Vous aviez réellement besoin de faire une si longue tartine décousu pour simplement dire que vous n'êtes pas d'accord sans, en plus, apporter de réels arguments?
Bref, je ne commenterais pas tout, c'est une diatribe habituelle sur "bouhou, les sceptiques sont sectaires et méchants" bref, un classique.
erazorhead a écrit :Il est amusant de voir à quel point vous vous évertuez à prédire l’avenir vous aussi, seriez-vous dans le secret des dieux ? « il ne se passera rien… » Quelle certitude avez-vous…
La certitude qu'il ne se passera rien de ce qui est prévu par les findumondiste mayas. Après, il peut se passer plein de choses en 2012 qui soit catastrophique, par exemple, en France, on a de grande chance de voir Sarkozy réélu, et c'est une catastrophe autrement plus grave que la fin du monde des mayas

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Cela dit, on peut-être certain:
-que Nibiru ne viendra pas percuter la terre
-que la fin du cycle ne signifie pas la fin du monde magique telle que supposé dans les légendes, tout bêtement parce qu'il n'y a pas eu non plus de fin du monde au début du cycle, soit au environ de l'an -3000
-que le champ magnétisme terrestre ne changera pas de sens précisement le 21 décembre 2012
-que les ET ne viendront pas prendre les raélien
-que Dieu ne détruira pas la terre.
De ça, on peut être sur, ou presque sur. A mon sens, le plus probable dans ces improbables c'est le coup des ET.
Est-il insensé de penser que nous pouvons vivre une époque où la « fin » de notre civilisation se profile ?
Insensé, non, utile, probablement pas.
En fait, au regard de l'histoire, on sait que la peur de la fin du monde et de la décadence de la civilisation est un lieu commun que l'on retrouve fréquemment dans les cultures ayant conscience d'elle même.
Par exemple, l'occupation grecque, puis romaine de la Palestine a entrainé chez les juifs l'apparition d'une littérature apocalyptique et plus tard d'un messianisme fort dont nous somme encore aujourd'hui fortement imprégné, puisque le christiannisme n'est qu'un courant messianique qui a réussi, parmi des dizaines qui n'ont pas eu d'importance et l'apocalypse de la Bible est l'un des derniers récits d'apocalypse en date parmi des dizaines.
Idem, les élites romaines, au moment des guerres civiles de la fin du premier siècle av JC, avaient une tendance à envisager la décadence et la fin de leur civilisation. On retrouve la même chose plusieurs fois sous l'empire, notamment au moment des grands troubles du IIIème siècle, qui conduisent à une littérature mettant en scène le chaos et la fin de l'empire, alors qu'on sait aujourd'hui, que même grave, les problème n'étaient pas aussi catastrophiques que le disent les récits (certains, par exemple, disent que des régions entières, tombées dans l'anarchie, avaient arrêté de commercer pour passer au troc, faute d'échange à grande échelle, or, on sait aujourd'hui que c'est faux et que si troc il y a eu, c'était très local et l'on n'est même pas certain qu'il ne s'agissait pas de pratiques courantes non lié à la crise)
Idem au moyen-âge, où l'on a plusieurs fois des peurs de fin du monde et de fin du royaume. La grande peste, par exemple, à provoqué un réel traumatisme, mais n'a pas elle même détruit la civilisation chrétienne médiévale, elle a juste contribué à une évolution forte des modèles de la société.
Tout ça pour dire qu'envisager la fin de la civilisation est très courant et peu réel. La fin d'une civilisation n'est jamais un évènement brutal conduisant à un chaos façon Mad Max et même, actuellement, en cas de conflit nucléaire, à moins qu'ils soient réellement généralisé (que ça pête absolument partout) il y a peu de chance que cela entraine une chute brutale des civilisations.
En réalité, la plupart des civilisations se terminent quand les historiens décident qu'il y a une coupure, mais pour les contemporains, la rupture n'est pas senti. Il y a évidement des facteurs qui introduisent un grand bouleversement de la société, mais lorsque vient le moment de reconstruire, au final, on prend exemple sur la société d'avant et donc, on essaie de perpetuer la civilisation, sans avoir conscience qu'il y a eu rupture et qu'on évolue maintenant dans un monde différent.
Actuellement, par exemple, on a encore l'impression d'être dans une continuité par rapport à la civilisation tel qu'elle était au moment de l'industrialisation, et qu'on est sa suite décadente, mais en réalité, on pourrait presque envisager que la civilisation de maintenant n'est plus la même que la civilisation du début de l'industrie et du début du XXème, tant les changements sont importants, les deux guerres mondiales et surtout, la guerre froide et sa peur de l'apocalypse nucléaire, ayant profondément changé la société et sa culture.
Est-il aujourd’hui insensé de penser que l’espèce humaine n’est pas la seule espèce intelligente sur la planète ? Faut-il que nous nous croyions si supérieur pour pouvoir douter de l’existence d’être plus avancés technologiquement que nous ? Ah mais bien sur, nous ne les voyons pas alors ils n’existent pas. Je suis cependant persuadé qu’avec votre très grand savoir vous avez du entendre parler de « choc de civilisations ».
Je pense que vous vouliez dire "dans l'univers" et non "sur la planète". A moins que vous considériez qu'il existe des infra-terrien ou des atlantes, ou des reptiliens, mais alors là, je doute qu'on puisse faire quelque chose pour vous.
Quand bien même, je ne vois pas le rapport avec le choc des civilisations (théorie au combien apprécié depuis une vingtaine d'années par le grand public et qui, en fait n'a pas l'air d'être si vrai qu'on l'a pensé.)
Mais alors, si l’on s’évertue à croire qu’à ce que l’on peut voir ou prouver, notre ouverture d’esprit doit s’en trouver assez limitée non ?
Il faut bien fixer des limites quelque part, non, sinon on peut très bien admettre que Raël a raison, que les licornes existent.
Je préfère avoir une ouverture d'esprit avec un péage qui laisse passer le rationnel et repousse ce qui ne l'est pas plutôt qu'une entrée libre où peut se pointer n'importe quoi.
Allez je vais en citer une petite d’Einstein quand même, j’l’aime bien : « La religion sans science est aveugle, la science sans religion est boiteuse »
Moi je cites une petite de mon boulanger: La religion, c'est pour les cons.
Je ne sais pas si mon boulanger à raison, mais à votre avis, Einstein s'y connait plus que lui en religion ? Parce qu'autant que je le sache, il me semblait qu'il était physicien.
Mais ce que l’ont ressent beaucoup dans vos propos, c’est surtout du mépris envers les gens qui se permettent d’émettre des avis contraires aux vôtres ou même qui pourraient croire en un hypothétique apocalypse ou changement de civilisation, âge d’or, ou que sais-je encore ? Naïfs sont-ils ?!
Oui, sans aucun doute, en tout cas pour l'histoire de 2012, c'est effectivement être un très grand naïf que d'y croire, parce que la chose est très facile à démonter.
Comment cela pourrait-il arriver, ca n’est jamais arrivé dans l’histoire connue de l’humanité n’est-ce pas ?
Ba non, à ce qu'on sache, il n'y a encore jamais eu de fin du monde, ni d'effondrement brutal de civilisation ne laissant rien derrière. Des effondrements de structures politiques, oui, il y en a eu, mais la civilisation, ce n'est pas que la politique ou les politiques d'une population.
je prendrais comme exemple Darwin et sa théorie de l’évolution, qui reste toujours une théorie mais que l’on nous décrit comme une vérité absolu, pourquoi n’est-ce pas passé au stade de loi ?
Et bien c'est un très mauvais exemple qui tient de deux confusions:
-Confusion entre théorie scientifique et théorie en générale. Une théorie en générale est une idée utilisé pour expliquer des faits, sans rien pour la prouver. En science, on parle d'hypothèse dans ce cas. Une théorie, est, en science, une hypothèse prouvé. Donc la théorie de l'évolution reste une théorie, au même titre que la théorie de la relativité restreinte ou générale. Evidement, la confusion entre le langage scientifique et commun amène certaines hypothèses à se voir nommer théorie alors qu'elles ne devraient pas, comme la théorie des cordes, et inversement, certaines lois ou principes qui sont des théories mais sont appelés autrement.
-Confusion entre la théorie et le fait qu'elle explique. Ce dont on est sur, actuellement, ce n'est pas de la théorie de l'évolution, mais de l'évolution elle même. On sait, actuellement, qu'il y a eu et qu'il y a encore une évolution des éléments biologiques. Ca, c'est un fait, et les faits ne mentent pas.
La théorie, elle, est vraie, jusqu'à preuve du contraire, donc, on en est sur, mais ce n'est pas une certitude absolue. En fait, pour l'évolution, on n'en est même pas sur, puisqu'il y a plusieurs théories de l'évolution qui cherchent à expliquer le phénomène.
Mais ce qui est réel, par contre, c'est le fait de l'évolution, qui est présenté comme une vérité.
Vous ne m’en voudrez pas si je me permets de douter.
Si vous doutez raisonnablement, oui, sinon Denis vous donnera un coups dans le tibia.
De douter sur nos origines
Les origines de quoi? De l'humain? Bien vous pouvez doutez, mais on est quand même presque sur que l'humain est un primate qui a évolué à partir d'un ancêtre commun avec les autres primates, plus spécifiquement d'un ancêtre commun avec le chimpanzé et plus spécifiquement encore, d'un ancêtre commun avec les autres espèces d'Homo.
Après, on n'a pas forcement découvert tous les cousins évolutifs qui existent, mais on a de bonne certitude sur ce qui c'est passé.
Si c'est l'origine de la vie, là, on est déjà beaucoup moins sur, mais rien n'indique pour le moment qu'il y a ait la griffe d'un créateur marquer sur les premières cellules. En tout cas, si ce créateur existent, il n'a pas laissé de trace, donc tant qu'il ne vient pas, on ne pourra pas savoir s'il est responsable et il est donc plus profitable scientifiquement de faire comme s'il n'était pas là, quitte à arriver dans une impasse (parce que si on fait comme s'il était là, on arrive immédiatement dans une impasse.)
de douter sur ce qui se passera en 2012
Personne ne pouvant connaître le futur, c'est normal, mais croire que les mayas ont prédit quelque chose, là, ça l'est moins. Ce serait d'ailleurs illogiques de revendiquer que l'on ne peut avoir aucune certitude sur le futur et quand même pensée que les mayas ou un prophètes quelconque en a eu.
J’aimerais connaitre le pourcentage de la population qui ne croyait pas aux camps de concentration à la fin seconde guère mondiale ? Puis-je espérer trouver réponse à cette question ?
Il y a peu de chance qu'on puisse établir une statistique maintenant, malgré tout, le pourcentage ne devaient pas être très élevé en dehors de l'Allemagne, étant donné que ce n'était quand même pas une chose dont Hitler faisait l'annonce publique.
L'Allemagne Nazie étant un état totalitaire, l'information était filtré et le pays était pas mal fermé aux étrangers, donc il était plutôt difficile de savoir ce qui s'y tramait. Cela dit, ça n'a pas empêcher les alliés de la savoir.
Si on prend la faible population au courant, à l'échelle de l'Europe, voir du monde, je pense que le pourcentage de gens qui n'y ont pas cru doit à peu près être mis en corrélation avec l'éloignement de cette population des affaires Allemandes et de l'idéologie Allemande.
Par exemple, il y a peu de chance qu'un paysan de la Creuse, qui l'apprendrait par hasard, entre deux ramassages de foin, y croit, sans preuve. A l'inverse, un fonctionnaire de police Français, arrêtant des juifs et apprenant ensuite qu'ils sont envoyé dans des camps, à plus de chance d'y croire.
Cela dit, je ne saisi pas tellement la pertinence de la question.
L’histoire n’est qu’un mensonge en sursis…
Oui, on sait, la vérité est tailleur.
Honnêtement, vous ne partez pas gagnant pour vous faire une idée réaliste du monde si vous considérez que tout est mensonges ou complot. Je vous encouragerais bien à lire un peu de sociologie sur les phénomènes sociaux et l'holisme social, histoire de chasser un peu les épouvantails du complot, mais bon...
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)