Forum Sceptique

Lambert85 a écrit : 21 mai 2019, 22:13 Oh non, je m'en tape à un point que tu es incapable d'imaginer.

par Lambert85
18 mars 2008, 09:16
Forum : Sujets de société
Sujet : Autre chose que les astrologues, les sectes, etc.
Réponses : 68
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Re: Autre chose que les astrologues, les sectes, etc.
Ce qui m'a amusé c'est que les conspirationistes qui étaient les premiers à gueuler contre "les vilains américains qui ne voulaient pas adopter le protocole de Kyoto" étaient aussi les premiers à adopter aveuglément les critiques contre le film d'Al Gore.
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En plus de 10 ans, tu n'as pas été capable d'évoluer, j'abandonne, bonne soirée à toi quand même.

Mmmh, relents du kgb, un vrai fan du Che !

Cuba était sous l'emprise de la mafia et du gouvernement américain, son bordel à ciel ouvert. Sa réminiscence est le camp de concentration américain de Guantánamo. La révolution était la seule solution. Une belle démonstration socialiste qui malheureusement s'est travestie en totalitarisme. Si les Américains n'avaient pas été aussi sauvages et déterminés à appauvrir Cuba pour les punir de leur idéologie anti-capitaliste, qui sait comment cette expérience socialiste aurait terminé.

Lambert85 a écrit : 21 mai 2019, 22:35 Mmmh, relents du kgb, un vrai fan du Che !

Je me contrefous du Ché, bien plus que toi !
Sinon, hormis les smileys, les Mdr, les Kikou lol, tu arrives à développer une pensée juste, avec un peu d'humilité ?

DictionnairErroné a écrit : 21 mai 2019, 22:47 qui sait comment cette expérience socialiste aurait terminé.

Comme toutes les autres dictatures communistes ?

Lambert85 a écrit : 21 mai 2019, 23:10

DictionnairErroné a écrit : 21 mai 2019, 22:47 qui sait comment cette expérience socialiste aurait terminé.

Comme toutes les autres dictatures communistes ?

Le capitalisme tue 20 millions de personnes chaque année.

Lambert85 a écrit : 21 mai 2019, 23:10

DictionnairErroné a écrit : 21 mai 2019, 22:47 qui sait comment cette expérience socialiste aurait terminé.

Comme toutes les autres dictatures communistes ?

C'est une probabilité. Mais si nous nous fions au développement récent politique et social cubain, j'ai des doutes sur une survie dictatoriale communiste. D'ailleurs le socialisme n'est pas nécessairement communiste. N'oublions pas la maxime irréfutable "it's all about economic stupid".

Lambert85 a écrit : 21 mai 2019, 23:10

DictionnairErroné a écrit : 21 mai 2019, 22:47 qui sait comment cette expérience socialiste aurait terminé.

Comme toutes les autres dictatures communistes ?

Non, Cuba est une ile, et à l'époque, ça change beaucoup de chose...

Je ne suis pas du tout pro communiste, mais DictionnairErroné n'est pas très loin de la réalité historique. Après qu'il y ait eu des dérives de la part du Che (qui était un grand malade quand même !) ou de Fidèle qui a surement chopé le melon à un moment de l'histoire, comme bon nombre de dirigeants de tous pays (et surement De Gaulle chez nous), ça ne fait guère de doute. Mais la politique appliquée à ce moment de l'histoire était sûrement la seule possible pour garder l'indépendance sous la menace et les représailles américaines qui perdaient leur zone de "jeux" sans mourir de faim sous l'embargo.

Aujourd'hui, nombres de cubains sont de passages dans nos universités européennes et leur vision sur Castro est intéressante, c'est une politique communiste poussée à l'extrême et qui a donné des résultats pas si mauvais que ça pour une fois. Lors de mon séjour là-bas, j'ai été surpris par leur recul et leur sincérité sur ces évènements.

MaisBienSur a écrit : 28 mai 2019, 15:14 Lors de mon séjour là-bas, j'ai été surpris par leur recul et leur sincérité sur ces évènements.

J'aime bien voyager à Cuba et discuter avec les habitants. Cette année en particulier, la question tournait autour de la double monnaie cubaine qui semble faire débat. Une mouvance populaire pour l'abolir.

Sincérité ? Les cubains peuvent parler librement désormais ?
L'embargo américain (stupide) a été mis en place le 3 février 1962 à la suite de nationalisations expropriant des compagnies américaines.

Le gouvernement des États-Unis a initialement soutenu la révolution cubaine, pensant qu'elle n'était pas forcément d'orientation marxiste. Washington reconnait alors le nouveau gouvernement de Manuel Urrutia le 7 janvier 1959, après la fuite de Batista le 1er janvier. Cependant, les relations entre les deux États se sont très vite détériorées. Fidel Castro, qui ne cachait pas son antipathie contre les États-Unis, est désigné Premier ministre en février 1959 et opère un rapprochement avec l'Union soviétique.
Le 4 février 1960, l'Union soviétique signe un accord commercial avec Cuba.

Lambert85 a écrit : 28 mai 2019, 16:09 Sincérité ? Les cubains peuvent parler librement désormais ?

Oui, ils le peuvent, tu irais à Cuba, tu entendrais des discours pro et anti américains.

La dernière génération, qui n'a pas connue directement la révolution, louche sur le confort et l'argent des USA, les plus anciens sont encore dans le respect et la reconnaissance à Fidèle.

Et je répète, il y a des Cubains qui font leurs études en France, donc avec toute liberté pour parler de leur nation.
Il y a aussi ceux qui ont préféré "fuir" de manière plus définitive l'ile. Il est vrai que la gratuité des études là-bas a pour contre-partie l'obligation de travailler pour l'état

Ce n'est pas un paradis, loin de là, mais ils ont choisis une solution qui est ce qu'elle est afin de garantir la nourriture et l'éducation pour tous dans un pays avec très peu de ressources et sous embargo.

Ce sont surtout les émigrés cubains aux Etats-Unis qui refusent la suppression de l'embargo. Tous les pays ne l'appliquent pas, c'est donc surtout une bonne excuse pour le régime castriste.
"En 2012, les États-Unis sont le premier fournisseur de biens alimentaires et agricoles à Cuba, ces secteurs n'étant pas concernés par l'embargo." (wiki)

Lambert85 a écrit : 29 mai 2019, 11:01 "En 2012, les États-Unis sont le premier fournisseur de biens alimentaires et agricoles à Cuba, ces secteurs n'étant pas concernés par l'embargo." (wiki)

Et en parcourant ton lien, je lis aussi ça:

Cependant, depuis le début des années 2000, les exportations de produits alimentaires et de médicaments sont redevenues légales, bien qu’encore soumises à de lourdes restrictions. Les États-Unis sont ainsi redevenus les premiers fournisseurs de produits alimentaires de Cuba et assurent entre 35 et 45 % des importations de nourriture de l'île.

L'histoire de Cuba ne se limite pas depuis les années 2000 mais surtout avant celles-ci.

Ensuite, les autres produits d'importations coûtent un bras ! Voir même les deux ! Par exemple:
La peugeot 508 est à 200 000 Euros !

C’est le conglomérat d’Etat Cimex qui gère à la fois l’importation, la distribution et fixe les prix des voitures. Ceci explique celà !

Avant les magasins étaient vides et quand il y avait un arrivage, il fallait faire la queue. Maintenant les magasins se remplissent mais ils ne peuvent pas se le payer.

Cuba 60 ans après la révolution : un nouvel idéal à construire

À Cuba, alors que le capitalisme étend ses tentacules et que l'héritage du régime cubain s'étiole, les jeunes ont l'impression de vivre un moment de bascule et de transformation profonde de la société. Les mêmes questions qu’en 1959 sont à nouveau posées.

Le Canada et l’Union européenne ont promis de résister aux nouvelles sanctions de Washington contre les investisseurs à Cuba.

Ottawa et Bruxelles ont eu beau, depuis le début de l’année, multiplier les démarches pour faire changer d’avis la Maison-Blanche, le gouvernement Trump a quand même donné suite, mercredi, à sa menace d’appliquer une mesure suspendue depuis deux décennies et exposant les compagnies étrangères faisant affaire dans l’île à des milliers de poursuites pour plusieurs milliards.

Sanctions contre Cuba: les mesures américaines se répercutent au Québec

Les entreprises propriétaires d'actifs à Cuba se retrouvent surtout dans les secteurs des mines, de l'énergie, du tourisme, de l'alimentaire et des transports, selon Mme Lussier.

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Les nationalisations cubaines nées d'une même idéologie se sont étendues par une nécessité inéluctable.