Re: POURQUOI VOUS FAITES LA PROPAGANDE DU DÉTERMINISME
Publié : 22 juil. 2018, 09:08
C’est justement dans les grandes décisions que l’inconscient est aux commandes
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Non, John Difool a une position déterministe, pas moi. Je pense que Nicolas se réfère à cette définition que j'avais proposée, extraite du livre de Krystèle Appourchaux :jean7 a écrit : 22 juil. 2018, 00:51Si tu te réfère à la définition de John Difool, est-ce qu'il ne te semble comme à moi que l'existence de plus de 1 système déterministe implique la réalité de la liberté ? (indépendance causale) ?Nicolas78 a écrit : 22 juil. 2018, 00:02 Avec celle du LA oui. Sauf si on le redefini tel que Loutre l’avait proposée.
viewtopic.php?p=527052#p527052
-----------... Il est question [pour le libre-arbitre] d'auto détermination et d'auto formation et de certains événements cérébraux indéterminés permettant de concevoir des possibilités alternatives. viewtopic.php?f=4&t=14541&p=526148&hili ... ns#p526148
Salut Nicolas78, je te sens agressif.Nicolas78 a écrit : 21 juil. 2018, 14:21 Et donc pour defendre ta vision qu’on ne connait meme pas, tes seuls arguments sont que les deterministes (les quels ?) sont une secte sous pretexte que certains (combient ?) disent que le hasard n’existe pas pour des raisons x ou y ?
Excuse moi mais...tes la pour troller ou quoi ?
Salut Denis, je vais être plus modéré dans mes proposDenis a écrit : 21 juil. 2018, 07:44
Moi, je le définis simplement par l'adhésion au Credo : « Les mêmes causes ont les mêmes effets ».
Denis
Je ne suis pas certain que ta position soit non déterministe. "événements cérébraux indéterminés " ne dit pas qu'ils échappent au principe de causalité mais simplement qu'on ne les connait pas.LoutredeMer a écrit : 22 juil. 2018, 12:42 Non, John Difool a une position déterministe, pas moi. Je pense que Nicolas se réfère à cette définition que j'avais proposée, extraite du livre de Krystèle Appourchaux :-----------... Il est question [pour le libre-arbitre] d'auto détermination et d'auto formation et de certains événements cérébraux indéterminés permettant de concevoir des possibilités alternatives. viewtopic.php?f=4&t=14541&p=526148&hili ... ns#p526148
Le déterminisme ne considère qu'un canal à sens unique de l' inconscient vers la conscience. Il me semble aberrant de ne pas considérer un canal à double sens. En effet, si l'on écoute une conférence et que la conscience c'est à dire l'attention "s'endort", on ne retiendra rien de cette conférence. La vigilance est donc entre autres une manifestation de la conscience indispensable pour que l'inconscient emmagasine des informations, comme le sont la compréhension, l'analyse, la synthèse etc.
A ce titre, la décision représente pour moi une association de la conscience et de l'inconscient par une communication à double-sens. Si l'on retire l'un des deux éléments, il n'y a pas de décision possible. En communication, les canaux sont toujours doubles "émission-réception", "transmission-feed-back" etc. Je ne vois pas pourquoi inconscient et conscience seraient différents dans leur fonctionnement et ne suivraient pas ce modèle.
Les expériences scientifiques sur l'inconscient montrent que c'est en apparence l'inconscient qui travaille et décide, mais n'établissent pas le fait que c'est le travail préalable de la conscience qui en est l'origine dans bien des cas (comme celui de la conférence que je cite plus haut par ex). Ces expériences ne montrent pour l'instant qu'un seul sens du canal de communication.
Salut Jean7jean7 a écrit : 22 juil. 2018, 13:06
Je ne suis pas certain que ta position soit non déterministe. "événements cérébraux indéterminés " ne dit pas qu'ils échappent au principe de causalité mais simplement qu'on ne les connait pas.
Pour le reste, je vois les choses à peu près comme toi sauf que je parlerais plutôt d'itérations que de double sens mais ça revient sans doute au même.
Ce qui coince les libétiens, c'est que les expériences n'observent qu'un segment de boucle. Ce qui fait peur, c'est qu'ils parlent et raisonnent comme s'ils ne savaient pas que ces boucles existent alors que les preuves des aller-retour entre conscient et inconscient sont si fréquentes et évidentes. Je ne les comprend pas, vraiment pas.
C'est de l'intox ou de l'aveuglement ?
Je pense que ma position est plus nuancée qu'avant. J'ai pu revendiquer dans le passé (proche et lointain) un contrôle majeur de la conscience, je n'en suis plus aussi sûre, ne serait-ce que par le fait que nous sommes toujours liés à la causalité et à l'effet (contrairement à ce que tu as pu dire il me semble).jean7 a écrit : 22 juil. 2018, 13:06 Je ne suis pas certain que ta position soit non déterministe. "événements cérébraux indéterminés " ne dit pas qu'ils échappent au principe de causalité mais simplement qu'on ne les connait pas.la
Oui.Exaptator a écrit : 22 juil. 2018, 12:52 L'inconscient se définit en rapport avec ce que l'on nomme la "conscience" sans bien savoir entièrement de quoi il est question, elle n'est pour l'heure encore qu'une notion par bien des cotés subjective. Il n'est même pas certain que ce que l'on nomme "conscience" soit entièrement réductible à un phénomène exclusivement cérébral ou à ce que l'on n'est en mesure d'aborder comme une réalité physique.
À mon sens il faut au préalable de ce genre de discussion distinguer trois ordres de réalités :jean7 a écrit : 22 juil. 2018, 13:20Oui.Exaptator a écrit : 22 juil. 2018, 12:52 L'inconscient se définit en rapport avec ce que l'on nomme la "conscience" sans bien savoir entièrement de quoi il est question, elle n'est pour l'heure encore qu'une notion par bien des cotés subjective. Il n'est même pas certain que ce que l'on nomme "conscience" soit entièrement réductible à un phénomène exclusivement cérébral ou à ce que l'on n'est en mesure d'aborder comme une réalité physique.
Ce ne sont que de pauvres termes de classification de fonctions complexes, variées, imbriquées, itératives et interactives.
Majeur pour nous parce qu'on est informé de ce qui se passe.LoutredeMer a écrit : 22 juil. 2018, 13:19Je pense que ma position est plus nuancée qu'avant. J'ai pu revendiquer dans le passé (proche et lointain) un contrôle majeur de la conscience, je n'en suis plus aussi sûre, ne serait-ce que par le fait que nous sommes toujours liés à la causalité et à l'effet
j'ai du mal m'exprimer, je n'ai jamais imaginé qu'on puisse échapper à la causalité.
Pour moi c'est superflu. La liberté s'expliquant très facilement par le déterminisme, on a même pas besoin de tout ce qui le contredit pour la fonder.LoutredeMer a écrit : 22 juil. 2018, 13:19Actuellement, je me rapproche plus de la conception probabiliste. Mais même à l'époque, j'avais déjà considéré ce déterminisme relatif qu'est la conception chaotique, dans l'évocation que j'avais faite du "grain de sable" dans le rouage qui change la donne et le résultat (et équivaudrait à la modification consciente de phénomènes inconscients).
Quand on parle du conscient et de l'inconscientExaptator a écrit : 22 juil. 2018, 13:22 Le hasard n'existe pas en soi, le hasard est un état d'indétermination dans la connaissance. Bien le comprendre évite de se poser nombre de pseudo-problématiques.
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Oui, à rajouter à la liste des nombreux éléments de langage commun à bien définir avant de parler de LA et déterminisme.Exaptator a écrit : 22 juil. 2018, 13:31 À mon sens il faut au préalable de ce genre de discussion distinguer trois ordres de réalités :
- I) les réalités en soi ou ce que j'appelle la trame ou le champ des possibles en soi inaccessibles directement (à distinguer des possibles hypothétiques),
- II) les réalités pour soi, subjectives (perceptions/affects/représentations-notions)
et enfin
- III) les réalités conceptuelles, langagières (générales, universelles (objectives ou purement formelles-logiques)).
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Qu'est-ce que tu veux signifier ?jean7 a écrit : 22 juil. 2018, 13:35
Pour moi c'est superflu. La liberté s'expliquant très facilement par le déterminisme, on a même pas besoin de tout ce qui le contredit pour la fonder.
Le hasard généralement n'est que de l'incapacité à prédire.Kant Locke a écrit : 22 juil. 2018, 13:14 Je commence à comprendre pourquoi les déterministe ne veulent pas croire au hasard.
En prenant la position que tout a une cause, ils doivent rejeté la possibilité du hasard.
Ce n'est pas mon avis. Je pense simplement qu'on ne les connais pas.Kant Locke a écrit : 22 juil. 2018, 13:14 Les évèenements indéterminés comme tu écris échapperaient au principe de causalité à cause d'un hasard dans certains cas.
Si je test un écoulement turbulant, celui-ci obéit à des règles physiques et je peux mesurer les conditions. Quelques fois les mesures sont surprenantes et les causes sont connues mais indéterminées parce qu'il y en a beaucoup.jean7 a écrit : 22 juil. 2018, 13:47
C'est l'ambivalence du mot "déterminé" qui induit en erreur.
"indéterminé" dit simplement qu'on n'a pas déterminé le lien cause-effet.
Les concepts de cause et d'effet restent encore à définir proprement.Kant Locke a écrit : 22 juil. 2018, 13:37Quand on parle du conscient et de l'inconscientExaptator a écrit : 22 juil. 2018, 13:22 Le hasard n'existe pas en soi, le hasard est un état d'indétermination dans la connaissance. Bien le comprendre évite de se poser nombre de pseudo-problématiques.
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Est-ce qu'on s'entend pour dire que tout les mêmes effets n'ont pas nécessairement les mêmes causes ?
Est-ce qu'on s'entend pour dire que tout les mêmes causes n'ont pas nécessairement les mêmes effets ?
Bien défini, le concept de hasard ne pose pas de problème, mais ce concept ne s'applique pas au réel causal ou alors il faudrait le mettre en lien avec le chemin emprunté par la conscience, parmi d'autres également possibles en soi.
je me référais à cette définition d'un système déterministe donné par :Kant Locke a écrit : 22 juil. 2018, 13:42Qu'est-ce que tu veux signifier ?jean7 a écrit : 22 juil. 2018, 13:35
Pour moi c'est superflu. La liberté s'expliquant très facilement par le déterminisme, on a même pas besoin de tout ce qui le contredit pour la fonder.
par exemple, si je suis de culture indoux, j'ai acquis certains déterminismes qui règle ma pensée. Je suis libre de changer ces déterminismes. Non?
C"est du hasard oui. Mais ce type d'événement malchanceux n'est pas un exemple d'événement non déterministe. Une cause différente est venue produire un effet différent.Kant Locke a écrit : 22 juil. 2018, 13:57 Si pendant le test, un insecte s'introduit, il ne fait pas parti des causes connues, c'est la malchance ou le hasard, ce n'est pas de l'indéterminisme.
Tu aurais les sources de ces recherches ? Autre chose que Libet.Dany a écrit : 21 juil. 2018, 16:16Les avancées en neurosciences suggèrent que notre conscience n'est pas si évidente que ça : ce serait (tout est au conditionnel, c'est un domaine relativement nouveau) en fait un état particulier de l'inconscient. Une "simple" extension de notre inconscient, une "conscience" donc, qui agirait en tant que témoin, que spectateur, mais en s'appropriant illusoirement la paternité de nos actes.
De ce fait, notre inconscient, déterminé par toute une série de contraintes extérieures et génétiques, serait réellement aux commandes.
C'est toi qui prétends qu'il y a une secte de déterministe sur ce forum, à toi de prouver qu'elle existe. Sinon, c'est juste du trollage.Kant Locke a écrit : 21 juil. 2018, 13:02 Voila le problème humain de la secte des déterministes sur le forum.
Je trouvais plusieurs défénition du déterministes et quand je demandais ce que c'était on m'envoyait promener.
Cette secte vit dans un floue artistique et ils ne s'en rendent pas compte et quand ils m'ont dit que le hasard n'existe pas, ils n'ont pas dit ça au bon bonhomme
Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, mais ma phrase est (très) ambiguë. Ce que je voulais dire par "parfaitement décrit par les équations de Navier Stokes", c'est "les équations de Navier Stokes décrivent un modèle d'écoulement de fluide turbulent parfaitement déterministe et qui se suffit à lui même".Etienne Beauman a écrit : 21 juil. 2018, 02:30Je comprends pas, comment on constate que l'écoulement d'un fluide turbulent est parfaitement décrit par une équation qu'on ne saurait résoudre ?Cogite Stibon a écrit : 20 juil. 2018, 18:03 Ça deviens un sacré bazard, comme dans le cas de l'écoulement d'un fluide turbulent, qui est parfaitement décrit par les équations Navier Stokes, sauf qu'on ne sait pas les résoudre.
Je suppose que ça peut se rapprocher du cas de figure du théorème de Cauchy-Lipschitz selon cette citation de Wikipedia dans sa page sur le chaos ? :Cogite Stibon a écrit : 23 juil. 2018, 09:54Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, mais ma phrase est (très) ambiguë. Ce que je voulais dire par "parfaitement décrit par les équations de Navier Stokes", c'est "les équations de Navier Stokes décrivent un modèle d'écoulement de fluide turbulent parfaitement déterministe et qui se suffit à lui même".Etienne Beauman a écrit : 21 juil. 2018, 02:30Je comprends pas, comment on constate que l'écoulement d'un fluide turbulent est parfaitement décrit par une équation qu'on ne saurait résoudre ?Cogite Stibon a écrit : 20 juil. 2018, 18:03 Ça deviens un sacré bazard, comme dans le cas de l'écoulement d'un fluide turbulent, qui est parfaitement décrit par les équations Navier Stokes, sauf qu'on ne sait pas les résoudre.
Wiki a écrit :Quantitativement, la croissance de l'erreur est localement exponentielle pour les systèmes fortement chaotiques, baptisés selon la théorie ergodique K-systèmes (le K est pour Kolmogorov), ainsi que pour les systèmes très fortement chaotiques, dits B-systèmes (le B est pour Bernoulli). Cette amplification des erreurs rend rapidement totalement inopérant le pouvoir prédictif qui découle de l'unicité de la solution, assurée par Cauchy-Lipschitz. ... toute prédiction devient pratiquement impossible, bien que le théorème de Cauchy-Lipschitz reste vrai.
C'est un domaine en effervescence, pas étonnant que les avis divergent. Note bien que je mets beaucoup de conditionnel dans ce que j'écris.thewild a écrit : 23 juil. 2018, 09:31Tu aurais les sources de ces recherches ? Autre chose que Libet.Dany a écrit : 21 juil. 2018, 16:16Les avancées en neurosciences suggèrent que notre conscience n'est pas si évidente que ça : ce serait (tout est au conditionnel, c'est un domaine relativement nouveau) en fait un état particulier de l'inconscient. Une "simple" extension de notre inconscient, une "conscience" donc, qui agirait en tant que témoin, que spectateur, mais en s'appropriant illusoirement la paternité de nos actes.
De ce fait, notre inconscient, déterminé par toute une série de contraintes extérieures et génétiques, serait réellement aux commandes.
Parce que de ce que j'ai retenu des cours de S. Dehaene, c'est exactement l'inverse. La conscience joue un rôle prépondérant dans les processus cognitifs.
Dit autrement, la conscience n'est pas un spectateur, c'est un acteur. La conscience peut modifier des processus mentaux subconscients par exemple.
http://eugrafal.free.fr/Lafargue%20Cervea&Psycho.pdfAstract :
La controverse dure depuis longtemps sur la question de savoir si les décisions subjectivement " libres " sont déterminées à l'avance par l'activité cérébrale. Nous avons constaté que le résultat d'une décision peut être codé dans l'activité cérébrale du cortex préfrontal et pariétal jusqu'à 10 s avant qu'elle n'entre dans la conscience. Ce retard reflète vraisemblablement l'exploitation d'un réseau de zones de contrôle de haut niveau qui commencent à préparer une décision à venir bien avant qu'elle ne soit connue.