La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

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jpm
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#151

Message par jpm » 10 mai 2010, 09:40

Dédale:
Evitez-moi les réponses pompeuses, je vous prie.

Il est de fait que :
- la cosmogonie n'est pas une science. C'est un paradigme aussi bien constitué de paramètres recevables que de dogmes infondés et sybillins.
- La cosmologie est une science, ou plutôt un paradigme scientifique qui existe en raison d'un questionnement justifié par l'étude du monde, du cosmos, de l'univers.

Vous proposez de comparer alors comparez, mais autant vous dire que vous vous lancez sur un terrain glissant.
Vous n'avez pas pris en compte la finalité de votre paradigme : la cosmogonie n'a pas de finalité, alors que la cosmologie en a une : celle de comprendre le monde, tout simplement.

A quoi sert-il d'interpréter, de sur-analyser, une parole - celle d'un soi-disant Moïse, d'un ancien texte qui a emprunté de ci de là, des fragments de doctrines? Doit-on décomposer et décrypter les mots lettre à lettre pour trouver un sens, quelques équivalences ou principes calculatoires camouflés? Ce n'est pas là une approche scientifique ou pré-scientifique, c'est une approche pathologique.


[/quote]


Bonjour,

Vous ne semblez ou vous ne voulez pas comprendre ma demande liée à l'objet du post original:
Vous avez fait appel à la science de l'école ionienne. For bien; comparons alors les nombres et plus exactement les proportions cités par Anaximandre dans sa cosmogonie, essayons d'en trouver la nature (métrologie), cela avec les nombres et proportions du Sepher.

Ps: D'ailleurs connaissez-vous ces nombres ?

dedale
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#152

Message par dedale » 11 mai 2010, 18:17

salut,
Vous ne semblez ou vous ne voulez pas comprendre ma demande liée à l'objet du post original:
Post original :
Les nombres, dans la Genèse dite de Moïse, Sepher Beraeshith ou Livre du Principe, retiennent l'attention à travers l'évocation des jours, 1 à 6, puis 7 au terme duquel le processus créatif trouve son accomplissement. Poursuivant la lecture, - chapitre V: la descendance d'Adam livre une suite chaotique et surréaliste de nombres, plongeant le lecteur dans un scepticisme croissant vis-à-vis d'un texte brandi comme représentant une vérité scientifique.

La Genèse dite de Moïse affirme au gré des traductions - Au commencement.
Le lecteur entend le Temps et calcule la suite des jours, ceux de la création sur la notion de durée. Mais le Temps est-il la durée? rien n'est plus évident moins évident, rien n'est moins évident.

Le temps par son nombre, ses nombres à l'instar de nos cartes météo actuelles, était-il déjà chargé de qualités?


http://jeanpaulmarlot.free.fr/qualites_des_nombres.html
Il est bien question de qualité des nombres. C'est bien vous qui initialisez le sujet et c'est à cela que je réagis. Le notions liées à la qualité des nombres ne sont pas une exclusivité du Sepher Beraeshith et ont beaucoup évolué avec le temps. Nul besoin de rentrer dans des calculs considérés aujourd'hui comme théosophiques avant d'avoir éclairci cela.

Théosophique, ce n'est pas péjoratif, cela signifie simplement que nos anciens considéraient l'Ecriture - hiéroglyphique, alphabétiforme ou numérale - comme une science. Et la science était considérée comme divine, une connaissance sacrée, dont l'autorité relevait d'un caractère dogmatique, une vérité s'imposant par des voies hiérarchiques politicoreligieuses, traditionnelles, mythologiques ou mystagogiques, idéologiques.

quand vous dites par exemple : chapitre V: la descendance d'Adam livre une suite chaotique et surréaliste de nombres, plongeant le lecteur dans un scepticisme croissant vis-à-vis d'un texte brandi comme représentant une vérité scientifique.
Il s'agit d'une vérité dogmatique. Nuance. Dans les sciences, il n'y a pas de "vérité".

(je n'ai pas le temps de continuer mais je poursuivrais)

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jpm
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#153

Message par jpm » 11 mai 2010, 19:08

dedale a écrit :salut,
Vous ne semblez ou vous ne voulez pas comprendre ma demande liée à l'objet du post original:
Post original :
Les nombres, dans la Genèse dite de Moïse, Sepher Beraeshith ou Livre du Principe, retiennent l'attention à travers l'évocation des jours, 1 à 6, puis 7 au terme duquel le processus créatif trouve son accomplissement. Poursuivant la lecture, - chapitre V: la descendance d'Adam livre une suite chaotique et surréaliste de nombres, plongeant le lecteur dans un scepticisme croissant vis-à-vis d'un texte brandi comme représentant une vérité scientifique.

La Genèse dite de Moïse affirme au gré des traductions - Au commencement.
Le lecteur entend le Temps et calcule la suite des jours, ceux de la création sur la notion de durée. Mais le Temps est-il la durée? rien n'est plus évident moins évident, rien n'est moins évident.

Le temps par son nombre, ses nombres à l'instar de nos cartes météo actuelles, était-il déjà chargé de qualités?


http://jeanpaulmarlot.free.fr/qualites_des_nombres.html
Il est bien question de qualité des nombres. C'est bien vous qui initialisez le sujet et c'est à cela que je réagis. Le notions liées à la qualité des nombres ne sont pas une exclusivité du Sepher Beraeshith et ont beaucoup évolué avec le temps. Nul besoin de rentrer dans des calculs considérés aujourd'hui comme théosophiques avant d'avoir éclairci cela.

Théosophique, ce n'est pas péjoratif, cela signifie simplement que nos anciens considéraient l'Ecriture - hiéroglyphique, alphabétiforme ou numérale - comme une science. Et la science était considérée comme divine, une connaissance sacrée, dont l'autorité relevait d'un caractère dogmatique, une vérité s'imposant par des voies hiérarchiques politicoreligieuses, traditionnelles, mythologiques ou mystagogiques, idéologiques.

quand vous dites par exemple : chapitre V: la descendance d'Adam livre une suite chaotique et surréaliste de nombres, plongeant le lecteur dans un scepticisme croissant vis-à-vis d'un texte brandi comme représentant une vérité scientifique.
Il s'agit d'une vérité dogmatique. Nuance. Dans les sciences, il n'y a pas de "vérité".

(je n'ai pas le temps de continuer mais je poursuivrais)
Bonjour,

Je n'initie rien du tout, vous citiez l'école ionienne comme référence , celle du début de la pensée scientifique. de là je souhaite comparer avec vous , les nombres et proportions , ceux relatifs à la cosmogonie d'Anaximandre (repris en particulier par Aristote, in Physique), avec ceux de Sepher.

En êtes-vous capable? , il est permis d'en douter tant vous freiner des quatre fers.
Il est paradoxal de surprendre une personne se réclamant de la pensée rationnelle choisir éviter un débat dans lequel, tout joue en sa faveur.
Courage, fuyez.....

Ps: sans vous (très certainement), comme interlocuteur, je compte initier, dans ce forum le thème suivant: La cosmogonie d'Anaximandre relève t'elle de l'esprit scientifique?

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