Re: Détruire la race humaine.
Publié : 08 mars 2020, 11:51
Du coup j'avais pas vu le message de Unptitgab, mais il aborde le 2 ème point important. Les moyens de production nécessaires (en personnes et force de travail mécanique).
J'ai eu la même pensée que toi par rapport au régime équilibré. Non eux ne prétendent pas que 10% suffirait mais 1% ^^unptitgab a écrit : 08 mars 2020, 11:41Ben oui c'est bien connu pour manger, même végan, il ne faut pas d'oléagineux, de céréales, ni de fruits qui ne sont pas produits par du maraîchage. Que leur estimation est complètement bidon si elle se base sur le fait d'avoir 70 clients hebdomadaires, juste pour rappel le type d'agriculture pratiqué par ces maraîchers est proche de ce que l'on trouvait en France jusqu'à la fin des années 40 où il fallait 50% de la population active pour produire la consommation nationale et eux arrive à prétendre que seul 10% serait suffisant, soit les paysans étaient des cons finis pour n'avoir pas su améliorer leurs rendements avec du tout renouvelable, soit ces maraîchers de Soudan n'ont aucune notion de réalisme.shisha a écrit : 08 mars 2020, 10:57
Oui, mais l'article dit aussi :Si le village de Soudan (2 000 habitants) ne se nourrissait que de légumes et de légumineuses, il faudrait 10 maraîchers comme nous.
Aujourd'hui en France, on consomme en moyenne 3200 cal / jour. (2350 "idéal" avec un régime équilibré, hors sportifs)miraye a écrit : 08 mars 2020, 11:44 C'est pour ça que je demandais si quelqu'un avait des chiffres pour les differentes méthodes.
En même temps là où il y a de la vigne c'est que pas grand chose d'autre peut pousser à part des oliviers si le climat le permet.Inso a écrit : 08 mars 2020, 13:36 Si on enlève également tous les produits agricoles non nécessaires à la nutrition (vigne, houblon...). On pourra effectivement nourrir plus de personnes par hectare![]()
On voit que tu ne connais pas la permacultureunptitgab a écrit : 08 mars 2020, 14:53 En même temps là où il y a de la vigne c'est que pas grand chose d'autre peut pousser à part des oliviers si le climat le permet.
Juste quelques chiffres clés:Plutôt que de discuter du cas particulier (mais intéressant) des apports protéiniques des légumineuses, je préfère un rapide bilan global :
Bilan végan (bio sans élevage) :
+ 40% surface agricole arable
-35% rendement si bio sans élevage (et je suis gentil) sur les 60% de terre arables restantes et sur les 40% nouvelles.
Soit une amélioration de production de nourriture de 8% (de 60 à 65)
Mais il faut compter la perte de nourriture liée à la production de produits animaux (25% des besoins journaliers moyen au niveau mondial). Donc il faudra compenser et produire 33% de produits agricoles en plus (ce qui ne sera pas possible sans gagner des terres sur les forêts et zones sauvages).
Soit environ Moins 25% de production alimentaire, si tout va bien.
Bilan flexitarien (agriculture raisonnée, voir mes posts précédents) :
+ 40% surface agricole arable
- 15% rendement agriculture raisonnée
Soit une amélioration de 41% (de 60 à 85)
Mois 15% des besoins journaliers en produits animaux (env. 10% des besoins journaliers sans élevage industriel), réduits de , mais disponibles.
Bilan de production global à surface cultivée identique :
Agriculture végane : - 25%
Agriculture raisonnée : + 25%
C'est pas moi qui vais te dire quelque chose sur cela ^^Désolé du pavé... ...
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- Sans ré-évoquer la possibilité de faire des moyennes, ta critique peut également s'appliquer pour l'élevage de manière générale (mais je pense que tu le sais déjà vu tes précédents messages). En effet, la nourriture des animaux pour une surface donnée peut être moindre selon les terres.je me dis qu'on donne l'impression que toutes les terres arables mondiales sont semblables à celles qu'on peut voir en France (même niveaux de rendement, même choix possibles de cultures...)
Dans ce cas ça change les choses (j'avais compris en bio).shisha a écrit : 10 mars 2020, 10:00 Faire intervenir les intrans chimiques et les bio-technologies peut également s'appliquer pour la culture vege donc cela s'annule.
Euh, pour moi il n'y a aucun impact. ce ne sont pas globalement les mêmes bactéries dans le sol et dans le microbiote intestinal il me semble.shisha a écrit : 10 mars 2020, 10:00- J'aimerais bien avoir ton point de vu sur ce que j'ai dis par rapport aux selles dans un de mes messages, ne penses tu pas que si les boues sont si inefficaces c'est parce que les bactéries sont mortes alors que dans les selles, elles sont vivantes ?
Euh, je ne sais pas. Pour comparer, il faudrait avoir les valeurs en matière sèches et les teneurs relatives en nutriments équivalents (NPK).shisha a écrit : 10 mars 2020, 10:00- Que penses tu de la proposition de rendre cm par cm tous les nutriments absorbés sur la terre agricole de manière optimale ?
Je n'ai pas assez de chiffres (équivalent nutriments des différents amendements en particulier, et besoins des différentes terres) pour faire une estimation.shisha a écrit : 10 mars 2020, 10:00A cela tu rajoutes les parties végétales non comestibles en couverture vegetale pour les vers de terres/bactéries et ainsi tu réintègres la totalité des nutriments, et n'a donc en théorie ni besoin de la chimie ni de l'élevage.
Ça, ça ne va pas marcher je pense. (et je ne parle pas des résistances culturelles à l'utilisation des cadavres)shisha a écrit : 10 mars 2020, 10:00Pour les risques sanitaires et la logistique, j'ai proposé que les cadavres soient transformés en humus et qu'avec les selles, ils soient amenés dans les fermes les + proches (du moins répartition intelligente de la quantité) et que pour éviter les risques sanitaires, ces engrais servent à faire pousser des arbres dans la ferme (et ou dans des zones spécifiques) et que ces derniers soient transformés en BFR et ainsi de suite.
La volonté politique, c'est décider (et accompagner) des orientations (dans notre cas, de réduire les élevages industriels, de mieux respecter la biodiversité, d'améliorer l'agriculture raisonnée).shisha a écrit : 10 mars 2020, 10:00Ne penses tu pas que cela serait un modèle durable et pas trop compliqué à mettre en place si il y avait une volonté politique?
Je vais tenter de démontrer pourquoi cela va suffire.Je n'ai pas assez de chiffres (équivalent nutriments des différents amendements en particulier, et besoins des différentes terres) pour faire une estimation.
Mais je pense (au vu des consommations actuelles et au pifomètre) que ça ne va pas suffire et de loin.
Les résultats de l'étude, publiés dans la revue Environnement Science and Technology, montrent que quand l'urine est stockée pendant un certain temps, elle ne peut transmettre et propager une résistance aux antibiotiques. L'urine peut donc être utilisée sans crainte comme engrais, à condition qu'elle soit vieillie.
Notre urine serait bien plus saine que l'urine des animaux d'élevage utilisée couramment dans les engrais organiques. Cette dernière serait 100 à 10.000 fois plus chargée en antibiotiques que la nôtre.
De plus, selon les scientifiques à l'origine de cette étude, environ 330 tonnes d'azote et 20 tonnes de phosphore par jour pourraient être récupérées si 10% de la population américaine collectait son urine. Les réserves mondiales de phosphore sont quasi épuisées et non renouvelables, et les déchets corporels pourraient être à l'avenir l'une des dernières sources naturelles où l'on pourrait s'en procurer.
Enfin, l'utilisation d'urine dans les cultures permet de diminuer les importations de pétrole pour fabriquer les engrais de synthèse et réduire la consommation d'eau potable.
Environ 30% de notre consommation d'eau potable part dans les toilettes. Récupérer l'urine pourrait aider à éviter ce gaspillage.
Pour 1 million d'hectares de culture de blé (environ 160 gramme de blé par jour par perso ce qui correspond à deux portions) = il faudrait 84 millions de kilos d'azoteEn France, la consommation actuelle d’azote est de 84,6 kg par hectare et par an (valeur de 2013)
Soit 2,75 gramme/0.00275k de phosphore par kilo de foin.Ainsi, 10 kg de « bon » foin de prairie apportent 60 g de calcium et 30 g de phosphore. Le rapport est donc de 60:30 = 2. C’est bien pour une poulinière, un peu élevé pour les autres chevaux.
D’un autre côté, 10 kg de « bon » foin dactyle apporteront 30 g de calcium et 25 g de phosphore.
Ok, autre petite question si tu sais, pourquoi est-ce que les selles des animaux d'élevage ne sont pas risqués et les nôtres oui? A moins qu'elles soient risquées, et qu'on prenne le risque?Euh, pour moi il n'y a aucun impact
https://agriculture-de-conservation.com ... outil.htmlil faut entre 10 à 50 T/Ha sur culture
Les essais réalisés en grandes cultures en Belgique ont montré que 1m3 de BRF produisait 75 kg d’humus, soit 7,5 t/ha d’humus pour un apport de 100m3, qui se formera dans un délai de deux ans après incorporation ! On estime qu’un tel volume correspond à dix ans d’apport de fumier
Oka couche de paillage augmente beaucoup la main d’œuvre (semis manuel par exemple).
100m3 de bois c'est à peu près ce qu'une forêt produit en 40 ans, pas très écolo la déforestation comme technique.shisha a écrit : 11 mars 2020, 12:00 https://agriculture-de-conservation.com ... outil.html
D'après une expérimentation qui a été réalisé en Belgique, il en faudrait 7.5 tonnes par hectare :Les essais réalisés en grandes cultures en Belgique ont montré que 1m3 de BRF produisait 75 kg d’humus, soit 7,5 t/ha d’humus pour un apport de 100m3, qui se formera dans un délai de deux ans après incorporation ! On estime qu’un tel volume correspond à dix ans d’apport de fumier
Comme pour les déchets, un chiotte jaune, un marron et interdiction de pisser sous la douche.
Mes impôts servent en partie à payer ton clavier qui n’a pas les accents bien placés alors que je ne cautionne pas.shisha a écrit : 11 mars 2020, 14:19 Celui qui paye pour l'autre c'est les vegan... mes impôts servent à payer en partie l'elevage alors que je ne cautionne pas.
Je crois pourtant que les gens qui s’y connaissent un peu ont précisément démontré ça (que l’omnivore est plus tenable que le vég-*), non ?Le faît de manger une ou deux viandes par semaine n'est pas mieux en terme de rendement que manger vegan.
Gardes à l'esprit, que cette discussion avait pour origine des affirmations de votre part du still : être vegan c'est moins écologique que flexi.
Ou il est impossible de nourrir autant en étant vegetalien etc
Ce message devrait plutôt être adressé à Lambert que à moi. Si un jour la récupération/distribution de l'urine/selles/engrais venait à changer cela ne serait pas à cause d'une secte vegan mais bien parce que la société/spécialistes l'auraient souhaité.Avec ce genre d’argument, tu refuses tout bonnement la vie en société.
nonJe crois pourtant que les gens qui s’y connaissent un peu ont précisément démontré ça (que l’omnivore est plus tenable que le vég-*), non ?
Et comment faire de l'élevage en étant écolo? Si tu ne chasses pas avec tes griffes, tu ne serais pas alors écolos car tu utiliserais des matériaux et divers ressources dont l'espace.Et comment fabriquer de la vitamine B12 en étant vég-* et écolo ?
Les vegans n'aiment pas les flexitariens qui pourtant mangent moins de viande. Je les trouve sectaires.shisha a écrit : 11 mars 2020, 14:19
Ton mot secte n'est pas très gentil![]()
Le faît de manger une ou deux viandes par semaine n'est pas mieux en terme de rendement que manger vegan.
Si justement :Tu n’as pas lu les arguments d’Inso ?
etOn voit que c'est assez drastique et, si ça peut fonctionner pour l'Europe, ça ne fonctionnera pas pour pas mal de parties du monde.
La réduction de 30% de la production agricole ne me parait pas adaptée aux évolutions de la population mondiale. D'autre part, les pratiques proposées ne sont pas non plus adaptées à pas mal de parties du monde (zones tropicales, nordiques, semi arides... ).
* Ce qu'il ne disent pas dans le rapport, c'est comment convaincre les européens de manger moins et mieux (ça, je le sens pas trop mal), de payer la nourriture plus cher et de voir baisser leur niveau de vie (ça, je le sens pas bien).
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Le fait que les engrais des animaux ne servent en réalité que pour leurs propres besoins alimentaires, ce qui est juste logique (alors bien sur on peut jouer à "tétris" et répartir un peu différemment, mais les nutriments ne vont pas se multiplier par magie). (40% d'engrais pour 40% de la surface arable, or 40% de la surface arable mondiale est pour l'alimentation animale). Et le sol si, bien vivant peut tout à fait digérer les aliments végétaux.- Il n'est pas possible de supprimer tous les pâturages en zone cultivable, pour la bonne tenue des rotations, pour la biodiversité, pour la régénération des sols. Il faudrait même, pour supprimer totalement les intrants de synthèse, augmenter des surfaces de pâturage (permanentes et temporaires) dans ces zones.
Et en plus des rendements viennent s'ajouter le paramètre de la surface exploité, les calories végétales y seront toujours moins gourmandes en espaces que les calories animales car ces dernières nécessitent plusieurs calories végétales. A la rigueur si l'ensemble des surfaces arables (pâturage + parcours compris) était attribué à la culture vegetale et que les animaux étaient mis dans les zones non arables, tu pourrais produire un peu plus de nourriture sans profiter des engrais, mais ce n'est pas ce modèle que défend Inso. Et mettre des animaux dans ces zones de non cultures, les élever puis les tuer, n'est pas forcément + écologiques que de laisser un bel espace à de la faune sauvage ou bien d'avoir des animaux d'élevage et d'obtenir d'eux du lait ou des oeufs sans les tuer.Dans ce cas ça change les choses (j'avais compris en bio).
Il y a des viandars qui n'aiment pas les vegans juste parce qu'ils ne mangent pas d'animaux, donc les viandars sont sectaires en suivant ton raisonnement.Lambert85 a écrit : 11 mars 2020, 16:45Les vegans n'aiment pas les flexitariens qui pourtant mangent moins de viande. Je les trouve sectaires.shisha a écrit : 11 mars 2020, 14:19
Ton mot secte n'est pas très gentil![]()
Le faît de manger une ou deux viandes par semaine n'est pas mieux en terme de rendement que manger vegan.
Tu n'es pas d'accord que de manière générale, produire une calorie animale nécessite plusieurs calories végétales ? et plus de surface?Maintenant si l'on devait comparer un régime végé par rapport à un régime flexi sur ces 3 paramètres, cela serait kif kif, c'est ce que j'avance depuis le début et aucun argument n'a tenu la route pour démontrer le contraire. C'est juste du bon sens, + tu réduit ta consommation de viande + ton régime se rapproche du végéta*isme et donc l'agriculture qui l'accompagne, et ce n'est pas la petite quantité d'engrais restante (issue d'une petite consommation de viande) qui changera quelque chose déjà car elle ne représenterait quasiment rien en quantité mais aussi parce que les nutriments qui se trouvent dans ces engrais seraient également disponible autrement pour l'agriculture vege...