C'est fascinant tellement c'est absurde. Pas étonnant que certains préfèrent se taire.Kraepelin a écrit : 02 oct. 2021, 18:57
2. Le pouvoir de la langue: Pour le woke, en enlevant les mots « méchants » on purge la société, on efface les injustices que ces mots décrivent.Dans la pensée postmoderne, le langage est considéré comme ayant un énorme pouvoir de contrôle sur la société et la façon dont nous pensons et est donc intrinsèquement dangereux. Il est également considéré comme un moyen peu fiable de produire et de transmettre des connaissances. De plus, pour eux, le sens du locuteur n'a pas plus d'autorité que l'interprétation de l'auditeur et l'intention ne peut donc pas l'emporter sur l'impact. Par exemple, si quelqu'un dit «qu'il y a certaines caractéristiques d'une culture qui peuvent générer des problèmes», et que l’auditeur choisit d'interpréter cette déclaration comme une insulte à propos de l'infériorité de cette culture et qu’il s'en offense, il n'y a pas de place pour insister sur le fait que l’offense découle d'une mauvaise compréhension de ce qui a été dit. Les intentions de l'auteur ne sont pas pertinentes, quand elles peuvent être connues.SpoilerAffichero Dans la pensée postmoderne, le langage est considéré comme ayant un énorme pouvoir de contrôle sur la société et la façon dont nous pensons et est donc intrinsèquement dangereux. Il est également considéré comme un moyen peu fiable de produire et de transmettre des connaissances. De plus, pour eux, le sens du locuteur n'a pas plus d'autorité que l'interprétation de l'auditeur et l'intention ne peut donc pas l'emporter sur l'impact. Par exemple, si quelqu'un dit «qu'il y a certaines caractéristiques d'une culture qui peuvent générer des problèmes», et que l’auditeur choisit d'interpréter cette déclaration comme une insulte à propos de l'infériorité de cette culture et qu’il s'en offense, il n'y a pas de place pour insister sur le fait que l’offense découle d'une mauvaise compréhension de ce qui a été dit. Les intentions de l'auteur ne sont pas pertinentes, quand elles peuvent être connues. Par conséquent, puisque les discours sont censés créer et maintenir l'oppression, ils doivent être soigneusement surveillés et déconstruits. Cela a des implications évidentes pour l'action morale et politique. La réponse postmoderniste la plus courante à cette situation est de chercher les incohérences internes (aporie) dans lesquelles un texte se contredit et examiner les mots d’assez près pour en faire le procès en fonction de son propre agenda politique. Dans la pratique, les approches déconstructives du langage ressemblent donc beaucoup à des pinaillages sur les mots afin de passer délibérément à côté de l'essentiel [cette dernière phrase est de Pluckrose & Lindsay].
Par exemple, si un prof parle d'un singe (dans un cours de primatologie disons), un élève pourrait se sentir insulté, blessé, parce que dans son ressenti personnel subjectif trop de personnes racisés ont été insultées avec l'utilisation de ce mot et l'intention du prof n'a pas d'importance (il aurait dû utiliser le mot en ''s'').

