C'est vrai que la junte birmane est si rationnelle... les soldats passent leur temps à lire des bouquins de Steven Pinker et ça leur donne envie de refuser de l'aide humanitaire.
Et que dire des tempêtes tropicales? Nécessairement envoyées par le Complot Athée International...
Mais qui parle de rationnel ou d'Athée? Il n'y a pas dans le monde les gentils rationnels et les méchants religieux, le monde n'est pas manichéen.
En faisant de la religion le responsable de tout les mots et en l'opposant à la science, ultime recours de l'humanité, vous ne valez pas mieux que les zozos qui réduisent le 11/09 à un complot. La réalité est plus complexe et c'est donner trop d'importance à la Bibile ou au Coran, et prendre ceux qui les lisent pour des abrutis que d'en faire une unique cause des malheurs.
La religion est l'ingrédient essentiel des tyrans; la religion fournit une légitimité apparente aux atrocités.
Pas tant que ça. La religion chrétienne, par exemple, c'est beaucoup battu au moyen-âge, pour diminuer la violence de la société, en instituant la "paix de Dieu", le droit d'asile et en réprouvant sévèrement les actes de violences gratuites.
EN désespoir de cause, voyant que ça ne suffisait pas et que la peur de l'enfer n'arrêtait pas les barons, ducs et autre qui se tapaient dessus, les clercs ont eu l'idée de lancer les croisades pour éloigné et canaliser cette violence vers les pays d'islam, ennemi héréditaire.
Bon, je ne cache pas qu'il y avait aussi des intérêts économiques en jeu aussi, mais c'est ce que je disais, tout est toujours plus complexe que ce qu'on en voit au premier abord.
Pour ce qui est des tyrans, ce n'est pas si vrai que ça. Les empereurs romains, par exemple, était légitimé par le fait qu'il était vertueux (au sens des vertu romaines) et par un cadre institutionnel républicain. La religion n'entrait pas vraiment en ligne de compte pour légitimer leur pouvoir.
Idem au haut moyen-âge. Un grand nombre de rois d'occident n'était pas légitimé par la religion puisque la monarchie de droit divin est une invention de la fin du moyen-âge, invention qui n'est pas de l'Eglise d'ailleurs, mais qui sera accepté comme telle pour facilité l'unification des royaumes autour des rois et lutter contre la propagation des hérésies selon le principe "un roi, une foi, une loi".
En fait, jusqu'à tardivement, les rois était soi élus par les grand du royaume, soit héréditaires mais avec en fait très peu d'influence. Il n'y a guerre que le roi de France qui était sacré, mais c'est une stratégie de la part du roi que de s'allier à la religion pour se donner une aura supplémentaire et éviter d'être bouffer par les seigneurs du royaume, et surtout éviter que son royaume n'éclate. Ce que le Saint empereur germanique ne saura pas faire, malgré sa légitimité religieuse plus importante, mais dont ses propres vassaux vont allègrement se moquer quand ils vont progressivement faire imploser le pays.
De plus, la religion a moins été une légitimation qu'une réalité modulable, puisqu'elle n'a pas cesser de s'adapter à la société au fur et à mesure du moyen-âge, en changeant ses dogmes pour éviter que les nouveaux acteurs sociaux (les guerriers au début du moyen-âge, les marchants vers la moitié) ne soit touché par la condamnation canonique et puisse exercé leur métier sans être trop inquiété par les interdits religieux
Le fait que la religions soit sclérosé autour d'un vieux dogme est une chose récente en fait et
De plus, qu'est-ce que c'est que cette condescendance vis-à-vis des pays islamique en disant: archaisme des lois?
Il n'y a pas d'un coté les civilisés orientaux et de l'autre les obscurantiste coranique, le fait que l'occident ai rompu avec la religion comme fondement du pouvoir de ses dirigeants ne l'a pas empêcher de commettre aussi des atrocités. Et pour analyser un pays, il faut considéré son aspect culturel et son aspect social, sans à priori venant de notre propre culture, sinon on se position dans une posture inférieur/supérieur.
Je m'étonne de voir que des gens qui croient fermement en l'évolution croit au progrès pour les civilisation et les considèrent mieux/moins bien que d'autre.
L'humain ne fait pas de progrès, il évolue et change sa composante culturelle. Ce qu'on pense être le summum du bien commun à une époque peux être détesté plus tard et considéré comme archaïque, puis revenir sur le devant de la scène dans une époque suivante. Tout est une question d'évolution des cultures et des sociétés.
Il faudrait compter les morts dont le religion est responsable non seulement par massacre direct, mais également par prescription sur ses fidèles.
C'est absurde, est-ce que tu va compter le nombre de mort à cause de la démocratie? Le nombre est certes, considérablement moins élevé, mais il existe quand même.
De plus, la religion, c'est vague, est-ce que tu inclue la religion européenne d'aujourd'hui, détaché de l'Etat, ou celle d'hier, qui avait un pouvoir politique, ou celle d'avant encore, qui était le ciment de la cité grecque ou romain?
A moins que tu ne compte les religions d'asie, qui sont à la fois des courants philosophiques et des courants religieux?
Ou alors compte tu les religions animistes d'afrique, qui sont d'avantage des croyances personnelles qui soudent les groupes sociaux que des religions organisés?
A moins que tu ne les comptes toutes à la fois, ne considérant pas dans ton équation que chacune est imbriqué dans une situation sociale différente, vit de références culturelles différentes?