps en temps. J’ai suivi beaucoup de débats passionnants sur ce site, j’ai pris des centaines de notes, j'ai beaucoup appris. Cela fait directement parti de la démarche philosophique leibnizienne de suivre les grands enjeux théologiques. Je trouve très intéressant de voir ce qui unit et divise les grandes religions de l’humanité. Tout mon travaille de métaphysique vise à rapprocher les grandes religions.

Le problème est que je manque cruellement de temps libre ces temps-ci. Mais présenter toute ma thèse métaphysique sur le forum religion est une des étapes clé de ma démarche d’écriture.

Vous me verrez donc surement arriver sur ce forum singulier un jour (et en grand). Mais puisque c’est une étape importante de mon projet (même centrale), j’ai besoin de beaucoup de préparation, je ne suis pas encore prêt...

Mon dernier souhait serais d'y amener des polémiques stériles. Je me connais assez pour savoir que je tend toujours inconsciemment vers la polémique. Le problème, c'est que j'aime beaucoup plus le doute que la certitude. Je suis allergique à la certitude. J'ai mis récemment un de mes meilleurs correspondant chrétien en grande colère... J'ai un ami bouddhiste zen avec qui je ne peut même plus parler de métaphysique après lui avoir démontré les contradictions de sa métaphysique... J'ai pas 1% du talents diplomatique de Leibniz.

Bref je suis vraiment pas un "grand esprit" et je suis aucunement un sage (le nombre de conneries que j'ai fait dans ma vie en témoigne) et en plus, mon ignorance sur la théologies est presque total.

J'exposerez ma thèse métaphysique aux grandes religions humain quand j'aurez assez analysé leurs divers débats pour préparer une stratégie d'approche au minimum diplomatique. J'ai encore des milliers de discutions devant moi et des centaines de livre à lire.

Mon but est de rassembler dans la raison, pas de créer de nouvelles divisions et pour cela je doit apprendre encore beaucoup.

Cela dit, je vais surement tout de même allez parler à pauline.px dans les prochains jours.

Cordialement

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Gabriel C
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Re: Fondement de nos croyances

#174

Message par Gabriel C » 29 déc. 2012, 00:10

Salut M'enfin
menfinquisait a écrit :C'est bien ce que j'essaie de faire, mais la seule manière de vaincre la résistance dans ma thèse, c'est le temps, qui travaille aussi contre moi. Certains s'exaspèrent de mon insistance, d'autres se fatiguent, et moi, je suis trop direct avec les gens, et incapable de les manipuler. Je crois que je suis naïf en fait, et j'ai l'impression que mes manières doivent paraître aussi étranges que ma thèse.
Vous êtes un vrai tenace, mais je ne pense pas que le temps soit une meilleure solution pour convaincre que de bons arguments. Ce n’est pas en répétant infiniment la même chose qu’elle devient plus vraie. Vous devriez vous inspirer des grands philosophes, établir des concepts précis, élaborer des principes clairs, multiplier les exemples et éviter toute contradiction.

J’aime les penseurs comme vous, je les nomme les ultrasinguliers. Tenter d’imaginer comment vous pensez m’apporte beaucoup d’idées, amplifie mon imagination.

J’aime les penseurs qui ont un cri; qui ont des mosaïques conceptuelles complètement hors-norme. Votre zone claire et distincte est à ce titre très singulière.

Si votre thèse a un certain intérêt à mes yeux, c’est que je me suis intéressé de près à ce que je nomme la théorie du geste gracieux. Ce n’est pas vraiment que votre théorie en parle directement, mais, après avoir lu vos textes sur votre site de la Reptation, ils m’ont fait imaginer des arguments originaux pour structurer un des gros concepts métaphysique de Gilles Deleuze (un grand commentateur de Leibniz) qui fait encore beaucoup parler les philosophes.

C’est ce point précis que j’aimerais approfondir avec certaines notions de votre théorie de la Reptation. Mais le geste, dans ce cas, n’est pas acquis par l'imagination, mais bien par l’entraînement, et la répétition. (comme l’acrobatie et les arts martiaux)

Pourquoi un athlète qui pense rationnellement à son geste au moment de l’exécution le gâche t’il ? Quelle est cette grâce subconsciente et acquise par l’entrainement qui donne au geste une perfection si grande (moindre dépense énergétique, meilleur rendement poids/puissance, précision augmentée) ?

Pourquoi la réflexion rationnelle détruit-elle le geste parfait?

N’importe qui ayant exercé quelconques disciplines d’habileté (comme jongler) sait parfaitement de quoi je parle.

Bref, je pense que développer une bonne théorie métaphysique du geste gracieux subconscient aurait beaucoup d’intérêt aux yeux de plusieurs. C'est une bonne voix pour votre théorie à mon avis.

Cordialement

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Raphaël
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Re: Fondement de nos croyances

#175

Message par Raphaël » 29 déc. 2012, 06:20

Gabriel C a écrit :Le problème est que je manque cruellement de temps libre ces temps-ci. Mais présenter toute ma thèse métaphysique sur le forum religion est une des étapes clé de ma démarche d’écriture.
D'après ce que je vois tout le monde ou presque a sa thèse. Il va falloir que je m'en fasse une moi aussi. :mrgreen:
Gabriel C a écrit :Non, le temps est une notion perspectiviste et Dieu n’est pas un point de vu.
menfinquisait a écrit :J'ai la même définition du temps que les physiciens. Le temps, c'est uniquement une mesure, et ce qui se mesure
J'ai remarqué que la plupart des philosophes ne croient pas à l'existence du temps comme réalité physique. Pourtant, selon ma thèse :mrgreen: et selon la plupart des physiciens incluant Stephen Hawking le temps existe bien par lui même. Étant donné que je fais plus confiance aux physiciens qu'aux philosophes pour nous expliquer la réalité du monde dans lequel on vit je me range donc du côté des physiciens. Il y a donc une distinction à faire entre le temps perçu qui est subjectif et le temps physique qui lui est une composante indissociable de notre univers.

Les deux sortes de temps
linternaute a écrit :Le temps physique
C'est une autre voie de conceptualisation du temps : elle correspond au temps mathématisé étudié par la science physique. Ce temps-là, réputé uniforme, est censé ne pas dépendre de nous et nous savons le chronométrer. Il s'agit d'une mesure abstraite utilisée pour expliquer les lois de la nature. C'est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les éléments qui le composent bougent, se transforment et évoluent.
Cela ne nous avance pas beaucoup pour saisir la nature intime du temps, mais nous savons qu'il y a donc au moins deux sortes de temps : le temps subjectif, celui de la conscience et le temps physique, celui des horloges.
"L'unité" de temps
linternaute a écrit :L'analyse théorique, elle, permet d'aller un peu plus loin. Il a été en effet possible de mettre en évidence l'existence d'une durée minimale, dite durée de Planck, en dessous de laquelle aucune durée n'a de signification. Ce temps de Planck vaut
0.54 *10^-43 s. C'est le temps qu'il faudrait à un photon dans le vide pour parcourir une distance égale à la longueur de Planck.

Il s'agit de la plus petite mesure de temps qui ait une signification physique dans les théories actuelles : la longueur de Planck étant la plus petite longueur mesurable et la vitesse de la lumière la plus grande vitesse qui existe, le temps de Planck correspond lui-même à la plus petite mesure de temps qu'il soit possible d'effectuer. Sous cette limite, les lois physiques cessent d'être valides. Impossible donc de savoir ce qui s'y passe.
http://www.linternaute.com/science/scie ... ps/2.shtml

Si le temps n'existait pas, notre physique serait similaire à celle du monde quantique, là où le temps n'existe pas et où les lois physiques cessent d'être valides.

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