Mireille a écrit :Brève de comptoir a écrit :indépendant de la volonté de madame
Une femme qui ne désire pas avoir un orgasme n'en aura pas, justement parce que le désir n'y est pas, c'est pour cela d'ailleurs que les fantasmes peuvent être très utile pour accélérer le processus.
Vous avez une vision très poétique de l'orgasme et semblez même avoir quarante ans de retard sur la connaissance de l'orgasme féminin. Le désir et l'orgasme sont interdépendants, c'est à dire que le premier peut aider à provoquer le second, mais les deux ne sont pas nécessairement liés.
Concernant les fantasmes vous ignorez sans doute que
certaines femmes (je vous souligne pour que vous étiez les épouvantails de généralisation) ont le fantasme de se faire violer et y trouvent donc un plaisir.
Si certaines femmes ont effectivement besoin d'être stimulé "psychologiquement" (fantasme, attachement amoureux, attentions en tous genres), d'autres sont en plein dans le plaisir charnel et peuvent être stimulées uniquement à travers des procédés mécaniques.
Brève de comptoir a écrit : éprouvé du plaisir durant le viol, tout en répétant à maintes reprises que c'est non
Pensez-vous vraiment qu'une femme qui se fait pénétrer de force éprouve du plaisir ? On ne parle pas ici de jeux sexuels mais de viol, peut-être vous mêlez-vous les pinceaux.
Évitez de charcuter les postes pour en tirer d'affreux épouvantails, merci. Je vous cite ce qui précède juste avant : "une femme
peut tout à fait avoir un orgasme, éprouvé du plaisir durant le viol,". Voyez-vous une différence ? Voulez-vous encore prétendre que je dis que les femmes éprouvent du plaisir durant leur viol ? Votre épouvantail est tellement grossier que je me crois bien en droit de pouvoir qualifier ceci de "remarque désobligeante". Que fait la modération ?! (hou lala !^^)
Des femmes se font violer juste parce qu'elles sont des femmes, des femmes sont moins payées juste parce qu'elles sont des femmes, des femmes se font emmerder dans la rue juste parce qu'elle sont des femmes, etc.
Y a rien à relativiser là dessus. Il faut juste en prendre acte.
Je prends surtout acte que cette remarque est affreusement sexiste. "Les femmes... " "les hommes..." On ne règle pas un problème en changeant un cliché pour un autre, en discriminant autant que ceux dont on pointe du doigt les remarques ou les comportements discriminants. Je reprends donc mon exemple plus haut : étant donné que les femmes sont les premières victimes de viol estimez-vous logique qu'il faille dire que le viol d'une femme constitue une circonstance aggravante ? Puisque le viol dans votre conception s'accompagne d'une discrimination, ce serait logique n'est-ce pas ? Et alors dans ce cas, comment expliqueriez vous que la loi ne prenne pas en compte le sexe de la victime comme circonstance aggravante ?
Les chiffres sont justes intolérables, et si on en parle si peu c'est pour moi un parfait exemple montrant le sexisme de la société.
Cela deviendrait-il plus tolérable si plus d'hommes se faisaient violer ?
M. Epouvantail a écrit :Mon Dieu... il y a plus de femmes violées comme d'hommes, rétablissons l'équilibre, c'est insupportable ! A quand les quotas pour les viols ?!
Ca vous paraît pas un peu hors de propos ? Un viol est un viol, et chaque cas est unique, c'est un peu indécent, de chercher à s'émouvoir que des crimes similaires proférés sur un type d'individus particuliers doivent focaliser plus l'attention que d'autres types d'individus. Et cela... au nom de la lutte contre le sexisme. C'est un peu paradoxal.
Mireille a écrit :Est-ce que tu réalises bien Dash ce qu'il y a dans les propos que nous tient Brève de Comptoir.
Ce qu'il dit c'est qu'une femme qui se fait violer en tire du plaisir et toi tu en ajoutes par-dessus.
Aucun doute que si des hommes croient que parce que leur femmes ont mouillés leur petite culotte parce qu'elles ont été quelque peu forcés quand ces messieurs ont délicatement mis leur doigt dans leur petit vagin qu'elles en tiraient du plaisir même sans un total consentement que ce n'est pas demain la veille que femmes et enfants seront protégés du viol.
Comprenez maintenant une chose, chère Mireille. Voilà typiquement la raison pour laquelle certains membres peuvent venir à vous agresser. Que diriez-vous et que ressentiriez-vous si votre interlocuteur prenait un malin plaisir à charcuter vos phrases pour en faire ressortir exactement le contraire de ce qui est dit et en prenant un autre membre à témoin en lui montrant ainsi la phrase affreusement charcutée pour attendre de lui un peu de soutien et pouvoir alors s'attaquer ensemble de manière indue à la même cible ?
C'est bien beau de réclamer de la modération quand on se fait tripoter les bourrelets pour d'immondes agresseurs, maintenant encore faudrait-il apprendre à lire et à éviter soigneusement le charcutage. Le leçon devrait pourtant être très simple à retenir : dès que vous vient l'envie pressante de citer une phrase, prenez le soin de la relire dans son ensemble et si possible de vous en rappeler le contexte, à défaut de quoi, c'est vous qui passeriez pour l'agresseur.
Aurais-je droit à des excuses ? Je rêve pas.
Mireille a écrit :C'est vous qui ne savez pas lire Greem, j'en suis bien consciente et je suis tout à fait d'accord avec ça, ce que vous dites explique pourquoi le viol se perpétue :
Greem a écrit :C'est justement à cause de ces signes physiques purement mécaniques que des violeurs se croient tout permis."
, mais BdC lui ne parle pas de mécanique il parle de plaisir, comme si une femme ou un enfant pouvait prendre plaisir dans sa tête à être violé :
Brève de comptoir a écrit :C'est bien pourquoi, encore une fois, une femme peut tout à fait avoir un orgasme, éprouvé du plaisir durant le viol...)
Ce n'est pas parce que dans votre expérience personne et dans votre connaissance stricte, voire rigide (hum) de la question, le plaisir ne peut pas être atteint indépendamment des facteurs émotionnels que c'est valable pour toutes les femmes.
Ici, hommes et femmes sont à égalité. Ce n'est pas parce que les victimes éprouvent un plaisir forcé que ça légitimera pour autant le viol. Sinon en effet, la grande majorité des hommes se faisant violer éprouvant un plaisir contraint durant le viol, ne pourrait pas appeler ça "un viol". Or la législation est très claire. C'est la contrainte qui est pris en compte, non le plaisir. Et la contrainte existe quel que soit le sexe de la victime. Qu'il y ait plus de femmes que d'hommes victimes ne change rien à l'affaire. Et c'est à remarquer par ailleurs que justement si les hommes sont moins amenés à porter plaintes c'est qu'ils peinent eux-mêmes à prendre conscience qu'ils aient été victime de viol (en dehors de toutes considérations... sexistes pouvant encore plus qu'une femme l'empêcher de porter plainte) et sans compter comme cela a été rappeler que le plaisir éprouvé grandira d'autant plus le sentiment de culpabilité. Ce qui est un problème bien connu pour les femmes violées, et là encore, une des raisons pour lesquelles certaines ne portent pas plainte ; en fait les mêmes processus psychologiques se retrouvent certainement chez les deux sexes, inutile donc de vouloir chercher à distinguer victime hommes et victimes femmes. Il y a même presque quelque chose d'indécents là-dedans, comme s'il y avait des victimes qui seraient plus victimes que d'autres (et encore une fois, la loi ne fait mention nulle part du sexe de la victime et c'est une excellente chose ; certains devraient se demander pourquoi).
Cartaphilus a écrit :Dash a écrit :Cartaphilus a écrit :Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en l'occurrence le terme plaisir relève d'une flagrante impropriété...
Quel mot suggériez-vous?
Mon cher Dash, c'est à Brève de Comptoir de répondre à cette délicate question, dans ce
message d'où j'ai extrait la phrase qui me semble discutable.
Mais peut-être que son auteur dispose d'études qui permettraient de mieux appréhender son propos...
Apprenez non seulement à lire l'ensemble des commentaires pour éviter de le faire comme Mireille (ou d'autres) d'affreux épouvantails en charcutant la logique d'une phrase voire d'un discours (je fais référence à votre précédente attaque à mon encontre), mais aussi à lire les définitions du dictionnaire jusqu'au bout surtout quand vous vous gargarisez de les prendre comme source.
Sachant sans doute autant jouer de la molette que de la modération, je le fais pour vous et cite votre dictionnaire, un peu plus loin :
B. − [Gén. empl. avec l'art.déf. ou avec un poss.] Plaisir sexuel.
Le B, signifiant un sens différent du A, qui est le sens que vous avez cité.
Vous avez besoin d'une grande personne pour vous expliquer de quoi il était question ici ou vous y arriverez tout seul ?
C'est toujours avec le même... plaisir en tout cas que je me fais troller par votre
immodérable personne. Mais tâchez à l'avenir de mesurer vos
remarques désobligeantes. La malhonnêteté a tendance à provoquer souvent des réactions dont je suis sûr vous vous passeriez bien.